Photos de Germain Sauron et Jean-Paul Mothes, tous deux adjoints à la commune de La Sauvetat du Dropt.
Mercredi 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie suite aux accords d’Evian du 18 mars 1962, la municipalité de Miramont de Guyenne invitait à la commémoration pour la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Parmi les anciens combattants présents, Monsieur Bilquez de La Sauvetat du Dropt recevait la médaille d’honneur de reconnaissance de la nation aux anciens d’Algérie.
Rappel historique sur la guerre d’Algérie et les accords d’Evian
La guerre d’indépendance de l’Algérie éclate le 1er novembre 1954 avec la Toussaint rouge, une série d’attentats commis par le FLN (front de libération nationale) qui souhaite émanciper le pays de la présence française. L’Algérie est en effet une colonie française depuis 1830.
Cette guerre s’achève le 18 mars 1962 avec les accords d’Évian issus de négociations visant à rétablir la paix en Algérie. C’est à partir du 20 mai 1961, à Évian, que des rencontres ont lieu entre la France et les plénipotentiaires du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
S’ensuit un long et difficile processus de négociations pour sortir d’une guerre de décolonisation. Les discussions sont accélérées par l’aggravation du conflit et la vague d’attentats perpétrés par l’organisation de l’armée secrète (OAS).
Le 18 mars 1962, à l’Hôtel du Parc d’Évian, des accords sont signés par Louis Joxe, ministre français chargé des questions algériennes, et Krim Belkacem, chef de la délégation algérienne représentant du GPRA.
Le soir du 18 mars 1962, le général De Gaulle annonce la signature des accords d’Évian qui se traduisent dès le lendemain 19 mars à midi par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien.