Intrigués par les nombreuses photos de chevaux entrevus sur le portable de notre amie Régine, nous avons contacté son fils Pascal pour en savoir plus.
Est-il utile de vous présenter Régine Jolibert ? Avec son mari Jean-Pierre, ils tenaient la boucherie de La Sauvetat du Dropt, en plein centre de l’Avenue de Grammont, presque en face de l’église. A la retraite depuis quelques années, Régine est très active au sein des associations du village, notamment celle des Amis de la Sauveté.
Depuis quelques temps, elle montre souvent des photos de son fils Pascal et de son petit-fils Paul, souriants, posant fièrement près de magnifiques chevaux racés. Nous connaissons maintenant le fin mot de l’histoire. Pascal nous raconte :
» J’ai toujours été en contact avec les chevaux de mon père à la maison, chevaux qu’il avait en copropriété avec Jean-Pierre Menini d’Agnac. Ma mère a toujours été l’actrice de notre passion. Certains plaisantins ont même réussi à lui faire fermer la boucherie un 1er avril en lui faisant croire que les chevaux, s’était échappés !
Aujourd’hui, j’habite entre Paris et Chantilly, à Fosses, dans le Val-d’Oise avec ma femme Ilda, mon fils Paul et ma fille Margaux.
J’ai commencé par acheter une jument percheronne puis d’autres ont suivi pour finalement acquérir, en cadeau d’anniversaire avec mon fils Paul, une poulinière pur-sang arabe de l’élevage de Cathy Le Bihan de St Jean de Duras. Cette poulinière a eu deux poulains avec lesquels j’ai commencé à faire les concours d’élevage « allure et beauté ».
Ce qui nous a conduits à la finale du championnat de France du pur-sang arabe à Vichy avec un mâle de 1 an qui s’appelle Amyr Al iinqadh (Al iinqadh est la traduction de » La sauvetat « en arabe). Avec lui, nous avons fini 3ème au scratch et 1er de la catégorie pur-sang arabe. Finale à laquelle mes parents, Régine et Jean-Pierre, ainsi que ma femme Ilda et mon fils Paul sont venus assister.
J’ai actuellement 4 chevaux : 3 Arabes et une Quater horse. 2 naissances sont prévues pour l’année prochaine. »
Voilà donc l’explication très compréhensible de la fierté d’une mère ! Toutes nos félicitations à Pascal et Paul pour la beauté de ces chevaux. Quant à toi, Régine, continues de nous donner des nouvelles de ta progéniture et de son champion dont le nom traduit celui de notre village.