• Houria BESSE, artiste sauvetatoise, ouvre la porte de son atelier

    Dimanche 2 Octobre, de 14h à 20h

    Houria BESSE, qui a récemment aménagée au 62 Avenue de Grammont à La Sauvetat du Dropt, vous propose de découvrir son atelier d’artiste lors d’une demi journée découverte. Peinture, modelage, céramique et autres DIY artistiques seront exposés et expliqués. Il sera possible de s’essayer à une technique ou d’assister à une démonstration artistique. Une participation de 10 € est demandée pour le Raku.

    Vous pourrez échanger autour d’un verre, d’une tasse de café ou de thé. Houria vous fera découvrir ses passions et l’envie de transmettre qui anime son quotidien.

    Merci de confirmer votre présence via mesmainsenliberte@gmail.com ou au 06 71 17 88 20.


    Cours et stages

    L’atelier @Mesmainsenliberte a pour objectif de permettre à chacun de découvrir, d’expérimenter et de s’épanouir par la création artistique. Houria vous accueille pour des stages autour de la terre avec sculpture et modelage ou autour de l’eau et des couleurs avec l’aquarelle.

    Détails, tarifs et modalités de participation à découvrir sur le site mes mains en liberté ou à télécharger sur les dépliants Infos stage français ou Details english course

    Où trouver les créations d’Houria ?

    Pour avoir un autre aperçu des créations de Houria Besse, rendez-vous dans Mon P’tit Bazar, boutique des créateurs de la région située à Ste Foy-la-Grande.

  • En visite dans les ateliers des artistes Audrey Bastard et Manu Henrion

    Pour cette nouvelle édition de DROPT’ART, nous, 2 amies, partions à la rencontre de deux ateliers sauvetatois, celui de Audrey BASTARD qui accueillait Laure NEUMANN pour la présentation de 2 œuvres à 4 mains et celui de Manu HENRION.
    Bien que novices dans l’art de décrypter les œuvres, nos hôtes, pourtant artistes confirmés et reconnus, nous reçoivent avec simplicité et sympathie. Nous allons essayer de vous raconter …

    Audrey Bastard et Laure Neumann

    En ce samedi après-midi, le temps s’est gâté et nous affrontons une belle averse tandis que mon amie gare sa voiture sur le parking des artistes. Pour être venue déjà l’année précédente, je sais que l’atelier se trouve dans un bâtiment de bois très proche de l’entrée du domaine. Surprise ! Il semble que l’atelier ait été organisé sous le auvent du chalet. Une seule œuvre nous attend sur un chevalet ! Nous sommes assez déconcertées quand Audrey sort de son antre pour nous souhaiter la bienvenue. Et tandis que nous comprenons à ces insinuations qu’il se passe des choses étranges à l’intérieur de l’atelier, nous rejoignent Anne et sa petite-fille Romane.

    Nous sommes toutes les 4 invitées à passer la porte. Nous sommes dans le noir le plus complet ! Audrey nous rassure en allumant la lumière et nous découvrons un espace carré très sombre car entouré de plastique noir avec, au centre, une étrange scène. Plusieurs bols, dont nous découvrirons plus tard les beaux motifs, sont disposés au sol de façon tout à fait anarchique. Au dessus, deux rails reliés entre eux par une tige métallique et à chaque bout, une poulie sur laquelle passe un fin câble laissant retomber de chaque côté de la pièce un système qui permet de faire circuler ce qui ressemble à un rideau de porte à lanières de différentes couleurs terminé par des baguettes elles aussi colorées.

    A ce moment là, nous rencontrons l’amie et artiste avec qui Audrey Bastard a réalisé cette installation artistique : Laure Neumann. Elle est la conceptrice des bols et toutes deux ont imaginé cette installation. Nous en venons à une démonstration. Tandis qu’une musique zen dispensée quelque part tout au fond du bâtiment nous plonge dans une ambiance mystérieuse, Audrey fait jouer le fin câble au départ du rideau pour le faire doucement avancer.
    C’est là que s’élève la musique des baguettes qui tintent doucement contre les bols. Les sons, toujours différents sont doux et cristallins. Le spectacle est tout à la fois beau à contempler et magique à écouter. Le rideau se déplace lentement. Aucune de nous ne dit mot. Nous attendrons la fin de la pièce musicale pour nous émerveiller du génie de l’installation, des matériaux utilisés et de la finesse des dessins de végétaux qui décorent les bols. Les jeux de lumière laissent penser qu’ils sont plein d’une eau limpide.

    Nous échangeons encore un peu, remercions pour ce moment de zénitude et prenons congé pour nous diriger de l’autre côté de la route vers la maison cube de …

    Manu Henrion

    Bien que le ciel soit encore menaçant, le paysage est de nouveau ensoleillé éclairant d’une vive lumière la maison blanche, cubique et ultra moderne des époux Henrion. Manu est occupé à faire visiter son atelier. C’est donc avec un grand sourire que Cécile nous ouvre la porte et nous reçoit dans l’entrée où déjà sont exposées de grandes toiles de son époux et d’autres œuvres d’art acquises ici et là au hasard des rencontres du couple. Déjà beaucoup de couleurs sur ces tableaux abstraits dont le titre laisse deviner le sujet qui animait l’artiste au moment de sa conception.

    Nous passons de l’entrée à l’espace cuisine-salon. Cette vaste pièce de vie, comme l’atelier de l’artiste à l’étage, est ouverte sur le parc grâce à de grandes baies vitrées plus hautes que larges qui laissent entrer la nature et mettent en lumière les tableaux du maître. Outre ses toiles, on y découvre un portrait de Steve McQueen qu’il a fait au crayon noir et une magnifique photo d’un paysage de bord de mer chargé de nuages noirs où évoluent des parapentes, petits points de couleurs sur ce tableau sombre. Cécile nous apprend que cette photo a été faite par le fils de Manu Henrion, Olivier, et qu’ils exposeront tous deux dans le village de Arbre en Belgique du 30 septembre au 9 octobre.

    Nous sommes ensuite invitées à rejoindre l’artiste dans son atelier. Pour cela, il faut emprunter un bel escalier de fer en colimaçon éclairé lui aussi par ces hautes fenêtres laissant appréciées la vue sur l’extérieur. Manu est en pleine démonstration de pastel devant ce couple qui nous précède. Nous nous immisçons vers le groupe pour observer le travail et participer à la conversation. Les questions fusent. Les réponses sont précises et nous incitent à faire le tour de l’atelier pour détailler les nombreuses toiles qui y sont exposées. Beaucoup de couleurs pour certains des tableaux, des nuances de noir et de gris pour d’autres avec cependant bien souvent un filet de rouge ou de bleu ou de vert. Détail déroutant, la signature du maître ne se trouve pas sur le tableau mais sur la tranche de la toile. Pour ne pas gêner l’œil dans son observation de l’œuvre !

    Nous comprenons que chaque tableau représente un morceau de vie de celui qui peint ou une interprétation des événements … Manu passe dans une pièce où nous ne sommes pas invités à entrer pour ramener une toile très sombre réalisée le 24 février … début de la guerre en Ukraine. On y lit l’inquiétude et la tourmente, l’interrogation et la consternation ! Si cette toile n’est pas exposée pour Dropt’Art, c’est parce que Manu Henrion partira avec elle, et d’autres, en Belgique pour l’exposition mentionnée plus haut.

    Nous pourrions échanger encore longtemps. L’artiste aime parler de son travail et de sa passion. On sent une sensibilité à fleur de peau et le besoin de s’exprimer par la peinture. Il aime la nature et la dépeint à sa façon sur la toile. Une abstraction qui invite à la contemplation. Mais l’heure a tourné. Il faut rentrer. Merci à tous deux pour cette agréable et amicale visite.

     

  • Une soirée enchanteresse grâce à la conteuse Chantal Constant

    S’il n’y a pas eu foule pour la soirée contée de ce vendredi 23 septembre, le public a ouvert grand ses oreilles pour se laisser embarquer par les contes sur la folie d’aimer de Chantal Constant.

    Une conteuse loin d’être étrangère à la commune de La Sauvetat du Dropt comme elle l’expliquait en préambule de la soirée. En effet, bien qu’elle soit née à Madagascar, ses grand-parents côté maternel habitaient le village où elle passait ses vacances et était parfois scolarisée pour quelques mois dans l’école qui se situait alors dans le bâtiment qui tient lieu de Mairie aujourd’hui.
    Elle était invitée par l’Association des Amis de la Sauveté et plus particulièrement par son amie Martine Brosse, responsable du Point Lecture et conseillère municipale.

    Les présentations étant faîtes, Chantal Constant, tenue colorée, cernée de la chaude lumière de bougies pour rajouter du mystère aux récits, déroulait des contes tous plus captivants les uns que les autres. Des contes sur la folie d’aimer qui emmenaient le public dans des paysages de savane, près de cases où l’on pile le mil … La parole est fluide et les gestes harmonieux. Chantal captive l’auditoire qui opine du chef pour approuver ou qui s’indigne et se rebelle de ces histoires merveilleuses qui, finalement, racontent la vie.

    Chaque conte était chaudement applaudi. La soirée se terminait par le verre de l’amitié servi avec de délicieuses pâtisseries faîtes maison par les membres des Amis de la Sauveté qui avait initié la soirée. Petit clin d’œil au couple de Baleyssagues venu en voisin se régaler du talent de la conteuse. De bon souvenirs pour le monsieur, lui-même conteur amateur.

     

  • Dropt’Art avec deux artistes confirmés sauvetatois

    Pour la quatrième année, les artistes du Pays du Dropt vous invitent à découvrir leur atelier et pour certains leur invité en ouvrant leurs portes au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’expositions à l’occasion de DROPT’ART du 16 au 25 septembre.
    Les 73 artistes : Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens vous proposent de découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.
    Parmi eux, deux artistes sauvetatois, Audrey BASTARD et Manu HENRION qui se présentent ici.

    Audrey BASTARD

    … « Non loin du canal, la lumière du matin rehausse un temps le jaune de la bannière portée par l’unique servante puis divulgue le bleu du carreau de faïence qui repose sur l’établi. Le sage artisan, lui, polit méticuleusement des lentilles pour lunettes et microscopes sous le regard du dieu qui ne juge ni ne condamne. »
    Daniel KAY, SPINOZA extrait de Tombeau de Jorge Luis Borges suivi de Autres stèles.

    Audrey renouvelle l’expérience de DROPT’ART cette année et pour l’occasion convie la plasticienne Laure NEUMANN. Ces deux artistes confirmées vous proposent de venir apprécier le fruit artistique de leur rencontre qui a conduit à l’élaboration de 2 pièces réalisées en “quatre mains”. Les œuvres, au sens large du terme, sont ainsi collectives et collaboratives, chaque artiste apportant en résonance, savoir-faire, interrogation, accompagnement et éclairage sur le travail de l’autre, et réciproquement.
    Une de ces pièces, immersive, sera présentée à l’atelier. La seconde sera exposée lors du Vernissage du Florilège du 16 septembre à Moustier, dans l’église et la salle des fêtes. Au cours de ce vernissage, Audrey et Laure proposeront alors une performance artistique.

    Pour joindre l’artiste Audrey Bastard : labomarto@audreybastard.fr ou 06 10 68 11 32 – Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Audrey porte le n°4. Adresse : 1245 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt


    Manu HENRION

    Peintre pastelliste abstrait, Manu Henrion ouvrira son atelier et travaillera le pastel en direct. Non pas à la demande mais suivant son inspiration du moment…

    Naissance en 1951. Études en arts graphiques I.A.T.A. Namur , Belgique. Cours de dessin, croquis et peinture à l’Académie Constantin Meunier à Etterbeek (Bruxelles) en 1980 et 1981. Diplômé de l’ Académie des Beaux Arts à Namur : Cours de peinture de et avec Jean-Pierre Gonthier de 1987 à 1988 et de 1998 à 2004. Stages avec Sébastien Delire en 2003 et 2004.​

    “H.uman réinvente la fête, le dérèglement des sens, il peint sur nos murs un fulgurant poème de passion et de fureur de vivre. »

    Ce qu’en dit Louis Richardeau, critique d’art, en mars 2021

    « Une immersion dans la pure nature.

    Loin de l’agitation des médias et de la critique, Manu Henrion peint par passion, par conviction, pour lui et pour celles et ceux qui lui accordent la reconnaissance d’une attention. 

    Lui-même est un contemplatif, savourant le paysage terrestre, céleste, total pourrait-on dire. Rien d’anecdotique dans son approche picturale, une savante décantation, une ultime page comme au premier ou au dernier jour de la création du monde …

    … Ses tableaux sollicitent nos sens comme notre méditation. Face à ses brassages d’espace et de territoire, d’éléments fluides et solides, devant ces architectures fragiles venues du fond des âges, devant ces opéras géants qui soufflent le clair et l’obscur, le doux et le sévère, le fluide et le compact, nous ne pouvons que faire silence et communier avec l’artiste aux murmures de la vie. »

    Pour joindre l’artiste Manu Henrion : manu.henrion@gmail.com – 05 53 83 38 80 ou 06 37 77 99 49 – H-uman.be ou Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Manu porte le n°5. Adresse : 1162 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt

  • Les Gavaches se présentent au cours de La Sauvetat sans Frontière !

    Samedi 17 septembre, l’Association des Amis de la Sauveté conviait les nouveaux résidents sauvetatois à se présenter à travers leur pays ou leur région de France d’où ils sont originaires. C’est avec ces mots que Jacques Foglia, président de l’association, prenait la parole avant de céder la place à Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau qui souhaitait la bienvenue aux nouveaux résidents en leur donnant le nom de Gavache.

    Il était bien sûr indispensable de donner la définition de cette appellation si souvent utilisée dans le village de La Sauvetat du Dropt. Il faut remonter au Moyen-Âge entre le XII° et le XV° siècle pour retrouver ce terme employé pour désigner les étrangers venus de la Saintonge, du Poitou et de la Vendée alors qu’ils étaient appelés par les Seigneurs pour repeupler les régions ruinées par les guerres, les épidémies ou les famines. Comme l’expliquait Jean-Luc Gardeau, si ce terme était péjoratif à cette époque, il est repris aujourd’hui pour les gens venus d’ailleurs de notre village avec respect et de façon tout à fait conviviale. C’est ainsi qu’il leur souhaitait la bienvenue !

    Et la soirée commençait par les exposés Gavaches avec Diane venue de Kettering en Angleterre. Ville du Northamptonshire d’environ 66 000 habitants, qui a vu l’installation des Romains en raison de la présence de minerai de fer dans son sous-sol. Puis l’industrie s’est développée. La ferronnerie, la laine puis l’implantation d’usines dans lesquelles se fabriquaient des bottes et des chaussures. Commerces prospères pendant les guerres puisqu’on y fabriquait les bottes des soldats mais qui déclinaient jusqu’à fermer durant les années 70 en raison d’une importation de bottes et chaussures moins chères de l’étranger. Diane associait alors l’histoire des usines de chaussures de Kettering avec celle des usines de chaussures de Miramont de Guyenne qui connut le même au cours de la même période.

    Ensuite, Houria prenait la parole. Née à Paris dans le 13°, comme son nom ne l’indique pas, Houria, de père algérien et de mère belge, maman de 4 beaux garçons a décidé de se rapprocher de ses petits enfants bordelais. Jeune retraitée de l’enseignement, Houria qui aimait transmettre a finalement fui un métier qui ne ressemblait plus à celui qu’elle aimait tant. Installée à La Sauvetat depuis 2 ans, elle se consacre à sa passion pour la création et ouvrira les portes de son atelier d’art le dimanche 2 octobre. Peinture, modelage et céramique seront exposés. Il vous sera possible de vous exercer à une technique ou d’assister à une démonstration artistique.

    En suivant, départ pour les Pays-Bas avec Rinus, vêtu d’une chemise orange, couleur identitaire de son pays. Installé depuis quelques années sur une petite exploitation agricole sur laquelle il élève des moutons et produit du miel, Rinus raconte sa vie aux pays des digues et des tulipes, fait le tour des nombreux métiers qu’il a exercé pour en revenir toujours à sa passion qui est la musique. Il invitait d’ailleurs les spectateurs à reprendre les karaokés qu’il organise aux bar-tabac-restaurant des Fées Gourmandises dès le vendredi 30 septembre.

    Le voyage se poursuivait très loin puisque Lynda la britannique nous emmenait en Inde et plus précisément à Jaipur où elle exerçait pendant de nombreuses années le métier d’ergothérapeute. Métier difficile puisqu’elle côtoyait de nombreux meurtris de la vie, des handicapés souvent privés de plusieurs membres pour lesquels étaient fabriqués des tricycles adaptés.
    Venue il y a 16 ans en France pour visiter son frère qui vivait à Eymet, elle réalisait qu’il lui serait possible de vivre dans le secteur tout en poursuivant son rêve de travail en Inde. Après avoir restauré et vécu dans une maison à Lavergne, elle décidait de chercher un antre plus petit et cosy. C’est par hasard en emmenant son jeune teckel faire la connaissance d’une jeune chienne de même race chez ses boulangers vivant à La Sauvetat qu’elle entrait dans la maison où elle réside depuis maintenant 7 ans !

    Après les Pays-Bas, passage par la Belgique avec Léandre et Éléanore respectivement âgés de 13 et 11 ans. Un bel exposé où l’on apprenait la vie trépidante et festive de la ville de Liège où ils sont nés ainsi que leur frère et sœur avant de s’échapper vers la campagne française pour avoir une vie plus calme et équilibrée. Il y a 7 ans, c’est après avoir visité une trentaine de maisons en quelques jours que leurs parents Stéphanie et Hugues décidaient de poser leurs bagages à La Sauvetat. Depuis, ils ont créé la boutique de jeux Accordons-Nous et sillonnent marchés et fêtes locales pour des rencontres ludiques qui réunissent adultes et enfants.

    La soirée se poursuivait en accueillant Katia la Russe. Née à Moscou, fille et petite-fille de diplomate ayant décroché un diplôme d’architecte à Moscou puis ayant fait des études linguistiques à Genève où elle avait suivi ses parents, Katia, passionnée d’histoire d’art et d’architecture présentait les monuments de sa ville natale et les lieux qu’elle fréquentait en expliquant que malgré le rideau de fer, elle avait accès à un cinéma qui diffusait les films du monde entier où elle découvrait petite les Walt Disney puis plus tard, les œuvres de Fellini ou les westerns ! C’est à Genève qu’elle rencontrait son mari français et qu’après de nombreuses années de voyage à bord d’un voilier, le couple posait ses valises à La Sauvetat grâce à la découverte de la région par un ami lot-et-garonnais.

    Puis, une « vieille » Gavache se levait à la grande surprise de son époux pour raconter à l’assemblée le pourquoi de sa vie sauvetatoise. Régine, jeune fille de La Roquille en Gironde, racontait le jour de ses fiançailles avec Jean-Pierre, Jojo pour les intimes, et la question souvent posée des deux familles : « A quand le mariage ? » à laquelle était inlassablement répondu « Nous ne savons pas !« .
    Mais 15 jours après, Jojo le boucher revenait voir sa belle alors secrétaire chez un notaire pour lui dire : « Il faut que l’on se marie ! J’ai acheté une boucherie à La Sauvetat !« .
    C’est ainsi que Régine dévoilait aux spectateurs des photos de mariage et de leur jeunesse. Elle en profitait pour justifier une démarche parfois hésitante dans les rues du village, non pas due à un état d’ivresse mais à la maladie de Parkinson.

    La soirée se terminait par un retour au Royaume-Uni avec le couple formé de Jo-Ann et Doug. Né en Écosse où il résidait jusqu’à l’âge de 17 ans avant de s’engager dans la Marine Royale, Doug rencontrait Jo-Ann en Angleterre. Ils ont déménagé plusieurs fois de la Cornouaille plus au centre du pays et montrait de belles photos de campagne vallonée et verdoyante ainsi qu’une ruine de château magnifique. C’est avec le désir de vivre en France au sein d’une communauté sans être isolés à la campagne qu’ils posaient leurs valises dans le village de La Sauvetat, dans la belle maison renaissance de l’Avenue de Grammont où ils accueillent des touristes dans leurs magnifiques chambres d’hôtes de la Maison de la Tour.

    Après avoir écouté ces morceaux de vies, les spectateurs se dirigeaient vers une table garnie de douceurs faîtes par les Gavaches suivant les traditions du pays qu’ils représentaient. Une belle découverte de saveurs très appréciée tandis que d’autres allaient observer les objets installés sur les tables où le fin service à thé en porcelaine britannique côtoyait le samovar russe, où les tabliers de boucher se dressaient derrière les sabots de Hollande et où trônait bien sûr la photo de la Reine Elizabeth d’Angleterre …

    Jacques Foglia reprenait la parole pour remercier les participants, parler du plaisir de cette rencontre et annoncer que d’autres dates seraient programmées pour apprendre à connaître les Gavaches, ces gens venus d’ailleurs résider dans notre village.

  • DROPT’ART 2022, des ateliers d’artistes ouverts au public

    Des artistes dans votre village

    Dix jours de balades en Pays du Dropt, sur nos routes de campagne, au rythme des ateliers d’artistes.
    Au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’exposition vous ouvrent leurs portes.

    Vous y rencontrerez les 73 artistes et découvrirez leurs œuvres, leurs techniques, leur univers…

    Pour la quatrième année, les artistes du pays du Dropt vous invitent à découvrir leurs ateliers et leurs invités en ouvrant leurs portes.
    Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens, graveurs, mosaïste, designer, calligraphe, assembleur, bricoleuse, artiste visuel et textile vous proposent de
    découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.

    Des vernissages, des rencontres, des performances et des concerts sont programmés sur les différents sites tout au long de la manifestation.

    Ouverture du Dropt’Art

    Vernissage du florilège – Vendredi 16 septembre 2022 à 18h30 – Salle des fêtes et église – Bourg – 47120 Moustier

    Ouverture des Ateliers

    Du samedi 17 au dimanche 25 septembre – Tous les jours de 10 heures à 19 heures – Entrée libre et gratuite

    Deux artistes sauvetatois

    A découvrir plus avant dans un article précédent, Audrey BASTARD et son invitée Laure NEUMANN et Manu HENRION, dont les ateliers respectifs sont situés Route de la Tuilerie à La Sauvetat du Dropt.

  • Info école : de nombreuses activités ces dernières semaines

    Explications et photos des activités de la classe de CE2 / CM1 de la professeur des écoles de La Sauvetat du Dropt, Carine Paillé.

    Opération basket-école

    L’opération basket-école est un projet d’initiation au basket dans le cadre d’un partenariat entre l’Éducation Nationale et la FFB. Rendue possible grâce au concours de Vianney Cardoit, éducateur sportif au club de Lévignac de Guyenne venu pour la classe de La Sauvetat faire 6 séances d’initiation au basket. Ces séances devaient aboutir à une rencontre entre toutes les écoles du secteur participant à l’opération. Rencontre malheureusement annulé pour la classe de Carine Paillé en raison du COVID !

    Voyage scolaire à l’Airial de Sauméjan

    Un voyage de deux jours sur le thème des arbres et de la forêt à l’Airial de Sauméjan dans notre département du Lot-et-Garonne. Les élèves voyageurs étaient ceux des classes de La Sauvetat du Dropt et de Pardaillan, des CE2 au CM2.
    L’objectif était de découvrir, à travers une balade en forêt, la richesse du milieu forestier et son fonctionnement.
    Encadrants et élèves ont fait une course d’orientation et du Land Art. Ils ont découvert la vie d’autrefois dans un airial landais en visitant la maison d’un résinier pour découvrir le métier de gemmeur. Ils ont aussi pu s’initier aux échasses, seul mode de déplacement des anciens dans les marécages.

    La première journée se terminait par une boom des enfants !

    Au cours du deuxième jour, le groupe découvrait l’utilisation de la forêt et des arbres, celle des loisirs. Cette journée sportive avait pour objectif le dépassement de soi. Les enfants ont pris beaucoup de plaisir tout en faisant preuve de courage.

    Accueil des CE1 d’Auriac sur Dropt

    Vendredi juin, jour de la fête des écoles, la classe de Carine Paillé accueillait les élèves de CE1 de la classe d’Auriac sur Dropt. Ils venaient découvrir leur future école. A cette occasion, des ateliers ont été organisés avec Hélène, la cantinière, pour la préparation de brochettes de légumes prévus pour l’apéritif de la fête.

    Fête des écoles du RPI Vallée du Dropt – Vendredi 24 juin

    Le vendredi 24 juin, les écoles du RPI Vallée du Dropt se retrouvaient sur la Prairie des Croquants à La Sauvetat du Dropt à l’occasion de la fête des écoles. L’Association des Parents d’Élèves (APE) proposait des jeux, des stands de maquillage et des barbes à papa dès 18h. Les élèves présentaient leur spectacle et la journée se terminait par un repas paëlla de l’APE.

  • « Réalise ton Big Dream », une conférence-débat ce samedi 2 juillet

    Anne Lesimple, infirmière libérale et conseillère municipale de La Sauvetat du Dropt recevra Sophie LION, qui est aussi sa belle-fille, pour une conférence-débat à l’occasion de la sortie de son livre « Demande à l’univers et réalise ton BIG DREAM » le samedi 2 juillet dans son antre baptisé « Le Séchoir ».

    En savoir plus sur Sophie LION

    Aujourd’hui très active et reconnue, Sophie qui perd son emploi de directrice marketing aux US en 2008 revient à Bordeaux, sa ville natale, avec sa famille où elle connaîtra une longue période de dépression et de doute. Après avoir monté une épicerie fine en ligne, c’est finalement un livre donné par une amie qui servira d’électrochoc à Sophie « Plus malin que le diable », de Napoléon Hill. C’est donc à l’âge de 40 ans que Sophie suit de nombreux coachings qui lui servent de thérapie. Après une retraite au Japon avec des Coachs Internationaux, elle décide ensuite d’oublier ses peurs et de passer à l’action pour aider un maximum de personne.
    Sophie aime inspirer les autres. Elle donne des cours dans les écoles de commerces Kedge, Inseec …, des conférences, des séminaires et participe à de nombreuses actions pro en tant que bénévole. Sa passion est d’aider à clarifier la vision de celles qui font appel à ses services, à devenir plus efficace et à gagner en leadership !

    « Sa mission est d’impacter et d’inspirer plus de 100 000 femmes à développer une entreprise profitable au service de leur vie.
    Sophie est franco-américaine. elle met son expérience d’entrepreneuriat en France et aux USA, de Coach Professionnel Certifié ICF International, d’investisseuse en immobilier rentable, auprès de ces femmes, les aidant à relier Business, Abondance, Spiritualité et Unicité. »

    Conférence-Débat

    Pour rencontrer Sophie LION et débattre de sa vision de la vie entrepreneuriale, rendez-vous au Séchoir chez Anne Lesimple à La Sauvetat du Dropt le samedi 2 juillet à 18h30. Il faut s’inscrire auprès de Anne au 06 81 85 99 26.

  • Une jeune sauvetatoise remporte le Lauzun d’Or

    A La Sauvetat du Dropt, nous connaissons bien la famille Noël grâce au dynamisme des parents, professionnels du jeu de société que l’on retrouve sur les marchés du secteur et dans tous les villages alentours pour des rencontres ponctuelles.

    Stéphanie et Hugues ont 4 enfants, 2 garçons et 2 filles, tous scolarisés à la maison. C’est lors d’une visite à la bibliothèque de Miramont qu’Éléanore, 11 ans, qui lit et écrit beaucoup, s’est intéressée à l’affiche annonçant le Concours Contes et Nouvelles organisé par la CCPL pour la 19ème année. Le thème : MASQUES !

    Eléanore concourait dans la catégorie « primaire » et devait produire un conte illustré de 4 pages maximum.

    Son histoire : « La magie perdue »

    « Il était une fois, un royaume magique, ou vivaient tous les êtres fabuleux : les licornes, les fées, les lutins…
    Tous les pouvoirs étaient réunis dans un seul masque, qui donnait à tout le monde les pouvoirs qu’ils avaient besoin.

    Mais un jour, un lutin nommé Crados vint voler le masque. Le monde vécut de très nombreuses années sans magie.
    Un jour une petite fée, du nom de Mia, décida de partir à la recherche du masque.
    Elle se prépara, dit aurevoir à ses parents et, décidée, s’en alla. En chemin, elle croisa Nola.

    Nola était une jolie licorne au pelage blanc, qui n’avait malheureusement plus de pouvoir dans sa corne. C’était aussi la meilleure amie de Mia.

     » Où vas-tu, Mia? lui demanda la jolie licorne.
    – Je vais chercher le lutin Crados. lui répondit Mia. Veux-tu m’accompagner ?
    – Oh oui! Je veux bien « lui répondit Nola. Et elles s’en allèrent. Elles marchèrent longtemps, traversèrent de nombreux pays.

    Elles ne trouvèrent pas Crados. Un jour, elles virent une petite maison et décidèrent d’y entrer.

     » Maman! Maman! Nous avons des invitées! cria une petite elfe.

    Ho! Entrez donc. Il fait si froid dehors, leur dit la vielle dame.
    – Bonjour madame. dit Mia. Nous ne voulons pas vous déranger, mais nous sommes à la recherche de Crados. Sauriez-vous où il habite?
    – Cra…CraCraCraCrados…parvint elle à dire, horrifiée
    – Oui madame, reprit Nola, nous voulons lui reprendre le masque.
    – Ho maman! Puis-je les accompagner chez Crados notre voisin? demanda la jeune elfe.
    – Voyons Nancy! C’est beaucoup trop dangereux!
    – S’il-te-plait! supplia Nancy
    – Bon d’accord…Vous partirez demain matin. Maintenant, tout le monde au lit! »

    Le lendemain, Nancy fut la première debout. Elle preta des habits neufs à Mia. Elles partirent aussitôt.

    « Je suis contente de pouvoir venir. Se réjouit Nancy.
    – Je suis contente que tu viennes, rigole Mia.
    – J’aurais aimé dormir, soupire Nola. »

    Soudain elles virent un énorme laboratoire:

    « C’est le labo du scientifique Romain. Il cherche un moyen pour recréer un masque. Je suis sûre qu’il voudra bien nous aider », expliqua Nancy.

    Elles entrèrent et virent un homme aux cheveux blanc en pétard accroché au mur qui se débattait:

    « Romain! cria Nancy. On va t’aider! « Enfin libéré, Romain expliqua:
    « Crados est venu et il m’a volé mes potions! Il faut l’empêcher de les utiliser »

    Ils coururent en direction du labo de Crados, se cachèrent et observèrent l’homme à longue barbe. « Le monde est à moi » ricanait-il.

    Alors, Mia et Nola allèrent discrètement derrière Crados, qui ne les vit pas, et le firent tomber.
    Nancy s’empara du masque et ils s’en allèrent:

    « Vite, il faut aller vers l’arbre magique, mettre le masque et toute la magie reviendra! » dit Mia.

    Arrivés à l’arbre ils mirent le masque et un éclair multicolore envahit le monde! La magie revint et tout le monde vécut heureux…tous sauf…

    Crados en prison! »

    Voir le conte dans son intégralité avec les jolies illustrations d’Eléanore. La magie perdue – Texte et illustrations

    Tous les résultats du Concours Contes et Nouvelles de la CCPL

     

  • L’Art Voyageur en Vallée du Dropt, les œuvres sont exposées jusqu’à fin juin


    C’est sur l’impulsion de l’Office de Tourisme des Pays de Lauzun et de Duras ainsi que de l’Office Culturel du Pays de Duras que débute, ce samedi 30 avril, l’événement de l’Art Voyageur en Pays du Dropt.

    Pour notre village de La Sauvetat du Dropt, l’artiste Sarah Wjuniski a choisi de tricoter sur le Pont Roman. Pour rajouter de la couleur dans le paysage et mettre en lumière ce bel élément du patrimoine.

    8 artistes – 9 lieux en Vallée du Dropt !

    – Duras
    – Moulin de Cocussotte, Saint Pierre sur Dropt
    – Moulin du Dropt, Monteton
    – Maison Marguerite Duras – Au Platier, Pardaillan
    – Halle aux grains, Allemans du Dropt
    Pont Roman, Sauvetat du Dropt
    – Église Sainte Marie, Miramont de Guyenne
    – Église Notre Dame, Bourgougnague
    – Lac de Lauzun

  • Une étape de l’Art Voyageur en Vallée du Dropt

    Article et photo de Patricia Paties-Cassol, correspondante du Journal Sud-Ouest – Parution du 22 mai sous le titre « Le Pays de Lauzun, étape de l’Art Voyageur, une itinérance artistique.« 

    « Programmé jusqu’au 30 juin, l’Art voyageur en Vallée du Dropt avait rendez-vous en Pays de Lauzun. Samedi 14 mai, cette itinérance artistique calquée sur la Véloroute s’est arrêtée à Lauzun. Une vingtaine de personnes, venue à vélo ou à pied, s’est retrouvée au lac devant la sculpture de Xarli Zurell, pour démarrer le parcours jusqu’à Bourgougnague.

    À l’église Saint-Laurent, sont à découvrir les originales œuvres de Quentin Faugeras, inspirées par l’art pariétal et rupestre (visibles les samedis et dimanches en mai et du vendredi au dimanche en juin).

    Un point café avait été organisé par l’Office de tourisme du Pays de Lauzun avant que les divers partenaires ne prennent la parole. Jean-François Blanchet, président de l’Office de tourisme de Duras, partenaire de cette itinérance, et sa collègue Sylvie Farbos pour l’Office du Pays de Lauzun, les élus Émilien Roso, Daniele Dhelias se sont tous félicités de cette opération qui ne peut être que bénéfique pour les deux pays, en faisant valoir les sites et les paysages en y associant ainsi la culture, tant pour les touristes que pour les locaux. Les deux pays étant particulièrement bien adaptés à un tourisme familial et maintenant possiblement sportif avec le cheminement de la véloroute. »

    9 sites et 9 œuvres à découvrir entre Pays de Lauzun et Pays de Duras – Jusqu’au 30 juin
  • Expo d’Audrey Bastard à Duras, une deuxième chance …

    Photos de Martine Brosse le soir du vernissage et de André Guillaume pour Objectif Duras.

    Plus qu’une semaine pour voir l’exposition d’Audrey Bastard invitée à la galerie d’Un P’tit Vers de Dropt, au 23 rue Paul Persil à Duras. Profitez-en pour rencontrer l’artiste et son travail.

    «Je voudrais que cette exposition dure encore et encore mais je dois aussi laisser la place. Je ne me lasse pas d’échanger avec le public sur mon travail. Et comme exposer est une chance et que tout le monde ne peut pas s’acheter une pièce unique certifiée, pour l’occasion de l’expo j’ai fait tirer à la giclée (technique d’encrage spécifique au dessins d’art) 30 exemplaires numérotés et signés par mes soins dont un détail du dessin original a servi pour réaliser l’affiche de l’expo.

    Et pour ceux qui le souhaitent, je fête la fin de mon exposition le vendredi 06 mai à partir de 18h00 au P’tit Vers de Dropt. » Audrey Bastard.

    Commentaire d’une admiratrice lors du vernissage du 8 avril.

    « J’ai beaucoup voyagé dans les œuvres d’Audrey ce soir … dans le monde, dans les corps, dans les limbes et dans les émotions … » Anne Lesimple.