« La déchèterie ouvre après un long chantier« , article Sud-Ouest de Patricia Paties-Cassol paru le 15 mai 2019.
La déchèterie ouvre après un long chantier
Après 18 ans de bons et loyaux services, la déchetterie de Favard a laissé place ce lundi à sa remplaçante. Construite en 2001 après que la Communauté des communes du Pays de Lauzun a pris la compétence des ordures ménagères et installé le tri sélectif en points d’apports volontaires, sa fréquentation ne cessera de croître. Avec 45 000 passages par an soit 146 par jour avec des pics à 240 alors qu’elle était prévue initialement pour 200 passages…semaine, la désormais ancienne déchetterie était pour le moins engorgée et déclarée dépassée voire dangereuse, même si aucun accident n’y a jamais été répertorié.
Première dans le département
Bâti tout à côté, sur un terrain de 1000m2 cédé gratuitement par la commune de Miramont, le nouvel équipement d’un modèle innovant et performant, de type à plat et circulaire, comporte de nombreux atouts. Doté de différentes zones de dépôt très accessibles et lisibles, de compacteurs, de plateformes pour les déchets verts et les gravats, de zones de recyclage, ce nouvel équipement fait le pari de la modernité. Selon Jacques Poujade de Terroirs et Communautés, le bureau d’étude spécialisé dans le traitement des déchets en charge de ce projet: »La fluidité et la sécurité y seront assurées », et en outre « On ne devrait pas y faire la queue ». Et cocorico pour la CCPL, qui se retrouve à la pointe du traitement des déchets puisque seules trois déchetteries sont ainsi équipées en Nouvelle Aquitaine et la première dans le département.
Les élus ont tous eu à cœur de se féliciter de cette réalisation tout comme Val’orizon, qui possède la compétence traitement des déchets du site depuis janvier dernier, par la voix de son vice-président, Jean-François Sauvaud. Pour Jean-Luc Gardeau, vice-président de la CCPL en charge de l’Environnement « ces onze mois de chantier sont un investissement et une étape dans la mise en œuvre de notre politique environnementale ». En effet, absorber, valoriser et ainsi améliorer la qualité du tri reste toujours un enjeu de taille pour en limiter les coûts de traitement. Tout en sachant que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.