Article et photo de Guy Brunetaud, correspondant du journal Le Sud-Ouest, que vous pouvez joindre au 06 70 25 44 42. Paru le 21 mars 2017.
Huguette Garbuïo, propriétaire des volatiles, les élevait pour son plaisir personnel. Cette habitante de La Sauvetat-du-Dropt compte déposer plainte ce mardi.
Huguette est inconsolable. Tandis qu’elle s’apprêtait à nourrir ses cailles, la volière attenante à sa maison contenant les cages était déserte, lundi matin. « Je leur donnais à boire et à manger chaque jour avant midi. Lundi, toutes avaient disparu à l’exception de quatre ou cinq », sanglote-t-elle. La sexagénaire, habitante de La Sauvetat-du-Dropt, est passionnée par ces petits oiseaux migrateurs qu’elle nomme ses « petites poules ». Voilà quatre ans qu’elle les élève avec amour, pour son plaisir personnel.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un ou plusieurs individus se sont introduits dans sa volière, « facile d’accès » selon la sexagénaire, et ont subtilisé ses soixante-dix petits volatiles. « Je n’ai rien entendu. Mais en passant par le stade, il est simple de les atteindre sans faire de bruit. »
Huguette n’a jamais pensé à verrouiller la porte qui menait à ses petits animaux de compagnie. « Je n’aurais jamais imaginé un tel dénouement. » En effet, drôle de butin que soixante-dix cailles… « Elles étaient apprivoisées, dociles. Des bébés naissaient chaque année. » La Sauvetatoise est sonnée. Et reste certaine que ses petits oiseaux chéris ne se sont pas envolés tout seuls. « La porte était refermée, et pas à ma manière. De toute façon, mes oiseaux étaient lâchés régulièrement, et revenaient d’eux-mêmes. »
Lundi soir, la sexagénaire accusait encore le coup. Elle appréhendait d’annoncer la triste nouvelle à sa petite-fille de 5 ans, qui avait pris pour habitude de jouer chaque soir en rentrant de l’école avec les cailles de sa grand-mère.
Dépôt de plainte ce mardi
« Il y en avait une en particulier, très docile, qu’elle adorait. Elle ramassait leurs œufs… Je ne lui ai encore rien dit. » Huguette Garbuïo ne comprend pas. « Les ont-ils volés pour leur beauté ? Il est vrai que la plupart avaient de jolies couleurs. » Fataliste, elle ne se fait toutefois guère d’illusions…
La Sauvetatoise explique toutefois être coutumière de vols quelque peu originaux. « On m’a déjà dérobé des lions sculptés dans la pierre devant ma maison. Ou bien encore, des fleurs que j’avais fraîchement plantées, ont été désherbées. » La sexagénaire n’avait toujours pas déposé plainte lundi soir. « Je compte le faire demain matin [ce mardi, NDLR]. » La gendarmerie de Miramont-de-Guyenne, qui devra déterminer le montant total du préjudice, mène l’enquête.