• Randonner à pied sous le soleil et la bonne humeur

    Pour être en bonne santé, il faut manger sain et bouger.

    A La Sauvetat du Dropt, l’Association des Amis de la Sauveté invitait ceux qui souhaitaient appliquer cette recommandation à venir randonner sur les sentiers du village avec pause gourmande à mi-parcours. Il va de soi que la bonne humeur était au rendez-vous, la trentaine de marcheurs souhaitant débuter sportivement cette journée festive du 14 juillet.

    Dino pour ouvrir la marche

    Comme souvent, l’ami Dino, enfant adopté par le village à l’âge de 10 ans lorsqu’il arrivait d’Italie avec sa famille, ouvrait la marche. Il connaît les moindres détails de ce parcours puisqu’il entretient les parties non accessibles aux engins agricoles. Spécialement le petit chemin creux encaissé entre deux prairies au hameau de Serres sur la commune de Soumensac voisine. C’est dans ce chemin, à l’ombre d’un prunier sauvage couvert de fruits juste mûrs que Dino était applaudi pour son travail. Les grandes herbes et les ronces ont été taillées tout en respectant les jeunes arbres, souvent des chênes, qui jalonnent ce beau chemin creux. Il y a aussi ce noyer malencontreusement coupé par Jacques, son nouveau coéquipier lors de la préparation de la randonnée précédente, qui repousse plus fringant que jamais, photo à l’appui.

    Pause gourmande chez Marie-Jeanne et Robert

    Comme chaque 14 juillet, les randonneurs étaient invités à prendre un petit rafraîchissement à Serres chez Marie-Jeanne et Robert Arzile. Un arrêt toujours apprécié, non seulement pour la collation offerte, mais aussi pour la gentillesse des hôtes de ce charmant hameau.

    Où il est question de dégager le tertre de l’ancienne Église St Germain !

    Plus loin, aux abords de l’ancienne église St Germain – au cours du moyen-âge, elle était l’église « matrice » c’est à dire l’église principale du village – le groupe faisait une halte devant le puits gavache dégagé des ronces il y a maintenant plusieurs années par Dino toujours et depuis, si bien entretenu.

    Et là, c’est avec beaucoup d’audace et de bravade que Dino lançait à la cantonnade que son prochain travail serait de dégager le tertre de l’ancienne Église St Germain ! Travail de titan qui pourrait peut-être s’envisager avec tout un groupe des Amis de la Sauveté comme cela s’est déjà fait lors de l’ouverture d’un des chemins empruntés. Mais ici, la butte est large, très boisée et couverte de broussailles hautes et épaisses. Aucun engin motorisé ne peut y accéder. Parmi les sauvetatois présents, on se souvient que ce tertre est un tas de pierre, celles de l’église évidemment ! Et puis, est-ce communal ou privé ?

    Le sujet est lancé. Déjà certains marcheurs se proposent, Alain, toujours prêt à atteler son broyeur, et même Katia, d’origine russe, arrivée dans le village seulement depuis quelques mois, trouve l’idée séduisante et veut bien participer. Sujet à remettre sur la table aux cours des réunions de l’hiver…

    Retour à la Maison des Loisirs

    En raison du soleil qui commençait à chauffer fort, il fut décidé d’écourter de 2 km le parcours initialement préparé. L’ensemble du groupe redescendait vers le village et se retrouvait devant un apéritif frais servi par les responsables de l’association dont la présidente Francine Pandolfo. Mettant à profit ce moment convivial, Francine annonçait la prochaine marche qui aura lieu dans le cadre de la fête votive le dimanche 4 août.

     

  • Un mariage en calèche à l’entrée du village


    Samedi 29 juin, le Maire de notre petit village de La Sauvetat du Dropt a uni un jeune couple britanico-mexicain qui voyageait en calèche. C’est Christine du Proxi qui, charmée par l’équipage, a pris la photo depuis son devant de porte.

    Ce mariage était le 3ème de l’année – à retrouver sur l’état civil – celui de Apolinar avec Charlotte, fille de Bérénice et Mark Swann proposant des gîtes et chambres d’hôtes au lieu-dit Guillegorce. Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur.

  • Après plus de 1000 km de marche, Martine est à Rome !

    Plus de 1000 km et 38 jours de marche pour arriver jusqu’à Rome !

    Partie de Briançon (05) le mardi 21 mai, Martine Brosse de La Sauvetat du Dropt est arrivée à Rome ce mercredi 26 juin vers 10h du matin ! Plus de 1000 km et 38 jours de marche avec de la neige au départ et bien vite un soleil implacable. Quel exploit !

    Les nouvelles sont arrivées, irrégulières parce que la notion de temps n’existe pas. Les derniers jours, entre Montefiascone et Viterbo nous lisions : « J’ai marché pendant plus de 3 km sur une voie romaine d’origine … cela fait tout drôle d’imaginer qu’elle a été construite depuis au moins 2000 ans !« . Puis le lendemain : « Hier soir, j’étais à Viterbo cité papale … ce soir Capranica. Une belle étape où j’ai marché sur une voie étrusque taillée dans le tuf pendant plus de 2 km. Impressionnant ! » Et enfin mardi 25 juin, veille de l’arrivée: « Demain, étape de 16 km pour arriver à Rome !!! J’y serais dans la matinée. Cela ne sera que de la grande route mais ensuite, le grand parc de Rome et le Vatican. Quel chemin !« .

    Et enfin, l’arrivée mercredi 26 vers 10h, Photo à l’appui prise devant le Vatican par une pèlerine rencontrée en chemin. Aucun commentaire, pas de mots pour exprimer cette victoire. La photo arrive via le portable d’une amie parce que celui de Martine n’est pas équipé. On peut imaginer la joie, la fierté, le désarroi peut-être un peu aussi de ne plus avoir ce but d’aller de l’avant … Nous lui donnons rendez-vous cet hiver pour une soirée où elle racontera ce long périple…

    Où en sont les autres pèlerins sauvetatois? Anne est de retour …

    Ils sont tous rentrés. Anne est revenue de cette nouvelle portion du chemin vers St Jacques de Compostelle. Depuis le 1er juin, elle comptabilise 17 journées de marche et 2 journées de repos lorsque les pieds n’en pouvaient plus. Anne est partie d’Arzacq-Arraziguet (64) où elle s’est arrêtée l’année dernière jusqu’à Viloria de Rioja en Espagne, à quelques kilomètres de Burgos où elle s’est rendue en bus pour une dernière journée de visite en touriste.

    Voici son journal de bord du 21 juin : « Je suis dans le bus du retour … les étapes se sont enchaînées, tellement riches d’événements et de rencontres que j’en ai un peu oublié mes envois ! Torres del Rio et sa très belle église romane, Logrono, grande ville où je dis au revoir à Noela, pèlerine espagnole qui rentre à Madrid où elle doit reprendre un traitement … Najera et sa fabuleuse abbaye. Là, je retrouve le bonheur intense de tremper les pieds dans un torrent de montagne … très belle rencontre d’un couple de néo-zélandais … départ de Najera dans les vignes puis les champs de céréales accompagnés de leur bordures de coquelicots !

    Santo Domingo et ses accueils de pèlerins un peu démentiels tellement nous sommes nombreux … et puis, hier, après 5 kms de douleur au talon, je décide d’arrêter mon chemin un jour plus tôt et de rejoindre l’étape prévue à Viloria de Rioja. Dans une toute petite auberge où nous passons la soirée à 5 pèlerins et nos hôtes : exceptionnelle dernière soirée clôturant en beauté mon chemin ! 

    Bus jusqu’à Burgos et sa magnifique cathédrale ! Ce soir, je dors en France ! Buen Camino !« .

    Les photos de Anne prise le long du chemin … De Torres del Rio à Burgos… en passant par « moi mes souliers ont beaucoup voyagé … » On la retrouve quelques lignes plus bas en compagnie de Céline et Fred à Bordeaux …

    Céline et Fred ont repris leurs activités après 1165 km en vélo !

    Eux aussi ont repris le chemin du travail. Les voilà à nouveau derrière le comptoir du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises après un beau périple sur la Vélodyssée de Roscoff au Bassin d’Arcachon. Ils le disent eux-même, « 1165 km de bonheur » ! Une belle balade agrémentée de visites, de virées en bateau et de dégustations des produits locaux dans chacune des régions traversées.

    On les retrouve à Bordeaux avec Anne …

    Retrouvailles aux fêtes du fleuve à Bordeaux

    Samedi 22 juin, Céline, Fred et Anne se retrouvaient à Bordeaux où les attendait Boris Lesimple, en charge de l’accueil des beaux voiliers entrés dans le port en tant que coordinateur nautique de la Fête du Fleuve. Boris est le fils de Anne, Romane à la barre, sa petite fille. La joie des retrouvailles en famille. Une fin de voyage en beauté pour les itinérants avant de reprendre le chemin de la maison et du travail.

  • Melting pot et danse Sioux autour du Feu de St Jean

    A La Sauvetat du Dropt, Les Amis de la Sauveté se réunissent chaque année pour fêter le solstice d’été comme cela s’est toujours fait dans la tradition de notre région. Cette année, ce vendredi 21 juin au temps incertain fut la cause d’un pique-nique pris dans un coin de la grande salle des sports. Rien de gênant pour le petit comité présent qui fit de ces agapes tirées du panier une auberge espagnole improvisée.

    L’ambiance fut riche de la culture de chacun. Parler de melting pot est très adapté quand on a autour de la table en plus des bons français aux origines italiennes pour une partie d’entre nous, des anglais, des irlandais, des néerlandais, des australiens et un norvégien ! Rinus du pays des moulins et Svein du pays des fjords, venus avec leur accordéon, ont fait chanter les tablées dont une diva à voix de soprano qui régalait l’assemblée.

    A la nuit tombée, Dino allumait le feu … au sens propre comme au figuré ! Une danse autour du brasier lorsque les flammes furent au plus haut, casque sur la tête et tomahawk brandi à bout de bras. Rien de traditionnel bien sûr mais le ton était donné. C’est dans une ambiance des plus gaies que l’ensemble des convives firent une ronde au son des accordéons.

    Francine, présidente des Amis de la Sauveté, et son bureau tiennent à remercier Joseph, le doyen, absent pour la soirée mais qui avait soigneusement choisi et chargé le bois du bûcher. Ainsi que Dino pour l’avoir préparé en observant les règles de sécurité requises par la municipalité.

  • Italie, Espagne, côte Atlantique, les pèlerins avancent sous la chaleur

    Les nouvelles de Martine et Anne arrivent, irrégulières, suivant l’état de fatigue de chacune ou des événements qu’elles ont envie de partager. Leur route se déroule interminable mais elles avancent et se rapprochent du but. Si Anne envoie depuis l’Espagne les photos de ce qui l’enchante, Martine, elle, depuis l’Italie, en donne la description mais garde ses clichés pour le retour. C’est donc grâce aux images du web que nous la suivons.

    Quant à Céline et Fred, ils avalent les kilomètres sur leur bicyclette et longe la côte sous un ciel bleu et un soleil radieux. Les étapes s’enchaînent entrecoupées de visites, de balade en bateau et de dégustations des produits locaux. De vraies vacances !

    MARTINE, partie de Briançon (Hautes-Alpes) en pèlerinage pour Rome, traverse la Toscane.

    Vendredi 14 juin : « Hier, grosse étape de 33 km et aujourd’hui 26,5 km avec des chaleurs qui ensuquent ! Je suis à San Miniato après avoir passé Pietrasanta valpromaro et Lucca, ville incroyable et Altopascio, siège de moines hospitaliers de l’ordre de Tau. Mes pieds sont chaque fois en feu quand j’arrive mais ils tiennent. pour le reste, tout va bien. C’est ma 25ème étape ! Il me semble que Briançon est loin derrière moi. Si je ne me suis pas trompée, il me reste 361 km jusqu’à Rome, il y en avait un peu plus de 1000 au départ !!!
    J’ai vraiment le moral même si c’est dur. Je me réjouis de voir tous ces beaux monuments et les Italiens sont vraiment sympas … »

    Mardi 18 juin : « Je ne me souviens plus quand j’ai écrit. Je suis passée par Gambassi, un très beau parcours au milieu des vignes et des oliviers, pays du chianti et de l’huile d’olive. Superbe refuge. Le lendemain, Colle val d’Elsa en passant par San Gimignano, cité médiévale impressionnante et beaucoup de touristes. Le lendemain, je suis passée par Monteriggioni qui fait penser à Carcassonne de loin et j’ai continué la route jusqu’à Sienne où j’ai dormi hier soir. Ville monumentale, un véritable musée à ciel ouvert mais pas de tarif pèlerin même pour visiter la célèbre cathédrale El Douomo  

    J’ai rencontré 2 jeunes pèlerins français et 1 suisse qui m’ont raconté une histoire incroyablement inquiétante sur le refuge où ils logeaient la veille ! Je suis repartie ce matin à 5h15 mais à 6h, le soleil brillait déjà, augures d’une journée difficile. Je n’ai que 26 km à faire. Mes pieds me font toujours souffrir et cette chaleur n’arrange pas les choses.Nous sommes actuellement perdus dans la cambrousse. Normalement, c’est San Quirico d’Orcia et cela monte et descend. Physiquement, c’est dur. Surtout en fin d’étape où tu penses que le sac à dos fait 3 ou 4 kg de plus. Mais j’avance … ».

    Photos du web.

    ANNE, en route vers St Jacques de Compostelle, actuellement en Espagne.

    Samedi 15 juin : « Après une bonne nuit de sommeil au bord de l’eau à Estella, me voilà plus encline à bavarder ! Etape d’hier épuisante après une dernière nuit sans fermer l’œil, mes jambes continuant à marcher toutes seules !!! Je profite du lieu pour faire un break.

    Me voilà donc en Espagne depuis quelques jours. Finies la montagne et la pluie, la nature toujours magnifique, l’étape de pampelune faisant figure d’extra-terrestre avec sa foule … soirée très sympa avec les cousins d’une pèlerine. Découverte qu’après le « vino tinto y tapas », il y a encore le dîner !!!

    Etape ensuite jusqu’à Puenta la Rena en grimpant d’abord le Monte Perdido avec un bel aperçu du chemin à parcourir et une très belle visite de l’église d’Eunate, un petit détour qui valait vraiment la peine. Après une nuit quasi sans sommeil grâce à mes jambes qui marchaient toutes seules, belles étapes aux senteurs incroyables de tilleuls, chèvrefeuilles sauvages, genêts … à travers campagne et champs de céréales.

    Aujourd’hui, repos. Je rejoins Los Arcos et mes nouvelles copines en bus … ».

    Photos de Anne.

    CÉLINE et FRED, reviennent de Roscoff en vélo en longeant la côte Atlantique.

    Vendredi 14 juin : « Aujourd’hui, 120 km.  Ce midi pause sur la digue après la Faute-sur-Mer. Au loin, on voit le pont de l’île de Ré. Ce soir, camping à Châtelaillon plage ! ».

    Samedi 15 juin : « Ce soir, ce sera Soulac-sur-Mer. Récompense de ces derniers jours de roulage ! Après le passage du bac à Royan…Deux nuits de repos !! ».

    Lundi 17 juin : « A Soulac-sur-Mer toujours. Devant la Statue de la Liberté ! Les photos sont plus faciles à prendre à pied ! ».

    Mardi 18 juin : « Nous sommes à Andernos-les-bains. Petite balade au bord du bassin au Port de Betey.

    Jeudi 20 juin : « Une super journée …le tour de bassin à vélo sans les sacoches…70 km de bonheur en finissant par un tour de bateau Arcachon – Le Cap Ferret ! ».

    Photos de Céline à retrouver sur leur page dédiée facebook.

  • Seniors de communes voisines parrainés à la cantine

    Photos de Francis Secco, membre du Club objectif Duras.

    Depuis le mois de janvier 2018, la cantine de La Sauvetat du Dropt accueille les seniors de la commune pour partager le repas avec les enfants de l’école. Opération très largement réussie puisqu’ils sont une dizaine âgés de plus de 70 ans à s’inscrire régulièrement.

    Depuis ce mois de mai 2019, le Conseil Municipal a voté la possibilité d’un parrainage de seniors des communes voisines. C’est ainsi que Jean-Pierre, le doyen des seniors inscrit chaque jour, a pu inviter son ami William de St Pardoux-Isaac et que Régine et Francine ont parrainé ce mardi 18 juin, Marie-Hélène et Jean-Pierre Menini de la commune d’Agnac. Un retour aux sources pour eux en quelque sorte. Mais laissons Régine vous raconter toute l’histoire …

    « Nos filleuls Jean-Pierre et Marie-Hélène Ménini, ont conduit le car du RPI sans avoir jamais mangé à la cantine ! Voilà qui est fait grâce à cette excellente initiative de notre commune. Je précise que Francine a parrainé Jean-Pierre parce qu’ils étaient sur les bancs de l’école de La Sauvetat ensemble et moi, Marie-Hélène, parce que je garde un très bon souvenir de ces années où elle a transporté mon fiston.

    C’est en 1972 que Monsieur Brousse alors Maire de La Sauvetat du Dropt met en place avec son conseil municipal le Regroupement Pédagogique Intercommunal. Avec Monsieur Babot, instituteur à Moustier, ils créent le SIVOM de la Vallée du Dropt qui regroupe encore aujourd’hui 5 communes : Agnac, la Sauvetat, Moustier, Auriac et Pardaillan.

    C’est suite à cette mise en place que Jean-Pierre conduit le car scolaire pendant 2 mois, de septembre à octobre et pour les remplacements, en attendant que Marie-Hélène, son épouse, passe le permis.

    A partir de novembre 1972, permis en poche, et jusqu’à février 2006, le petit bus scolaire parcourt 160 km par jour. Marie-Hélène fait du porte-à-porte pour ramasser les enfants puis se rajoutent les sorties extra-scolaires, la piscine, l’ordinateur, le sport, le cinéma et différentes visites comme par exemple des vacances en camping à Aureilhan dans les landes avec la classe de Monsieur Babot.
    Le samedi pour le petit bus scolaire et sa conductrice, c’est journée non-stop avec l’école le matin et le foot l’après-midi. Même pas le temps de manger ! Lorsqu’elle rentre chez elle vers 18h, elle aide son mari aux travaux de la ferme familiale, le foin au printemps, les vaches toute l’année.

    Voilà l’histoire que je tenais à vous raconter pour vous expliquer la raison de ce parrainage. Nos filleuls ont très bien mangé – merci Hélène – Ils reviendront, c’est sûr. Et vous verrez sur les photos que nous avons bien suivi le règlement imposé par la commune : les seniors doivent s’installer parmi les enfants pour échanger avec eux. Règlement que nous approuvons pleinement, tout comme les enfants d’ailleurs. »

  • La première visite croisée a permis de découvrir Eymet

    Que sont les visites croisées ?

    Imaginées par Benoît Boucard, historien et écrivain vivant à Soumensac, ces visites croisées de nos bourgs ont lieu pour la deuxième fois. Cette année, comme l’an passé, elles permettront de découvrir les villages de Soumensac et de La Sauvetat du Dropt et ont débuté, ce samedi 15 juin, par une visite guidée de la bastide d’Eymet.

    Du Château à la bastide avec Stéphane Dusseau

    La découverte de la bastide, de ses origines à nos jours, s’est déroulée avec un eymétois adopté voilà plus de 40 ans et actuellement président du Comité Archéologique, Stéphane Dusseau. Passionné par l’Histoire de son village, et en recherche perpétuelle de documents et d’archives, Stéphane a commencé par parler des origines préhistoriques en sortant de ses poches de belles pierres taillées trouvées sur la commune pour appuyer ses propos.

    Venait ensuite l’histoire du château, ses moyens de défense, les signatures des Compagnons bâtisseurs gravées dans les pierres, les anciennes fondations, les transformations au fil des siècles en fonction des événements. La construction de la bastide elle-même, par Alphonse de Poitiers, frère de St Louis en 1270. Une ville neuve composée de maisons bâties sur un plan préétabli, les rues et ruelles se coupant à angle droit. Et une place avec arcades pour le commerce et l’artisanat, l’ensemble ceint de murailles fortifiées permettant à la population d’être sous la protection du Seigneur propriétaire.

    Les nombreuses guerres et la peste furent à l’origine de moultes transformations architecturales en raison des destructions par les armes ou le feu. Les dates qui ont marquées Eymet sont celles de 1377 avec l’attaque d’un fort contingent anglais par un lieutenant de Du Guesclin qui se terminât par la noyade de nombreux ennemis ou encore le passage du futur Roi Henri IV avec sa mère Jeanne d’Albret dans la bastide alors protestante en 1588.

    Le nom des rues furent expliqués: Rue de l’Engin, Rue de l’Amadou, Rue du Tibre, Rue du Loup … On appris qu’un musicien célèbre du nom de Jean-Baptiste Lemoyne était né à Eymet et avait vécu dans la maison au balcon de lyres de la place Gambetta (voir photo). Avant d’arriver devant le moulin dont les fondations datent du XIV° siècle et qui témoigne d’une importante activité commerciale avec le transport du vin du bois et du grain jusqu’à Bordeaux.

    Samedi 22 juin, visite de La Sauvetat du Dropt

    La visite se terminait par un petit tour au rez-de-chaussée du donjon pas suffisamment sécurisé pour permettre d’accéder au sommet mais utilisé pour une exposition des richesses accumulées par le Comité Archéologique et la projection en 3D d’une vidéo élaborée par un membre du comité, Jean Couquiaud, retraçant la bastide suivant le plan napoléonien de 1858.

    La trentaine de visiteurs poursuivaient une discussion animée devant un apéritif servi par les membres de l’Office du Tourisme. Le guide fut chaleureusement remercié et le rendez-vous fut pris pour la visite de La Sauvetat du Dropt avec Francine Pandolfo le samedi 22 juin à 18h.

  • Carnets de bord des pèlerins sauvetatois

    Lentement mais sûrement, les pèlerins sauvetatois s’acheminent vers le but qu’ils se sont fixés.

    Il y a les marcheuses, Martine vers Rome et Anne vers Compostelle. Les messages arrivent, réguliers et sans filtre. Si les paysages sont beaux et les rencontres fantastiques, les chemins sont ardus, pentus, pas toujours bien fléchés et les pieds souffrent et sont le perpétuel sujet d’inquiétude. Mais la volonté est la plus forte et permet d’avancer …

    Autre épopée qui allie sport et tourisme, celle de Céline et Fred partis en train jusqu’à Roscoff pour revenir en vélo en empruntant la Vélodyssée. Les étapes sont jalonnées de visites et de pédalage sous la pluie.

    Martine, vers Rome, actuellement en Toscane.

    Mardi 11 juin : « La chaleur est toujours très forte. Hier, étape sur Aulla très difficile. Montées acceptables mais descentes très abruptes avec des gros galets glissants ou alors très étroites et comme ça sur tout le parcours. Nous sommes encore en montagne, en Lignuanie et j’ai vu de beaux vieux villages, traversé des ruisseaux à gué et et emprunté des ponts médiévaux. Aujourd’hui, comme il y a de la route, je suis dans le train vers Massa. Ensuite, marche jusqu’à Pietrasanta. Mes pieds par moment me font vraiment mal … ».

    « Ce chemin est difficile. Sur celui de Santiago, on se laisse porter. Tout est bien indiqué et il y a des refuges tout le long, surtout en Espagne. Ici en Italie, il faut faire attention au fléchage qui est parfois inexistant et en cours de route, il n’y a pas forcément d’arrêt si tu es fatigué. Il est encore peu emprunté. Heureusement, les Italiens sont très sympas et rendent service. Je n’hésite pas à aller au contact, parfois, c’est eux qui s’avancent … ».

    Anne, vers Compostelle, approche de l’Espagne.

    Vendredi 7 juin : « Statues d’Éric Lapie symbolisant la rencontre des 3 chemins au dessus de St Palais … et partout la montagne ! Les pieds vont mieux grâce aux nouvelles sandales de marche, les vieilles doivent déjà être rentrées à La Sauvetat … ».

    Dimanche 9 juin : « Ça continue de monter … de belles côtes d’au moins 20% ! Demain l’Espagne … Le chemin est de plus en plus cosmopolite: irlandais, américains, sud africains, espagnols, brésiliens, portugais, italiens et quelques français ! Les pieds vont de mieux en mieux. Un vrai bonheur ! ». 

    Céline et Fred rentrent de Bretagne en empruntant la Vélodyssée.

    Dimanche 9 juin: « Nous avons laissé le Morbihan sous le soleil … cet après-midi, bonjour la Loire Atlantique sous la pluie! 
    Petit village de Guenrouet.. Aujourd’hui..70 km, la pluie nous a arrêtés ! ».

    Lundi 10 juin: « Aujourd’hui..97 km , une chute sans gravité mais punaise qu’ils sont chargés ces vélos ! Nous avons quitté Nantes en bateau navette pour arriver à Trentemoult. C’est super joli ! Une bonne nuit de repos et demain direction Saint Brevin. ».

    Mardi 11 juin: « 60 km, 4h de pluie ! Voilà St Brévin ! ». Mercredi 12 juin: « Tout va bien aujourd’hui. Juste du vent mais pas de pluie. 85 km et nous traversons de très belles régions. Nous allons prendre le passage du Gois pour aller sur l’Île de Noirmoutier. ».

    Jeudi 13 juin: « Après 110 km sous le soleil de Vendée, nous sommes dans un paysage magique pour installer la tente pour la nuit, Les Sables d’Olonne. ».

     

  • Les sauvetatois, ces grands pèlerins voyageurs …

    Ils sont de La Sauvetat du Dropt et partis en pèlerinage. Chacun à leur façon et pour de multiples raisons que nous ne connaîtrons pas forcément. Pour rejoindre Rome, se rapprocher de Compostelle ou partir de Roscoff pour revenir au village. Nous avons la chance d’avoir de leurs nouvelles régulièrement. Voici les infos des quelques étapes déjà effectuées… La suite la semaine prochaine …

    Photos du web

    MARTINE BROSSE, la plus ancienne des pèlerines de La Sauvetat du Dropt ayant déjà parcouru chacun des chemins menant à Compostelle. Cette année, elle a décidé de faire un pèlerinage vers Rome. Partie de Briançon mardi 21 mai, son parcours l’a menée à Turin en passant par le Col du Montgenèvre, Clavières, Oulx, San Antonino de Susa avec son abbaye de San Michele sur son rocher puis Rivoli. Partie sous la pluie de Turin, l’arrivée à Pavie s’est faîte sous une chaleur torride en longeant la rivière Tessin. Puis Piacenza …

    « Aujourd’hui (lundi 3 juin), je suis arrivée à 14h à Piacenza sous 34°. Je ne parle pas de la couleur de mes bras et de mes genoux ! Nous étions 11 pèlerins ce matin à passer le Pô à l’aide du bâtelier Danilo, personnage haut en couleurs. Hier soir, 2 Américaines sont arrivées au refuge. C’est quand même épatant, mes pieds sont toujours ampoulés mais tout le reste tient !… ».

    Jeudi 6 juin: « Aujourd’hui, étape collinaire comme dans le Gers. Je suis à Fornovo di Taro. Demain étape qui va m’emmener à plus de 1000m, à Cassio. Chaleurs effroyables ces jours-ci cela va peut-être se calmer en montant. En ce moment, je pars à 5h30 pour éviter le plus chaud mais c’est encore difficile … ».

    Photos Anne L.

    ANNE LESIMPLE est partie samedi 1er juin sur le Chemin de St Jacques de Compostelle et a repris la Via Podiensis ou Voie du Puy en Velay depuis Arzacq-Arraziguet où elle s’est arrêtée l’année dernière.

    « Chemin semé de merveilles et de très belles rencontres …Mes pieds me jouent des tours, ils n’ont pas aimé le macadam bouillant du week-end ! Toute petite étape aujourd’hui (mercredi 5 juin) jusqu’à St Palais où j’écouterai tomber la pluie ! Ce chemin rend modeste !… »

    Photos Céline et Fred

    CÉLINE et FRED, du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises ont pris le train mardi 4 juin avec leurs bicyclettes pour se rendre à Perros-Guirec puis Roscoff et l’ïle de Batz avant de redescendre en suivant la Vélodyssée, « une véloroute qui traverse la Bretagne en longeant l’Atlantique jusqu’à la Côte Basque par un parcours tonique et sauvage ».

    Le but de ce voyage: « Parce que c’est beau la Bretagne et puis l’envie de visiter, de voyager autrement et de faire de nouvelles rencontres … ».

  • Roger découvre une date lors des travaux du Pont Roman

    Il habite le moulin et bien sûr, suit les travaux de près

    Très concerné par la restauration du Pont Roman de La Sauvetat du Dropt puisqu’il habite le moulin, Roger a eu la surprise de découvrir deux plaques de béton en surépaisseur mises à jour lors du décapage effectué par les ouvriers. Puisque les travaux devaient se poursuivre par l’enlèvement de la couche de crépis et donc des plaques en béton, Roger a longuement observé ce qui semblait être une date avant d’aller quérir un photographe pour immortaliser cette découverte.

    Effectivement, et Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau le confirme également, il s’agissait bien d’une date apposée de chaque côté du premier bec du pont. Si l’année se lit facilement, 1937, l’autre inscription est quasi illisible. Mais par le truchement du zoom et de la couleur lors de la retouche photo, on peut y deviner le jour et le mois avancés par Roger, le 24 juin.

    Nous supposons qu’il s’agit là des derniers travaux du pont bien que les recherches dans les archives des comptes-rendus de conseils municipaux du début du xx° siècle n’aient pas encore confirmé cette supposition. Ce que l’on sait, c’est qu’en cette année 1937, Monsieur Terrien, alors 1er adjoint, devient Maire de la commune suite au décès brutal de Monsieur Champeval. L’enquête est ouverte, il faudra passer du temps à compulser les documents de cette époque archivés à la mairie pour en apprendre davantage.

  • Julien Le Naour descend le Colorado en kayak

    Crédits photos de Loïc Brunel, Eric et Medhi Deguil. Épopée racontée par Julien Le Naour.

    Julien Le Naour, du Canoë Kayak Club Vallée du Dropt, a dompté les vagues du Colorado

    Destination mythique à proximité de la Route 66, les gorges du Grand Canyon du Colorado n’offrent que très peu d’opportunités d’être observées par la rivière. Julien Le Naour, originaire de Roumagne, ayant découvert la passion du canoë kayak au sein du CKC Vallée du Dropt avant d’en devenir l’un des présidents, a eu la chance de pouvoir descendre dans les profondeurs du Canyon puisqu’il vient de participer à une expédition en kayak.

    L’accès y est très réglementé. Seuls 460 permis par an sont délivrés à des groupes non-commerciaux. Avant la mise en place d’une loterie en 2006, la liste d’attente excédait les 20 ans. Ami de longue date, Eric Deguil, quadruple champion du monde de kayak extreme, tentait sa chance à la loterie depuis 4 ans. Tiré au sort, il a composé une équipe de 13 kayakistes aguerris afin de partager cette aventure privilégiée.

    En 12 jours, le groupe a effectué plus de 360 kilomètres en auto-suffisance. Le matériel et les provisions devaient être embarqués sur les kayaks et un raft. Durant son expédition, le groupe a subi les aléas climatiques particulièrement froid, puisque la plus grosse tempête de neige depuis 1889 s’est abattue sur cette partie du désert d’Arizona. Les kayakistes ont dû affronter le gel et la neige pendant la première moitié de leur périple, avant que la météo ne s’améliore progressivement. Dans ces conditions, les kayakistes ont dévalé les rapides du Colorado au milieu de remous impressionnants, les vagues dépassant parfois les 2 mètres.

    Comme dans chaque aventure, des anecdotes sont venues pimenter la descente. Comme ce réveil matinal où après une montée inattendue des eaux, la plage avait été engloutie et un kayak manquait à l’appel. Il sera finalement retrouvé avec une partie du matériel quelques kilomètres plus loin.

    Julien rapporte que le paysage est grandiose et magnifique. Les falaises de plusieurs centaines de mètres apparaissent en permanence comme des barrières infranchissables mais sont composées de roches variées. Des traces de vie d’anciennes tribus indiennes sont encore visibles. De très nombreux petits canyons viennent déchirer les falaises.

    Au delà des paysages somptueux et des gros rapides, Julien insiste sur l’aventure humaine vécue dans le grand ouest américain. Coupés du monde, sans eau ni électricité, à plus de 150 kilomètres de la première route, l’équipe a pu profiter de l’immensité d’un environnement exceptionnel. Les conditions climatiques ont renforcé le caractère exceptionnel de cette descente mythique pour tout kayakiste.

    Prochain défi, la Dordogne Intégrale

    Du 19 au 22 avril, nous retrouverons Julien Le Naour et Olivier Cain, actuel président du Canoë-Kayak Club de la Vallée Du Dropt au départ d’un nouveau défi : terminer en Stand-Up Paddle les 350 kilomètres de la Dordogne Intégrale. Les participants y tenteront de rallier par la Dordogne Argentat à Blaye en moins de trois jours et demi.

    Pour d’autres photos ou vidéos impressionnantes de cette descente du Grand Canyon, voir les pages facebook de Eric Deguil ou celle de Julien Le Naour

  • Chaque week-end, le rappeur Jarh remplace Aurélien

    Tous les artistes sont passés par là. Assurer le quotidien par un travail rémunéré et s’adonner à sa passion dès le retour à la maison. C’est le cas du jeune employé municipal de La Sauvetat du Dropt. Celui que nous connaissons sous le nom d’Aurélien Jollis durant la semaine prend le nom de scène de Jarh dès qu’il revient à sa passion, le rap.

    Voici un nouveau clip intitulé « Un pacte d’impact » qui est un ancien morceau revisité avec le savoir-faire et le matériel d’enregistrement récemment acquis d’aujourd’hui.

    Les sentiments de Jarh s’expriment avec des mots qu’il fait volter et virevolter. La diction est nette, le verbe est franc, les mots s’enchaînent, se croisent et s’entrecroisent, la colère s’extirpe « jamais de points que des virgules, j’remplace mes poings par l’écriture« … Parce que, comme il le clame en rappant « les jeux de mots sont son plus grand divertissement » !…

    C’est d’ailleurs parce qu’il aime associer les mots que Jarh, avec la complicité de Bastid’Art, a mis en place la ZicoSchool, un atelier d’écriture structurée pour travailler la technique de création de la rime et adapter le texte sur une piste instrumentale avant d’enregistrer dans un studio d’enregistrement.