• Un clip vidéo tourné au Gîte Le Serpen

    Le Serpen est un lieu de vacances situé dans la campagne du village de La Sauvetat du Dropt.

    Cet été, Adrienne et Jan Terblanche, respectivement britannique et sud-africain, ont reçu VANDEBILT, un jeune groupe de musique électronique/pop venu de Sunderland, ville du nord-est de l’Angleterre. Les musiciens ont profité de cet endroit calme au paysage bucolique pour tourner un clip vidéo pour leur chanson « Broken ». Une superbe promotion pour le Tobacco Barn, ce charmant gîte aménagé dans un ancien séchoir à tabac.

    Les coordonnées du Gîte Le Serpen et des autres gîtes ou chambres d’hôtes de La Sauvetat du Dropt sont à retrouver sur l’annuaire de votre blog/site.

  • Des sauvetatoises pour encourager Miss Aquitaine

    Photo de Damien Parvis, correspondant du Républicain, pour un article paru le 21 septembre.


    Régine, bien connue à La Sauvetat pour son dynamisme et sa gouaille, a participé avec un groupe d’amies à l’élection de Miss Aquitaine qui avait lieu samedi 14 septembre à Bergerac où Justine Delmas a été sélectionnée parmi 16 prétendantes à la couronne régionale.

    Cette soirée de sacre locale s’est terminée chez les parents de la candidate couronnée à St Sauveur de Bergerac d’où elle est originaire en compagnie des supportrices de la première heure dont notre Régine et ses amies. L’histoire ne dit pas si elles seront aussi dans le public lors de l’élection de Miss France 2020 en décembre prochain …

     

  • En viraille dans les rues du village …

    En vacances à La Sauvetat du Dropt, deux québécoises dont une d’origine française, ont passé une après-midi à « virailler » dans les rues du village de La Sauvetat du Dropt. Par virailler, il faut comprendre flâner, se promener … Julie et Pascale était accompagnées de Francine, notre greeter locale qui a pris beaucoup de plaisir à faire découvrir le patrimoine et les anecdotes de cette commune où elle est née … Il se trouve que Pascale est la fille de Francine et qu’en chemin, elles ont rencontré des têtes connues pour placoter à bâtons rompus 😉

  • Une équipe sauvetatoise à la Farfelue de Marmande

    Photos avant le départ de Anne Lesimple. Photos au cours de la manifestation des organisateurs de La Farfelue.

    La Farfelue, course d’obstacles à Marmande

    C’est parcours pédestre alliant plaisir simple et agréable de la course à pied et l’envie de tester ses capacités physiques et morales dans un genre commando à la portée de tous. Une épreuve pensée pour le plus grand nombre où l’entraide, la solidarité et surtout l’envie de s’amuser et de passer une bonne journée sont les éléments fédérateurs.

    Une équipe sauvetatoise du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises

    Comme l’année dernière, Céline Dehez et Fred Fesard du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises, ont participé à la Farfelue sur le thème des métiers. Dans leur équipe de « farfelus barman, barmaid », Sylvie Chambolle, Isabelle René et Mathieu Grannereau de La Sauvetat du Dropt et Thierry Goudelin, conjoint de la coiffeuse du village, venu de St Pardoux-Isaac.

    Sur une distance de 10km, ils ont dû franchir 35 obstacles imaginés avec de la boue, des tuyaux, des filets, de la paille, des murs d’escalades, de l’eau, des structures de glissades, des passages de buses … Au final, des efforts physiques mais aussi une franche rigolade.

  • Aire de camping-car visitée et appréciée

    La passante qui allait mettre de l’ordre dans la cabane info tourisme située à l’entrée de l’aire de camping-car a trouvé un petit mot manuscrit qui disait :

    « Hola. Somos Canarios de Tenerife. Juan y Maria. Nos ha encantado estar aqui. Cuidenlo esta limpio y muy tranquilo 2 julio 2019. »

    Traduction: « Bonjour. Nous sommes des Canaries, de Tenerife, Juan et Maria. Nous avons adoré être ici. Gardez-le, c’est propre et très tranquille. 2 juillet 2019. »

    Un petit mot qui fait plaisir. Il est vrai que cette aire est bien fréquentée. La municipalité envisage de laisser un Livre d’Or pour recueillir les témoignages des touristes qui passent ce qui permettrait de savoir d’où ils viennent. Des statistiques toujours utiles au bilan de fin d’année des offices de tourisme.

     

  • Randonner à pied sous le soleil et la bonne humeur

    Pour être en bonne santé, il faut manger sain et bouger.

    A La Sauvetat du Dropt, l’Association des Amis de la Sauveté invitait ceux qui souhaitaient appliquer cette recommandation à venir randonner sur les sentiers du village avec pause gourmande à mi-parcours. Il va de soi que la bonne humeur était au rendez-vous, la trentaine de marcheurs souhaitant débuter sportivement cette journée festive du 14 juillet.

    Dino pour ouvrir la marche

    Comme souvent, l’ami Dino, enfant adopté par le village à l’âge de 10 ans lorsqu’il arrivait d’Italie avec sa famille, ouvrait la marche. Il connaît les moindres détails de ce parcours puisqu’il entretient les parties non accessibles aux engins agricoles. Spécialement le petit chemin creux encaissé entre deux prairies au hameau de Serres sur la commune de Soumensac voisine. C’est dans ce chemin, à l’ombre d’un prunier sauvage couvert de fruits juste mûrs que Dino était applaudi pour son travail. Les grandes herbes et les ronces ont été taillées tout en respectant les jeunes arbres, souvent des chênes, qui jalonnent ce beau chemin creux. Il y a aussi ce noyer malencontreusement coupé par Jacques, son nouveau coéquipier lors de la préparation de la randonnée précédente, qui repousse plus fringant que jamais, photo à l’appui.

    Pause gourmande chez Marie-Jeanne et Robert

    Comme chaque 14 juillet, les randonneurs étaient invités à prendre un petit rafraîchissement à Serres chez Marie-Jeanne et Robert Arzile. Un arrêt toujours apprécié, non seulement pour la collation offerte, mais aussi pour la gentillesse des hôtes de ce charmant hameau.

    Où il est question de dégager le tertre de l’ancienne Église St Germain !

    Plus loin, aux abords de l’ancienne église St Germain – au cours du moyen-âge, elle était l’église « matrice » c’est à dire l’église principale du village – le groupe faisait une halte devant le puits gavache dégagé des ronces il y a maintenant plusieurs années par Dino toujours et depuis, si bien entretenu.

    Et là, c’est avec beaucoup d’audace et de bravade que Dino lançait à la cantonnade que son prochain travail serait de dégager le tertre de l’ancienne Église St Germain ! Travail de titan qui pourrait peut-être s’envisager avec tout un groupe des Amis de la Sauveté comme cela s’est déjà fait lors de l’ouverture d’un des chemins empruntés. Mais ici, la butte est large, très boisée et couverte de broussailles hautes et épaisses. Aucun engin motorisé ne peut y accéder. Parmi les sauvetatois présents, on se souvient que ce tertre est un tas de pierre, celles de l’église évidemment ! Et puis, est-ce communal ou privé ?

    Le sujet est lancé. Déjà certains marcheurs se proposent, Alain, toujours prêt à atteler son broyeur, et même Katia, d’origine russe, arrivée dans le village seulement depuis quelques mois, trouve l’idée séduisante et veut bien participer. Sujet à remettre sur la table aux cours des réunions de l’hiver…

    Retour à la Maison des Loisirs

    En raison du soleil qui commençait à chauffer fort, il fut décidé d’écourter de 2 km le parcours initialement préparé. L’ensemble du groupe redescendait vers le village et se retrouvait devant un apéritif frais servi par les responsables de l’association dont la présidente Francine Pandolfo. Mettant à profit ce moment convivial, Francine annonçait la prochaine marche qui aura lieu dans le cadre de la fête votive le dimanche 4 août.

     

  • Un mariage en calèche à l’entrée du village


    Samedi 29 juin, le Maire de notre petit village de La Sauvetat du Dropt a uni un jeune couple britanico-mexicain qui voyageait en calèche. C’est Christine du Proxi qui, charmée par l’équipage, a pris la photo depuis son devant de porte.

    Ce mariage était le 3ème de l’année – à retrouver sur l’état civil – celui de Apolinar avec Charlotte, fille de Bérénice et Mark Swann proposant des gîtes et chambres d’hôtes au lieu-dit Guillegorce. Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur.

  • Après plus de 1000 km de marche, Martine est à Rome !

    Plus de 1000 km et 38 jours de marche pour arriver jusqu’à Rome !

    Partie de Briançon (05) le mardi 21 mai, Martine Brosse de La Sauvetat du Dropt est arrivée à Rome ce mercredi 26 juin vers 10h du matin ! Plus de 1000 km et 38 jours de marche avec de la neige au départ et bien vite un soleil implacable. Quel exploit !

    Les nouvelles sont arrivées, irrégulières parce que la notion de temps n’existe pas. Les derniers jours, entre Montefiascone et Viterbo nous lisions : « J’ai marché pendant plus de 3 km sur une voie romaine d’origine … cela fait tout drôle d’imaginer qu’elle a été construite depuis au moins 2000 ans !« . Puis le lendemain : « Hier soir, j’étais à Viterbo cité papale … ce soir Capranica. Une belle étape où j’ai marché sur une voie étrusque taillée dans le tuf pendant plus de 2 km. Impressionnant ! » Et enfin mardi 25 juin, veille de l’arrivée: « Demain, étape de 16 km pour arriver à Rome !!! J’y serais dans la matinée. Cela ne sera que de la grande route mais ensuite, le grand parc de Rome et le Vatican. Quel chemin !« .

    Et enfin, l’arrivée mercredi 26 vers 10h, Photo à l’appui prise devant le Vatican par une pèlerine rencontrée en chemin. Aucun commentaire, pas de mots pour exprimer cette victoire. La photo arrive via le portable d’une amie parce que celui de Martine n’est pas équipé. On peut imaginer la joie, la fierté, le désarroi peut-être un peu aussi de ne plus avoir ce but d’aller de l’avant … Nous lui donnons rendez-vous cet hiver pour une soirée où elle racontera ce long périple…

    Où en sont les autres pèlerins sauvetatois? Anne est de retour …

    Ils sont tous rentrés. Anne est revenue de cette nouvelle portion du chemin vers St Jacques de Compostelle. Depuis le 1er juin, elle comptabilise 17 journées de marche et 2 journées de repos lorsque les pieds n’en pouvaient plus. Anne est partie d’Arzacq-Arraziguet (64) où elle s’est arrêtée l’année dernière jusqu’à Viloria de Rioja en Espagne, à quelques kilomètres de Burgos où elle s’est rendue en bus pour une dernière journée de visite en touriste.

    Voici son journal de bord du 21 juin : « Je suis dans le bus du retour … les étapes se sont enchaînées, tellement riches d’événements et de rencontres que j’en ai un peu oublié mes envois ! Torres del Rio et sa très belle église romane, Logrono, grande ville où je dis au revoir à Noela, pèlerine espagnole qui rentre à Madrid où elle doit reprendre un traitement … Najera et sa fabuleuse abbaye. Là, je retrouve le bonheur intense de tremper les pieds dans un torrent de montagne … très belle rencontre d’un couple de néo-zélandais … départ de Najera dans les vignes puis les champs de céréales accompagnés de leur bordures de coquelicots !

    Santo Domingo et ses accueils de pèlerins un peu démentiels tellement nous sommes nombreux … et puis, hier, après 5 kms de douleur au talon, je décide d’arrêter mon chemin un jour plus tôt et de rejoindre l’étape prévue à Viloria de Rioja. Dans une toute petite auberge où nous passons la soirée à 5 pèlerins et nos hôtes : exceptionnelle dernière soirée clôturant en beauté mon chemin ! 

    Bus jusqu’à Burgos et sa magnifique cathédrale ! Ce soir, je dors en France ! Buen Camino !« .

    Les photos de Anne prise le long du chemin … De Torres del Rio à Burgos… en passant par « moi mes souliers ont beaucoup voyagé … » On la retrouve quelques lignes plus bas en compagnie de Céline et Fred à Bordeaux …

    Céline et Fred ont repris leurs activités après 1165 km en vélo !

    Eux aussi ont repris le chemin du travail. Les voilà à nouveau derrière le comptoir du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises après un beau périple sur la Vélodyssée de Roscoff au Bassin d’Arcachon. Ils le disent eux-même, « 1165 km de bonheur » ! Une belle balade agrémentée de visites, de virées en bateau et de dégustations des produits locaux dans chacune des régions traversées.

    On les retrouve à Bordeaux avec Anne …

    Retrouvailles aux fêtes du fleuve à Bordeaux

    Samedi 22 juin, Céline, Fred et Anne se retrouvaient à Bordeaux où les attendait Boris Lesimple, en charge de l’accueil des beaux voiliers entrés dans le port en tant que coordinateur nautique de la Fête du Fleuve. Boris est le fils de Anne, Romane à la barre, sa petite fille. La joie des retrouvailles en famille. Une fin de voyage en beauté pour les itinérants avant de reprendre le chemin de la maison et du travail.

  • Melting pot et danse Sioux autour du Feu de St Jean

    A La Sauvetat du Dropt, Les Amis de la Sauveté se réunissent chaque année pour fêter le solstice d’été comme cela s’est toujours fait dans la tradition de notre région. Cette année, ce vendredi 21 juin au temps incertain fut la cause d’un pique-nique pris dans un coin de la grande salle des sports. Rien de gênant pour le petit comité présent qui fit de ces agapes tirées du panier une auberge espagnole improvisée.

    L’ambiance fut riche de la culture de chacun. Parler de melting pot est très adapté quand on a autour de la table en plus des bons français aux origines italiennes pour une partie d’entre nous, des anglais, des irlandais, des néerlandais, des australiens et un norvégien ! Rinus du pays des moulins et Svein du pays des fjords, venus avec leur accordéon, ont fait chanter les tablées dont une diva à voix de soprano qui régalait l’assemblée.

    A la nuit tombée, Dino allumait le feu … au sens propre comme au figuré ! Une danse autour du brasier lorsque les flammes furent au plus haut, casque sur la tête et tomahawk brandi à bout de bras. Rien de traditionnel bien sûr mais le ton était donné. C’est dans une ambiance des plus gaies que l’ensemble des convives firent une ronde au son des accordéons.

    Francine, présidente des Amis de la Sauveté, et son bureau tiennent à remercier Joseph, le doyen, absent pour la soirée mais qui avait soigneusement choisi et chargé le bois du bûcher. Ainsi que Dino pour l’avoir préparé en observant les règles de sécurité requises par la municipalité.

  • Italie, Espagne, côte Atlantique, les pèlerins avancent sous la chaleur

    Les nouvelles de Martine et Anne arrivent, irrégulières, suivant l’état de fatigue de chacune ou des événements qu’elles ont envie de partager. Leur route se déroule interminable mais elles avancent et se rapprochent du but. Si Anne envoie depuis l’Espagne les photos de ce qui l’enchante, Martine, elle, depuis l’Italie, en donne la description mais garde ses clichés pour le retour. C’est donc grâce aux images du web que nous la suivons.

    Quant à Céline et Fred, ils avalent les kilomètres sur leur bicyclette et longe la côte sous un ciel bleu et un soleil radieux. Les étapes s’enchaînent entrecoupées de visites, de balade en bateau et de dégustations des produits locaux. De vraies vacances !

    MARTINE, partie de Briançon (Hautes-Alpes) en pèlerinage pour Rome, traverse la Toscane.

    Vendredi 14 juin : « Hier, grosse étape de 33 km et aujourd’hui 26,5 km avec des chaleurs qui ensuquent ! Je suis à San Miniato après avoir passé Pietrasanta valpromaro et Lucca, ville incroyable et Altopascio, siège de moines hospitaliers de l’ordre de Tau. Mes pieds sont chaque fois en feu quand j’arrive mais ils tiennent. pour le reste, tout va bien. C’est ma 25ème étape ! Il me semble que Briançon est loin derrière moi. Si je ne me suis pas trompée, il me reste 361 km jusqu’à Rome, il y en avait un peu plus de 1000 au départ !!!
    J’ai vraiment le moral même si c’est dur. Je me réjouis de voir tous ces beaux monuments et les Italiens sont vraiment sympas … »

    Mardi 18 juin : « Je ne me souviens plus quand j’ai écrit. Je suis passée par Gambassi, un très beau parcours au milieu des vignes et des oliviers, pays du chianti et de l’huile d’olive. Superbe refuge. Le lendemain, Colle val d’Elsa en passant par San Gimignano, cité médiévale impressionnante et beaucoup de touristes. Le lendemain, je suis passée par Monteriggioni qui fait penser à Carcassonne de loin et j’ai continué la route jusqu’à Sienne où j’ai dormi hier soir. Ville monumentale, un véritable musée à ciel ouvert mais pas de tarif pèlerin même pour visiter la célèbre cathédrale El Douomo  

    J’ai rencontré 2 jeunes pèlerins français et 1 suisse qui m’ont raconté une histoire incroyablement inquiétante sur le refuge où ils logeaient la veille ! Je suis repartie ce matin à 5h15 mais à 6h, le soleil brillait déjà, augures d’une journée difficile. Je n’ai que 26 km à faire. Mes pieds me font toujours souffrir et cette chaleur n’arrange pas les choses.Nous sommes actuellement perdus dans la cambrousse. Normalement, c’est San Quirico d’Orcia et cela monte et descend. Physiquement, c’est dur. Surtout en fin d’étape où tu penses que le sac à dos fait 3 ou 4 kg de plus. Mais j’avance … ».

    Photos du web.

    ANNE, en route vers St Jacques de Compostelle, actuellement en Espagne.

    Samedi 15 juin : « Après une bonne nuit de sommeil au bord de l’eau à Estella, me voilà plus encline à bavarder ! Etape d’hier épuisante après une dernière nuit sans fermer l’œil, mes jambes continuant à marcher toutes seules !!! Je profite du lieu pour faire un break.

    Me voilà donc en Espagne depuis quelques jours. Finies la montagne et la pluie, la nature toujours magnifique, l’étape de pampelune faisant figure d’extra-terrestre avec sa foule … soirée très sympa avec les cousins d’une pèlerine. Découverte qu’après le « vino tinto y tapas », il y a encore le dîner !!!

    Etape ensuite jusqu’à Puenta la Rena en grimpant d’abord le Monte Perdido avec un bel aperçu du chemin à parcourir et une très belle visite de l’église d’Eunate, un petit détour qui valait vraiment la peine. Après une nuit quasi sans sommeil grâce à mes jambes qui marchaient toutes seules, belles étapes aux senteurs incroyables de tilleuls, chèvrefeuilles sauvages, genêts … à travers campagne et champs de céréales.

    Aujourd’hui, repos. Je rejoins Los Arcos et mes nouvelles copines en bus … ».

    Photos de Anne.

    CÉLINE et FRED, reviennent de Roscoff en vélo en longeant la côte Atlantique.

    Vendredi 14 juin : « Aujourd’hui, 120 km.  Ce midi pause sur la digue après la Faute-sur-Mer. Au loin, on voit le pont de l’île de Ré. Ce soir, camping à Châtelaillon plage ! ».

    Samedi 15 juin : « Ce soir, ce sera Soulac-sur-Mer. Récompense de ces derniers jours de roulage ! Après le passage du bac à Royan…Deux nuits de repos !! ».

    Lundi 17 juin : « A Soulac-sur-Mer toujours. Devant la Statue de la Liberté ! Les photos sont plus faciles à prendre à pied ! ».

    Mardi 18 juin : « Nous sommes à Andernos-les-bains. Petite balade au bord du bassin au Port de Betey.

    Jeudi 20 juin : « Une super journée …le tour de bassin à vélo sans les sacoches…70 km de bonheur en finissant par un tour de bateau Arcachon – Le Cap Ferret ! ».

    Photos de Céline à retrouver sur leur page dédiée facebook.

  • Seniors de communes voisines parrainés à la cantine

    Photos de Francis Secco, membre du Club objectif Duras.

    Depuis le mois de janvier 2018, la cantine de La Sauvetat du Dropt accueille les seniors de la commune pour partager le repas avec les enfants de l’école. Opération très largement réussie puisqu’ils sont une dizaine âgés de plus de 70 ans à s’inscrire régulièrement.

    Depuis ce mois de mai 2019, le Conseil Municipal a voté la possibilité d’un parrainage de seniors des communes voisines. C’est ainsi que Jean-Pierre, le doyen des seniors inscrit chaque jour, a pu inviter son ami William de St Pardoux-Isaac et que Régine et Francine ont parrainé ce mardi 18 juin, Marie-Hélène et Jean-Pierre Menini de la commune d’Agnac. Un retour aux sources pour eux en quelque sorte. Mais laissons Régine vous raconter toute l’histoire …

    « Nos filleuls Jean-Pierre et Marie-Hélène Ménini, ont conduit le car du RPI sans avoir jamais mangé à la cantine ! Voilà qui est fait grâce à cette excellente initiative de notre commune. Je précise que Francine a parrainé Jean-Pierre parce qu’ils étaient sur les bancs de l’école de La Sauvetat ensemble et moi, Marie-Hélène, parce que je garde un très bon souvenir de ces années où elle a transporté mon fiston.

    C’est en 1972 que Monsieur Brousse alors Maire de La Sauvetat du Dropt met en place avec son conseil municipal le Regroupement Pédagogique Intercommunal. Avec Monsieur Babot, instituteur à Moustier, ils créent le SIVOM de la Vallée du Dropt qui regroupe encore aujourd’hui 5 communes : Agnac, la Sauvetat, Moustier, Auriac et Pardaillan.

    C’est suite à cette mise en place que Jean-Pierre conduit le car scolaire pendant 2 mois, de septembre à octobre et pour les remplacements, en attendant que Marie-Hélène, son épouse, passe le permis.

    A partir de novembre 1972, permis en poche, et jusqu’à février 2006, le petit bus scolaire parcourt 160 km par jour. Marie-Hélène fait du porte-à-porte pour ramasser les enfants puis se rajoutent les sorties extra-scolaires, la piscine, l’ordinateur, le sport, le cinéma et différentes visites comme par exemple des vacances en camping à Aureilhan dans les landes avec la classe de Monsieur Babot.
    Le samedi pour le petit bus scolaire et sa conductrice, c’est journée non-stop avec l’école le matin et le foot l’après-midi. Même pas le temps de manger ! Lorsqu’elle rentre chez elle vers 18h, elle aide son mari aux travaux de la ferme familiale, le foin au printemps, les vaches toute l’année.

    Voilà l’histoire que je tenais à vous raconter pour vous expliquer la raison de ce parrainage. Nos filleuls ont très bien mangé – merci Hélène – Ils reviendront, c’est sûr. Et vous verrez sur les photos que nous avons bien suivi le règlement imposé par la commune : les seniors doivent s’installer parmi les enfants pour échanger avec eux. Règlement que nous approuvons pleinement, tout comme les enfants d’ailleurs. »

  • La première visite croisée a permis de découvrir Eymet

    Que sont les visites croisées ?

    Imaginées par Benoît Boucard, historien et écrivain vivant à Soumensac, ces visites croisées de nos bourgs ont lieu pour la deuxième fois. Cette année, comme l’an passé, elles permettront de découvrir les villages de Soumensac et de La Sauvetat du Dropt et ont débuté, ce samedi 15 juin, par une visite guidée de la bastide d’Eymet.

    Du Château à la bastide avec Stéphane Dusseau

    La découverte de la bastide, de ses origines à nos jours, s’est déroulée avec un eymétois adopté voilà plus de 40 ans et actuellement président du Comité Archéologique, Stéphane Dusseau. Passionné par l’Histoire de son village, et en recherche perpétuelle de documents et d’archives, Stéphane a commencé par parler des origines préhistoriques en sortant de ses poches de belles pierres taillées trouvées sur la commune pour appuyer ses propos.

    Venait ensuite l’histoire du château, ses moyens de défense, les signatures des Compagnons bâtisseurs gravées dans les pierres, les anciennes fondations, les transformations au fil des siècles en fonction des événements. La construction de la bastide elle-même, par Alphonse de Poitiers, frère de St Louis en 1270. Une ville neuve composée de maisons bâties sur un plan préétabli, les rues et ruelles se coupant à angle droit. Et une place avec arcades pour le commerce et l’artisanat, l’ensemble ceint de murailles fortifiées permettant à la population d’être sous la protection du Seigneur propriétaire.

    Les nombreuses guerres et la peste furent à l’origine de moultes transformations architecturales en raison des destructions par les armes ou le feu. Les dates qui ont marquées Eymet sont celles de 1377 avec l’attaque d’un fort contingent anglais par un lieutenant de Du Guesclin qui se terminât par la noyade de nombreux ennemis ou encore le passage du futur Roi Henri IV avec sa mère Jeanne d’Albret dans la bastide alors protestante en 1588.

    Le nom des rues furent expliqués: Rue de l’Engin, Rue de l’Amadou, Rue du Tibre, Rue du Loup … On appris qu’un musicien célèbre du nom de Jean-Baptiste Lemoyne était né à Eymet et avait vécu dans la maison au balcon de lyres de la place Gambetta (voir photo). Avant d’arriver devant le moulin dont les fondations datent du XIV° siècle et qui témoigne d’une importante activité commerciale avec le transport du vin du bois et du grain jusqu’à Bordeaux.

    Samedi 22 juin, visite de La Sauvetat du Dropt

    La visite se terminait par un petit tour au rez-de-chaussée du donjon pas suffisamment sécurisé pour permettre d’accéder au sommet mais utilisé pour une exposition des richesses accumulées par le Comité Archéologique et la projection en 3D d’une vidéo élaborée par un membre du comité, Jean Couquiaud, retraçant la bastide suivant le plan napoléonien de 1858.

    La trentaine de visiteurs poursuivaient une discussion animée devant un apéritif servi par les membres de l’Office du Tourisme. Le guide fut chaleureusement remercié et le rendez-vous fut pris pour la visite de La Sauvetat du Dropt avec Francine Pandolfo le samedi 22 juin à 18h.