Du rire et de l’émotion pour cette soirée de projection
Pour cette deuxième séance, l’Atelier Mémoire des Amis de La Sauveté est à classer parmi les manifestations très appréciée. C’est sur une idée du club photo Objectif Duras, alors présidé par Michel Michelot, et le travail de montage de Francis Secco, membre du club et sauvetatois, qu’un premier rendez-vous avait réuni du monde en octobre 2017. Ce 20 octobre 2018, le diaporama retraçant une partie de l’histoire contemporaine du village a fait se déplacer des sauvetatois résidents ou qui le furent du temps de leur jeunesse.
La présidente des Amis de La Sauveté, Francine Pandolfo, est aussi l’animatrice de ces soirées puisqu’elle est née dans le village voilà plus de sept décennies. Et bien qu’elle ne cédât point son micro, enthousiasmée par l’intérêt ressenti dans la salle, elle fut largement secondée par tout ceux qui se retrouvèrent sur les photos et qui, tant bien que mal, réussirent à nommer tous les élèves qui fréquentaient alors l’école. Parmi eux, mais nous parlons là d’une époque récente, Jean-Luc Gardeau, actuel Maire de La Sauvetat du Dropt que l’on retrouvait quelques photos plus tard en guitariste de rock dans un groupe au look très british.
Au cours de la soirée, on vit se dérouler les fêtes du village où se rassemblaient beaucoup de monde. Le comice agricole, les concours de pêche à la ligne, la course aux canards dans le Dropt qui engendra les rires de l’assistance à la vue des jeunes gars en maillot, la fête des chars fleuris avec un hommage particulier à Jean Guillerm en présence de ses 3 enfants venus pour l’occasion, les landies en costume blanc … Les équipes de foot des débuts, les travaux dans l’Avenue de Grammont à la fin des années 90, de nombreuses photos du village autrefois, avant 1917 puisque l’église possédait ses clochetons puis après cette date puisqu’ils furent emportés par un ouragan, l’ancienne halle en bois remplacée par une halle en fer puis par un espace vert et un parking, La photo de Pascal Jolibert, en tablier blanc devant la boucherie familiale, la tragédie du moulin racontée avec émotion par Jean-Pierre Ménini qui avait 9 ans en 1952 et qui fut témoin du dramatique accident qui coûtât la vie du meunier de l’époque alors très actif pour la commune. Les commerces plus nombreux qu’aujourd’hui, le bar-restaurant de la Paix qui, s’il a changé de nom, n’en reste pas moins au même endroit, la gare et son restaurant situés sur la commune d’Agnac pourtant, le poste électrique imposant déjà… Plus de deux heures de souvenirs qui se poursuivirent autour d’un verre et de pâtisseries.
L’association des Amis de La Sauveté tient à remercier Francis Secco et le club Objectif Duras pour leur aide précieuse. Ainsi que tous les acteurs improvisés de la soirée qui ont spontanément pris la parole pour faire part de leurs souvenirs. Une soirée qui pourrait se reproduire l’année prochaine si des photos encore cachées ici et là étaient prêtées à l’association le temps de les scanner. Pensez-y …