Photos de Martine Brosse, conseillère municipale à La Sauvetat du Dropt. Informations de Jean-Luc Gardeau, Maire du village.
Seconde Guerre mondiale de 1939-1945
L’invasion de la Pologne par Hitler en septembre 1939 déclenche la Seconde Guerre mondiale. Le conflit, principalement européen à l’origine, s’élargit à l’échelle mondiale avec l’intervention japonaise contre Pearl Harbor et l’entrée en guerre des Etats-Unis. Cette « guerre totale » mobilise l’ensemble des ressources économiques des différents belligérants et fait 50 millions de morts, majoritairement des civils.
Elle se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945 au lendemain de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims en laissant un bilan sans équivalent dans l’Histoire avec plus de cinquante millions de morts militaires et majoritairement civils (400.000 Américains, autant de Britanniques, 600.000 Français, 50 000 Canadiens, huit millions d’Allemands, dix à vingt millions de Soviétiques etc).
Commémoration sauvetatoise et pertinentes réflexions d’enfants
La cérémonie du 8 mai commémorant l’armistice de la seconde guerre mondiale s’est déroulé à La Sauvetat du Dropt en petit comité. Parmi l’assistance, un ancien combattant et porte drapeau ainsi que le Colonel Stéphane, venu en voisin. Après le discours prononcé solennellement par le Colonel Stéphane vînt le temps du recueillement lors du dépôt de la gerbe conjointement avec Monsieur le Maire devant le monument aux morts.
Un vin d’honneur fut servi à l’issue de la cérémonie. Jean-Luc Gardeau, Maire, en profita pour parler avec ses administrés, notamment avec cette jeune maman sauvetatoise d’origine belge, accompagnée de trois de ses enfants. Discussion amusante mais enrichissante lorsque Léandre, l’aîné des enfants, lui demanda pourquoi il n’y avait pas un monument aux morts pour chacune des guerres et lorsqu’il affirma qu’il fallait changer la photo du président de la salle du conseil où tous étaient réunis!
En cette année électorale, nous retiendrons que le devoir de mémoire fut respecté comme il se doit puis commenté par l’implacable logique enfantine.