• Le pèlerinage de Martine se poursuit et s’achève bientôt, elle est en Dordogne …

    Ceux qui la connaissent bien s’en doutaient, Martine en pèlerinage sur la Via Arverna depuis plus de 15 jours pour relier Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt, avait les pieds si douloureux en fin de semaine dernière qu’elle pensait peut-être stopper la route à son arrivée à Rocamadour. Bien évidemment, après une journée de repos bienvenue chez des amis dans ce beau village du Lot, elle reprenait la route après avoir badigeonné ses pieds d’une crème antibiotique et appliqué de gros pansements « rembourrés » !  Nous reprenons le périple avec elle en suivant les commentaires laissés sur son carnet de bord via sa page Instagram appelée bien sûr EULTREIA.

    Jour 19 (10/07) : Aujourd’hui, repos chez mes amis. J’ai assisté à une opération de cavage, c’est à dire, recherche de truffes par une chienne cocker anglais. La truffe aestivumes, la blanche d’été. 180 g récoltés ! Demain, je repars vers Souillac. J’ai racheté des pansements « rembourrés » 😉

    Jour 20 (11/07) : Reprise en douceur. Les pieds ont l’air de tenir. Direction Souillac, je retrouve la coquille.
    Partie dans la brume, arrivée à l’abbaye de style byzantin de Souillac. Sur la place, exposition de vieilles voitures, la plus ancienne datant de 1939, une traction cabriolet. Demain direction St Julien de Lampon.

    Jour 21 (12/07) : Souillac – St Julien de Lampon. Partie sous une pluie intense, arrivée à peu près au sec et maintenant, il tombe encore des cordes ! Peu de photos aujourd’hui, pas un temps à mettre un appareil dehors ! Espérons que demain sera meilleur, l’étape est longue …

    Jour 22 (13/07) : 21ème jour de marche (Martine ne compte pas la journée de repos) entre St Julien de Lampon et Castelnaud-la-Chapelle. Longue étape qui a commencé sans pluie. Par moments, de gros nuages s’ammoncellent mais cela sera à la fin que le déluge tombera ! En attendant, toujours de beaux paysages. Du maraîchage entre les noyers, le four communal, l’arrivée sur Domme, la vue sur la Dordogne et enfin, au loin, le Château de Castelnaud ! Le drapeau du Seigneur flotte au vent, mais, je ne serai pas hébergée là-haut 😉

    Jour 23 (14/07) : Ce matin, direction Belvès. La pluie est tombée cette nuit. Au petit matin, la brume. Même si je ne veux pas écouter la pluie tomber, je la sens … Accalmie avant Belvès perchée sur son rocher. 17h, le soleil arrive mais attention, gros nuages …

    Jour 24 (15/07) : Belvès – St Avit Senieur. Belle étape tranquille sous un petit crachin qui me tiendra compagnie. Mais on peut « péter tranquille au nord » … ailleurs, je n’ai pas eu plus d’indications précises 😉 Passage par Cadouin et sa belle halle. Puis St Avit où l’on passerait des heures dans ses murs. Classée quand même au patrimoine mondial de l’Unesco. Pour ceux qui sont du coin, visite aux flambeaux ce dimanche 18. Qu’on se le dise !

    Jour 25 (16/07) :Avant dernière étape. Pas très longue et sous le soleil … Enfin, partir sans kway ! Beaumont du Périgird en haut du chemin. Encore un très beau village où il faut noter que les cafés sont ouverts de bonne heure ! Le chemin continue entre une haie de tournesols ou bordé par les blés. Je bifurque un peu avant Issigeac pour me rendre chez l’amie qui m’héberge. Une grande maison au bout d’une allée …

    Suivant le carnet de bord, Martine devrait arriver dans son village de La Sauvetat du Dropt demain samedi 17 juillet en fin d’après-midi. Le premier arrêt est prévu à la Mairie où Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau doit apposer le tampon sur sa CREDENCIAL, attestant de cette dernière étape du pèlerinage …

  • Martine sur son chemin … semé d’embuches et d’ampoules !!!

    Martine poursuit difficilement le chemin qu’elle a commencé il y a déjà 2 semaines en partant de Clermont-Ferrand. Le mauvais temps rend les chemins boueux voire impraticables ! Elle qui préfère les arpenter avec des sandales de marche se retrouve avec les gros godillots aux pieds. Parce qu’une des sandales a rendu l’âme et parce que les chemins sont vraiment glissants en raison des fortes pluies qu’elle rencontre depuis le départ. Résultat, ses pieds sont meurtris. Elle ne sait pas si elle poursuivra la route après Rocamadour …

    Voici le carnet de bord que Martine tient sur son compte Instagram au jour le jour …

    Jour 12 (03/07) : Aujourd’hui, petite étape de Saint Jacques des Blats à Vic sur Cère. Beaucoup de pluie donc peu de photos ! Avant de partir, j’ai visité l’église de Saint Jacques des Blats dont voici une anecdote assez incroyable. En 1962, le prêtre du village a réussi à faire venir l’archevêque de Saint Jacques de Compostelle dans son petit village de 339 âmes !!! Des tableaux témoignent de ce moment quand même extraordinaire.

    J’ai préféré marcher sur la route plutôt que dans les chemins boueux. Arrivée dans la chambre, la pluie s’est arrêtée !

    Jour 13 (04/07) : Vic sur Cère – Aurillac. 7h15, il tombe des cordes ! Je me remonte le moral en prenant une seconde tartine. Mais finalement, quand je pars, la pluie s’est calmée. Pas pour longtemps et cela joue au yo-yo un certain temps. Les chemins sont toujours aussi délavés ou deviennent carrément ruisseaux qu’il faut passer à gué ! Le vent se lève et chasse les nuages. L’Espagne est encore loin mais vers 13h40, j’aperçois Aurillac dans le fond. Il faudra encore un certain temps pour y arriver et trouver l’endroit où je dois coucher. Maintenant, avec mon téléphone moderne, c’est évidemment plus facile 😉

    Jour 14 (05/07) : Aujourd’hui, étape très longue d’Aurillac à Laroquebrou. Le temps est maussade en partant. Je mets 1 heure pour sortir complètement de l’agglomération d’Aurillac ! Ensuite, sentiers boueux à souhait ! Quelqu’un en a même perdu sa coquille ! Le soleil arrive vers midi, d’autres ampoules aussi !!! Heureusement, j’ai fait le plein de pansements. Problème pour demain … pluie prévue et dans ce cas, le 1er tronçon de 8 kms est fortement déconseillé ! Que faire ???

    Jour 15 (06/07) : Laroquebrou – Camps Saint Mathurin. Hier soir, en lisant ce que l’étape me réserve, surprise ! Je ne peux pas m’aventurer sur le 1er tronçon ! Passages délicats, parfois escarpés, parfois glissants. Avec toute cette eau qui ruisselle, je ne veux pas prendre de risque. Alors, 7h, je suis au café (chocolat chaud) dans l’hypothétique espoir qu’un conducteur aille vers Camps. Que nenni ! Alors … la route ! On ne peut pas dire qu’elle soit trop fréquentée ! Mais la Providence ! 2 jeunes partant travailler sur le gros chantier EDF et connaissant parfaitement le coin me déposent à une autre jonction du sentier. Et c’est reparti ! Soirée au camping, dans un mini chalet avec le lac en face …

    Jour 16 (07/07) :Depuis Camps Saint Mathurin, je pars vers Bretenoux. Je suis dans une nouvelle région, cela se sent, même les vaches ont changé 😉 De très belles maisons encore, des trompe-l’œil géniaux dans le village de Cornac ! Bretenoux est une bastide et dans ma chambre, j’ai rigolé en voyant ce petit plateau (nous attendrons le retour pour comprendre le risible du petit plateau …) … Les pieds souffrent toujours autant, à Rocamadour, je ferai le point …

    Jour 17 (08/07) : Étape vers Carrenac. Partie à 8h par la route pour économiser mes pieds, j’ai aperçu au loin le chateau de Castelnau. Cela m’a permis de visiter ce beau village de Carrenac. Ses belles maisons, son cloître, son château … Peu de touristes en ce début juillet, une seule pélerine !!!

    Jour 18 (09/07) : Arrivée à Rocamadour. Étape tranquille, de beaux chemins, des champs de lavande et des cigales qui chantent. Toujours autant d’émotions en voyant au loin ce site accroché à sa falaise. Entrée par la porte Sainte, montée des marches, tout un rituel qui fait monter la tension. Ce soir, je suis chez des amis. Repos demain samedi et dimanche, je repars direction La Sauvetat …

     

  • Deuxième semaine pour les pélerines sauvetatoises : Martine poursuit sa route, Anne vient de s’incliner devant la Vierge Noire de Rocamadour !

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Nous suivons les étapes de Martine via Instagram sur sa page Eultreia. Quel plaisir de suivre l’évolution … physique et mentale du pèlerinage … Et puis, il y a toujours ces pierres posées sur les cairns qu’elle rencontre en chemin. Pour Tom et Élisa …

    5ème jour (26/06) : Jumeaux-Brioude. Étape sous le soleil. Je suis passée dans la Haute-Loire. Villages médiévaux avec des portes magnifiques, des vaches très curieuses et une maison avec dortoir comme je n’en avais jamais vu …

    6ème jour (27/06) : Brioude-Blesle. Longue journée avec chaleur humide (bonjour les pieds !) de plateaux en châteaux et du vert au rouge. Vivement demain que je me reposes. Il n’y a que 13 km.

    7ème jour (28/06) : Aujourd’hui, étape très courte. Mes pieds se sont reposés. Photo de Blesle au petit matin. Maintenant, je suis dans le Cantal dixit la belle borne, à Massiac.
    Il est difficile de retrouver les photos qui correspondent aux propos de Martine. Mais qu’importe. Il est intéressant de suivre son périple au jour le jour.

    8ème jour (29/06) : Massiac-Ferrières Saint Mary. Débutée sous la pluie puis le soleil et de nouveau un crachin très froid. Petite explication pour l’église Saint Mary et pour la photo où l’on voit le village dans le fond … c’est bien là que je dois aller. Misère !!! Au bout, quand même une récompense …

    9ème jour (30/06) : Aujourd’hui, étape à Neussargues. Départ avec la pluie … pour changer ! Mais les paysages prennent d’autres couleurs. Accueil dans une grange. Spartiate, original et loin de tout. La propriétaire produit des jus de pommes ou poires bio. Excellents !

    10ème jour (01/07) : De Neussargues à Murat. Le soleil brille. Cela change la nature. Les fleurs prennent des couleurs plus vives et j’ai vu mes premières violettes sauvages. De beles croix très anciennes jalonnent ce parcours. J’aperçois au loin une chapelle perchée sur son opidum.

    Anecdote : je dois vous raconter mes rencontres du jour … C’est une histoire de vaches 😉 Les premières, rencontrées au petit matin. 112 Montbéliardes changent de pré, avançant tranquillement pendant 300m avec moi (c’est plutôt l’inverse !) se demandant parfois ce que je faisais là, au milieu du troupeau !
    Les autres l’après-midi, des Salers. Ce fût une autre histoire. Elles étaient sur mon chemin mais ne faisaient pas mine de vouloir dégager ! Les petits étaient au milieu. Je n’étais pas fière ! Je me suis écartée légèrement et elles m’ont laissé passée en renâclant un peu ! Les mères, je pense ! De belles rencontres quand même !

    11ème jour (02/07) : Je vais jusqu’à St Jacques des Blats. Journée physique avec montée vers le Bec de l’aigle pendant 6h ! D’abord dans une forêt qui n’en finit pas et ensuite sur sentiers d’estive. Il est à 1700 mètres. C’est le plus haut passage en France pour le chemin de Compostelle. Je ne vous parle pas de la descente ! Mais il y a tant de beauté. Cela en vaut la peine. Demain, repos avec une étape de 17 km vers Vic-sur-Cère et puis ensuite Aurillac. Cool !

    Je suis reçue très souvent par des amis de la Via Arverna, c’est très familial. La semaine prochaine, peut-être des photos de Rocamadour …

     

    Anne, depuis La Sauvetat du Dropt, est arrivée à Rocamadour

    Anne, elle aussi sur le chemin de Compostelle vient de rejoindre Rocamadour. En chemin, elle a rencontré Claudy qui a fini la route avec elle. Émotion forte. Anne raconte …

    Mon périple est terminé : quel beau Périgord ! Quelle belle et généreuse nature ! Pas un pèlerin sur le chemin : la présence de Claudy depuis le mercredi a été vraiment bienvenue … Temps idéal pour marcher et pour sortir de terre une belle poêlée de girolles après Grolégeac …! Parcours de rivières sauvages : Dordogne, Ouysse et Alzou. Et puis, au détour des gorges de l’Alzou, une maison, puis deux … accrochées à la falaise. Voici la belle Rocamadour ! Après 20 kms, les escaliers sont un brin rédhibitoires mais nous montons jusqu’au sanctuaire … inclinée devant cette mystérieuse Vierge Noire, l’émotion m’étreins : merci pour cette route, merci pour cette année si pleine, merci pour les gens rencontrés, merci à Claudy pour ce doux compagnonnage …

  • Chemins des pélerines, Martine en Auvergne, Anne en direction de Rocamadour

    Besoin de grands espaces, de solitude, de réflexion et de méditation, c’est certainement ce qui fait marcher nos deux sauvetatoises Martine Brosse et Anne Lesimple.

    Martine sur la Via Arverna – De Clermont-Ferrand à La Sauvetat du Dropt

    Depuis mardi 22 juin, Martine partie de Chamalières suit la Via Arverna. Jour 1, étape à l’Abbaye de Randol. Jour 2, étape à Champeix où elle a été hébergée par une amie de la Via Arverna. Jour 3, étape à Issoire. Tenue de pluie toute la journée et rencontre de vaches. A Issoire, visite de l’abbaye avec la tour de l’horloge et la belle vue sur la ville. Jour 4, étape à Jumeaux soit 31,5 km et un départ dans la brume pour finalement finir sous le soleil …

    « Les étapes s’enchaînent à la découverte de cette belle région. L’architecture, les paysages sont vraiment différents de chez nous. Malgré la pluie ou le crachin, j’avance régulièrement. Aujourd’hui quand même, le soleil est de retour. Je cherche l’ombre dès que je peux, surtout en fin de parcours. Demain soir (samedi 26), je serai à Brioude, ville thermale … oh, un bain de pied, le rêve ! »

    En cours de chemin, Martine rencontre des cairns, amas de pierres pour se repérer sur le chemin, pierres posées par chacun des marcheurs, pour la plupart pèlerins, pour marquer leur passage et un événement heureux ou malheureux. Sur chacun des cairns rencontrés, Martine, catholique croyante et pratiquante, pose deux pierres, pour Tom et Élisa, tous deux touchés par la maladie. Ils l’accompagnent sur le chemin …

    Nombreuses photos envoyées par Martine. Peut-être serez-vous heureux de les regarder … de quoi vous donner l’envie de partir et peut-être de vous essayer sur le Chemin de St Jacques …

    Anne, de La Sauvetat du Dropt à Rocamadour

    Anne est partie lundi 21 juin en fin de journée avec une première étape chez sa fille à Eymet. Jour 3, elle arrive à St Avit Senieur (photo). Très peu d’informations mais Anne suit son chemin vers Rocamadour …

  • Nouveau pélerinage pour Martine sur la Via Arverna en Auvergne

    La Via Arverna, chemin de l’Auvergne

    C’est l’association Chamina qui recréa ce chemin il y a plus de 10 ans. Chemin vers Compostelle qui rejoint la voie du Puy à Cahors en passant par Rocamadour.

    Pour ce parcours de 611 km (soit 400 km de moins que son dernier périple vers Rome), Martine partira du monastère des Clarisses qui accueille les pèlerins. Puis les étapes s’enchaîneront :
    Saint-Saturnin Randol, Champeix, Issoire, Jumeaux, Brioude, Blesle, Massiac, Ferrières, Chalinargues, Murat, St Jacques des Blats, Vic sur Cère, Aurillac, Laroquebrou, Camps Bretenoux, Carennac, Rocamadour. De Rocamadour, elle empruntera la voie transversale qui rejoint la voie de Vézelay avec comme étapes Souillac, St Julien de Lampon, Castelnaud, Belvès, St Avit Senieur, Issigeac et enfin, La Sauvetat du Dropt !

    Pour l’accompagner sur la route, Martine garde en tête une citation de Roland Dorgelès :

    « Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale. C’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain. »

    Avant le départ, il était symbolique de retrouver cette infatigable marcheuse, sac au dos, devant la croix des pèlerins du Pont Roman de son village. Puis de la photographier avec les propriétaires du moulin, admiratifs de ce départ imminent pour un si long trajet à pied.

  • AG des Amis de la Sauveté et réouverture de la Cabane Info Tourisme

    Assemblée Générale et programmation 2021

    Samedi 12 juin, le bureau des Amis de la Sauveté se réunissait pour son Assemblée Générale. Le président Jacques Foglia étant indisponible actuellement, c’est l’ancienne présidente Francine Pandolfo qui accueillait les membres du conseil d’administration de l’association ainsi que Jean-Luc Gardeau, Maire du village et Peter Cain, président du Comité des Fêtes.

    Après les bilans, moral et financier, qui furent brefs en raison d’une année 2020 quasi blanche pour cause de COVID, Francine Pandolfo laissait la parole à Stéphanie Noël de l’entreprise sauvetatoise Accordons-nous spécialisée dans la vente-conseil et location de jeux de société, de jeux éducatifs, de loisirs créatifs et scientifiques.
    Stéphanie proposait une après-midi jeux de société pour enfants et adultes dès l’âge de 2 ans. Après concertation avec les membres des Amis de la Sauveté, une date était retenue, celle du samedi 19 juin (voir affiche en suivant).

    La date suivante abordée était celle du Feu de St Jean fixée au vendredi 25 juin. Cette soirée sera étoffée d’une randonnée pédestre pour remplacer celle de printemps n’ayant pu avoir lieu en raison du confinement. Les randonnées, puisqu’il est question de 2 circuits distincts, seront menées par Dino pour le circuit de marche pure de 8 km et par Joseph pour le circuit de découverte « botanique », car s’il n’est pas un spécialiste des plantes, Joseph aime partager ses connaissances et ses souvenirs de jeunesse passés dans les bois et les champs.
    Entre randonnées et Feu de St Jean, les participants ou ceux qui rejoindraient le groupe, sont invités à sortir leur pique-nique tiré du panier en attendant la nuit pour voir les flammes du feu s’élever sur la Prairie des Croquants.

    Les autres dates annoncées sont mentionnées dans l’agenda du site à la page dédiée : elles concernent d’autres randonnées, les repas de saisons mettant en avant les recettes ancestrales de nos grands-mères – Jimboura, Soubernade et Citrouille – et le concours des peintres dans la rue.

    L’assemblée était levée avant le couvre-feu de 21h. Les Amis de la Sauveté souhaitent un prompt rétablissement à Jacques leur nouveau président et espèrent le retrouver très bientôt.

    Réouverture de la Cabane-Info-Tourisme

    Les mesures sanitaires gouvernementales étant assouplies, Francine et Martine des Amis de la Sauveté ont pu ouvrir à nouveau la Cabane-Info-Tourisme située à l’entrée de l’aire de camping-car. Un grand ménage s’imposait d’autant plus que cet espace accueille également « le livre en goguette » ! En plus d’une documentation fournie permettant de découvrir les territoires des Pays de Lauzun, Duras et Eymet (Bergerac), les touristes ou locaux ont un grand choix de lectures françaises ou étrangères grâce au partage des gens de passage.

     

  • La Sauvetat du Dropt, 542 habitants, 17 nationalités !

    Depuis quelques années dans notre petit village du nord Lot-et-Garonne, si la population repart sensiblement à la hausse, il faut noter qu’elle s’enrichit de multiples nationalités.

    Ces étrangers furent baptisés Gavaches lors des rencontres intitulées « La Sauvetat sans Frontière » ( en mars 2010 et 2011). En effet, c’est au cours du Moyen-Âge et en raison d’une forte baisse des populations dues aux guerres, aux famines ou à la peste qu’il fut fait appel à des gens venus d’ailleurs, généralement du Poitou ou de la Saintonge. Appelés péjorativement Gavaches au cours de cette lointaine époque, nous avions repris ce terme, clin d’œil à l’Histoire locale, mais de façon très amicale,

    Ce sont donc 17 nationalités qui se côtoient dans le village. Résidents permanents ou de passage pour quelques semaines de l’année dans leur résidence secondaire, ils ont en commun le choix d’une qualité de vie à la française. Dans notre espace rural, le bien-être, le calme et la proximité de la nature sont des atouts de choix recherchés et appréciés.

    Famille avec enfants scolarisés au sein du RPI Vallée du Dropt ou jeunes retraités, ils arrivent du Royaume-Uni, d’Irlande du Nord, de la Belgique, de la Suisse, des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Norvège et du Portugal mais aussi de continents plus éloignés avec les États-Unis, la Russie, l’Australie, le Japon, la Colombie ou l’Afrique du Sud. Un bel éventail de cultures que nous aimerions découvrir plus précisément… peut-être en les conviant pour une nouvelle soirée sans frontière …

  • Faune et flore de notre campagne admirées en cours de balades

    Les randonneuses du village nous offrent de belles photos de la faune et de la flore de la campagne prises en ce joli mois de mai. Fleurs aux couleurs éclatantes et aux formes variées, oiseau tout juste sorti du nid ou chevaux curieux au passage de marcheuses dans un chemin creux, les photographes se prénomment Martine, Agnès et Isabelle…

  • RUBRIQUE DE TATI SAUVETTE N°6 – MAI 2021

    Compte-rendu de réunion CCPL et réflexions de la conseillère municipale sauvetatoise Isabelle René alias Tati Sauvette ! Rubriques à retrouver dans la page dédié de votre site.

    ACTUALITÉ ENVIRONNEMENT
    Compte-rendu réunion de la commission environnement de la CCPL47 du 18 mars 2021

    Le budget de la CCPL 47 est à l’équilibre, pour le moment pas de déficit, mais de grosses dépenses nouvelles sont à prévoir pour permettre :

    – le ramassage généralisé en porte-à-porte des OM (Ordures Ménagères) ;
    – la mise en place de la TEOMI (Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères Incitative) ;
    – la mise en œuvre du tri à la source des bio déchets des foyers, avec toujours la problématique des centres bourgs.

    La gestion des déchets va impliquer des coûts supplémentaires qui pourraient impacter notre taxe d’enlèvement des ordures ménagères, d’où la nécessité de réduire leur volume.

    Enjeux : faire baisser le tonnage des Ordures Ménagères et effectuer un meilleur tri.

    Dépenses essentielles prévues sur l’année 2021

    – plus d’1/4 des foyers à doter en bacs avec le passage en porte-à-porte (PAP) généralisé d’ici l’année prochaine ;
    – achat d’un logiciel et fichier des foyers à constituer ;
    – camions à moderniser avec technologie embarquée pour réaliser l’application de la taxe incitative. Réflexion sur les choix à faire vu l’importance des coûts;
    – recrutement de 2 personnes : 1 personne pour généraliser le compostage, sensibiliser et animer les usagers. 1 autre chargée principalement de la constitution du fichier d’usagers en vue de la mise en œuvre de la tarification incitative.

    Problématique financement composteurs

    ValOrizon arrête de financer une partie du coût des composteurs. De ce fait, La CCPL ne peut plus offrir les composteurs à ceux qui suivent la formation.
    1200 composteurs ont déjà été distribués par la CCPL. Reste à doter 2200 foyers sur 3 ans. Un achat de 500 composteurs de 400 L est prévu en 2021 puis 700 chaque année jusqu’en 2023.
    2 choix de composteurs à proposer : avis de la commission, le prix à facturer à l’usager (avec ou sans formation) est fixé à 35 € pour le composteur bois et 25 € pour le modèle en plastique.

    Centres-bourgs/résidences : gestion tri à la source des bio déchets et solutions ordures ménagères/tri sélectif.

    Pour les Ordures Ménagères et le Tri des déchets recyclables, le choix du porte-à-porte a été fait. Mais ceci pose problème en centres-bourgs, notamment pour les communes de Miramont de Guyenne, La Sauvetat du Dropt (24 foyers concernés), Lauzun et Allemans du Dropt du fait de l’étroitesse des rues.
    Des solutions sont étudiées pour offrir aux foyers concernés un service de ramassage des ordures ménagères compatible avec la TEOMI (tarification incitative) : sacs poubelles prépayés, bacs à clé …

    Tri à la source des bio déchets – Extension des consignes de TRI

    Pour les déchets recyclables, l’extension des consignes de tri concernant les plastiques est reportée à juin 2022. Le centre de tri de Nicole étant vétuste, il ne peut absorber ce supplément de charge. La CCPL doit s’orienter vers un centre de tri sous contrat avec ValOrizon (Illats dans le 33 ou DRIMM dans le 82) en attendant que celui de Damazan soit opérationnel.
    Pour les bio déchets, un partenariat avec des associations de réinsertion est étudié pour apporter des solutions aux foyers ne pouvant mettre en place un compostage individuel ou collectif.

    Organisation

    Dans la nouvelle organisation de collecte des déchets il est prévu la levée des containers tous les 15 jours. Le compostage et l’extension de la consigne de tri pour les déchets recyclables diminueront le volume des OM. Ceci permettra de diminuer l’impact financier du ramassage.

    L’ECO-GESTE DU MOIS DE TATI SAUVETTE

    Nous voilà au cœur de ce joli mois de MAI au cour duquel s’activent les jardiniers. Illustration

    HALTE AU BRÛLAGE ! VIVE LE PAILLAGE !

    Lorsque l’on pratique le jardinage, il faut aussi penser prévention des déchets. Cette activité permet de recycler utilement les déchets qu’elle génère, que cela soit pour un jardin potager d’ornement, un verger ou nos pelouses. Nous avons tous compris les bienfaits du compostage.

    Le paillage est une solution idéale pour valoriser les déchets verts du jardin. Il est aussi plus facile à mettre en œuvre que le compostage. Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matières organiques pour le nourrir et le protéger. Vous pouvez appliquer cette technique partout dans votre jardin : au pied de vos haies, de vos arbres et arbustes, de vos massifs de plantes, autour des fruits et légumes du potager, dans vos plantes en pot ou en jardinières …

    Pourquoi pailler ?

    Le paillage présente de nombreux avantages. Il permet de :

    – garder la fraîcheur et maintenir l’humidité en été ;
    – protéger vos plantes des fortes gelées en hiver ;
    – empêcher les adventices (herbes indésirables) de pousser ;
    – améliorer la qualité de votre sol car votre paillage va se décomposer au fur et à mesure en humus, l’enrichir de nutriments et le rendre plus fertile. Le paillage va permettre de nourrir les plantations, de protéger votre sol du dessèchement ou du ruissellement et il permet de limiter les désherbages, dont le désherbage chimique, tout en vous évitant de l’achat d’engrais (déchets verts riche en azote).

    La technique est toute simple. Il suffit d’étaler le paillage en couche d’environ 5 cm. Directement sur le sol plutôt humide et préalablement désherbé (et enrichi en compost si vous en avez), lorsque le sol s’est réchauffé aux premières chaleurs printanières.
    N’oubliez pas de désherber avant de pailler et d’arroser avant et après avoir paillé autour de vos plantes, arbustes, arbres … Le paillis se décompose plus ou moins rapidement. Pensez à compléter régulièrement avec du nouveau paillis …

    Pour pailler, vous pouvez utiliser les feuilles mortes, les résidus de tonte, du broyat, vos déchets de cuisine (épluchures … ). L’idéal pour réaliser un paillis avec vos déchets de jardin, c’est de les broyer à l’aide d’un broyeur de végétaux. Si vous n’en avez pas, vous pouvez passer la tondeuse sur vos déchets séchés préalablement étalés, vous obtiendrez un très bon paillis !

    Recommandations : ne jamais enfouir le paillis et préférez du paillage sec. Sachez que les tontes fraiches attireraient les nuisibles comme les limaces. Limitez l’épaisseur pour éviter d’offrir un abri aux rongeurs.
    Les tailles de cyprès et thuyas sont toxiques. Utilisez-les dans les allées et réservez les aiguilles de pin pour les plantes de terre de bruyère.

    Pour aller plus loin : réduisez vos déchets de jardin en privilégiant des végétaux à croissance lente pour vos haies. Laissez une partie de vos espaces verts naturels en jachère pour favoriser la biodiversité. Installez des hôtels à insectes. Laissez en place des fagots de branchages pour offrir l’abri à une faune locale.

    Vous l’avez compris le paillage et le compostage sont des alternatives au brulage !

    LE BRULAGE EST INTERDIT CIRCULAIRE 18-11-2011

    Et oui ! Dans nos campagnes, il est difficile de comprendre cette interdiction parce que nous avons de l’espace et de l’air pur ! Comment imaginer que nos petits feux de jardin puissent être polluants et donc interdits ! Aussi voyons-nous souvent des volutes de fumées s’élever dans les airs tels des signaux qu’enverraient des indiens d’Amérique réfugiés dans nos régions !!!

    Voici quelques photos prises récemment autour de chez nous pour exposer le problème.

    Alors que faire de nos déchets de taille ou autre gros déchets verts ?

    direction déchetterie ! Facile pour ceux qui ont voiture et remorque ou facile pour ceux qui peuvent se payer un jardinier qui évacue ces déchets. Pour les autres … peut-être faire appel à la solidarité du voisinage ou de la famille. Restons positifs !
    – Limiter la production des déchets en prenant le temps de les réduire en broyat qui sera utilisé pour composter puis pailler.

    La CCPL et votre municipalité réfléchissent à plusieurs pistes dont celle d’un broyeur itinérant à l’échelle de la communauté des communes, ou pour notre commune celle d’un service à la carte de ramassage en porte-à-porte communal. Tout est à inventer, à étudier …

    A BIENTÔT ! ET N’OUBLIEZ PAS … LE MEILLEUR DÉCHET EST CELUI QUE NOUS NE PRODUISONS PAS !!!

  • Joie de vivre pour les pensionnaires de l’Écurie Karine Dercourt

    Vu sur une page Facebook cette semaine, cette vidéo qui amène le sourire et la bonne humeur. On y voit deux des chevaux de l’Écurie Karine Dercourt manifester une certaine joie de vivre. Karine accepte de la partager.

    L’écurie de Karine Dercourt est située au lieu-dit Peyronnette à La Sauvetat du Dropt et vous propose différentes prestations de qualité pour vous et votre cheval: enseignement à domicile ou aux écuries, travail du cheval, débourrage, pension, tonte, passage de galop, gardiennage … Si le confinement vous pèse et si vous souhaitez débuter en équitation, n’hésitez pas à la contacter. Ses coordonnées : dercourtkarine@gmail.com / 0686045163 ou page Facebook Karine Dercourt.

  • Opération « Tous au Compost » réussie à La Sauvetat du Dropt

    Résumé de la journée envoyé par Tati Sauvette, élue de La Sauvetat du Dropt concernée par l’écocitoyenneté et l’élimination des biodéchets. Photos de Christine Pénicaud, Germain Sauron et Isabelle.

    Informer et échanger sur le compostage

    Samedi 03 avril, l’équipe de la commission développement durable et environnement de votre commune a permis, à nouveau, de vous informer et d’échanger sur le compostage.
    C’est un peu avant 9h ce samedi matin que des élus sont arrivés Place du Moulin sous le porche du multiservices P’tit Panier du Dropt pour installer le stand d’information.  Avec l’aide énergique de KIKI notre épicière, le stand fut rapidement mis en place avec le matériel prêté par la CCPL 47. Pour illustrer le propos, un exemplaire de composteur fut monté et exposé, accompagné du bio seau, et des panneaux pédagogiques associés.

    A l’occasion de l’opération « Tous au compost » initiée par le réseau compost citoyen, Tati Sauvette et son équipe vous accueillaient au niveau de ce stand pour vous aider à éliminer les biodéchets du circuit de vos poubelles noires et informer sur la nécessité de réduire l’ensemble des déchets.

    Dans le même temps un rappel sur l’interdiction du brûlage ouvrait le débat sur le devenir des gros déchets verts (branchages ….) pour les personnes n’ayant pas les moyens de transport en déchetterie. Chaque visiteur pouvait repartir avec un dépliant informant sur les nuisances du brûlage et ses alternatives, un quizz sur le compostage, un autocollant stop pub, un mémo compostage et des sachets de graines de capucines offertes par la CCPL47.

    Les visiteurs ont déchiffré le rébus

    C’est sous le soleil que Tati Sauvette et son équipe ont accueilli avec plaisir des membres de la commission développement durable de la Communauté de Commune du Pays de Lauzun et une quarantaine de visiteurs de passage ou interpellés directement sur la route.

    Après la découverte du stand, chacun a pu participer au rébus imaginé par Tati Sauvette. Rébus qui avait été diffusé la semaine précédente sur le site internet de la commune et dans les commerces Sauvetatois.
    En fin d’après midi, le tirage au sort réalisé par la main innocente d’un enfant, a désigné les gagnants ayant déchiffré la phrase cachée sous ce rébus : « L’écologie est un outil de protection de la biodiversité ». Ce sont onze gagnants qui ont pu recevoir un lot faisant la promotion des produits locaux et de proximité en vente au P’tit Panier du Dropt. Lots généreusement offerts par les producteurs ou artisans sollicités par Kiki notre épicière qui a pris le soin de les emballer joliment. La Mairie participait également puisqu’elle offrait le gros lot, un panier garni de produits locaux.

    Les heureux gagnants et leur lot

    Les gagnants de cette journée pour tout apprendre sur le compostage sont : Mesdames DALARMI, PANDOFO, MOUTON, PRIVAT, DAUSSY, et DANIEL et Messieurs BERRE, CAVARZAN, MEROUANE, PENICAUD et FRAMARIN.

    Nous remercions les donateurs qui sont : Buche Eco 47 de La Sauvetat du Dropt, Café Dada d’Eymet, Cendre Eco d’ Agnac, Les Vergers de Piquecailloux de Monteton, le Domaine Moulin de Paillo de Soumensac, le Domaine de La Tuilerie La Breille de Loubes Bernac, le Domaine d’Eybro de Soumensac, Agnès Gatel Fleurs de Soumensac, le P’tit panier du Dropt de La Sauvetat du Dropt et la Mairie de la Sauvetat du Dropt.

    L’équipe de la commission développement durable remercie toutes les personnes qui ont visité le stand, Kiki, notre épicière pour son investissement, la mairie pour son don et l’équipe de la CCPL 47 pour son soutien logistique et ses encouragements.

  • Un périple dans une carriole tractée par deux ânesses … le vrai voyage d’Olivier

    Nombreuses photos en couleurs de Alain Requier, Constance Tenot, Sylvie Pujol et Isabelle. Les photos en noir et blanc du village sont celles d’Olivier le voyageur.

    Une rencontre qui débute sur la page « F’ânes d’ânes »

    Marie Requier, connue dans le village de La Sauvetat du Dropt pour être une bénévole active au sein du Comité des Fêtes avec son mari Alain, a rencontré puis invité Olivier, Vénus et Pénélope via la page F’ânes des Ânes sur Facebook.

    Olivier, c’est le boss comme il s’amuse à le dire. Vénus et Pénélope sont ses deux valeureuses ânesses qui tractent une petite carriole orangée ne passant pas inaperçue sur les petites routes de campagne.

    Passer de métro-boulot-dodo au véritable voyage !

    Olivier avait une vie bien rangée et chronométrée avec un travail qui le faisait partir tôt et rentrer tard de son petit village de l’Orne où ils ne connaissaient personne. Et puis, à l’âge de 42 ans, un gros problème de santé le fait réfléchir sur le bilan de sa vie. Mais quelle vie ?
    A partir de là, il prend conscience du temps qui passe et décide de vivre autrement. Il a des animaux dont ces deux ânesses, mère et fille, qu’il commence à entraîner à la marche régulièrement. Elles sont suivies par une clinique vétérinaire équine au cours de ces 7 dernières années. La vétérinaire, au courant du projet, donne le feu vert après un check up de santé complet et voilà Olivier et son attelage sur les routes. C’est lui aussi qui a fabriqué la carriole en optimisant chaque longueur de fer pour ne pas gaspiller, en récupérant la bâche orange pour être bien visible, en imaginant un compartiment stockage-douche et en installant un mini poêle à bois dans l’habitacle. Tout a été minutieusement préparé et les voilà partis depuis le 5 juin 2020.

    9 mois d’itinérance et pas encore au bout de l’Aventure

    Olivier, qui marche à côté de son attelage pour ne pas alourdir le poids tiré par ses animaux, est parti de Normandie en direction du Mont St Michel qu’il voulait visiter, puis en Bretagne où l’accueil a été tellement chaleureux qu’il y est resté plus que prévu. La route n’est pas droite. Il n’est pas question de demander aux ânesses de monter des côtes de plus de 10%. Et de toute façon, rien ne presse. Il arrive que l’attelage fasse un crochet de 20 km pour éviter les collines et atteindre le but initialement prévu. Pas de points d’arrêts précis, sauf si la magie du bouche-à-oreille opère comme ce fut le cas en Vendée puis dans les Charentes. En Dordogne, par contre, c’est décevant mais l’accueil n’a pas été partout chaleureux. Il aura même dû payer l’eau pour abreuver ses animaux ! Parce que l’eau est un souci. C’est l’hiver. Les points d’accès communaux ou ceux des cimetières sont fermés en raison du gel. Il faut donc demander. Demander aussi l’autorisation de se poser pour la nuit dans un champ où Vénus et Pénélope sont parquées sur un petit espace grâce à quelques piquets de clôtures embarqués pour le périple.

    L’arrivée à La Sauvetat du Dropt

    Et puis enfin, puisque Marie et Alain l’ont invité, Olivier a choisi un itinéraire le faisant arriver dans notre village. En raison des fortes pluies des semaines précédentes, Marie n’a pu le garder sur son terrain argileux gorgé d’eau mais a demandé au Maire Jean-Luc Gardeau l’autorisation de l’installer sur l’aire de camping-car. Les animaux ont pu se reposer et paître dans le pré du Maire qui jouxte l’aire.
    L’équipage est arrivé samedi 20 février en tout début d’après-midi. Quelques visites, celles du premier édile et de deux sauvetatoises charmées par l’aventure, celles de Marie et Alain qui lui ont offert le couvert et la machine à laver avec en bonus une visite du village, celles d’autres sauvetatoises au moment du départ le mercredi suivant.

    Le but de cette aventure minutieusement préparée ? Aucun ! Juste celui de prendre le temps de voyager, de découvrir des paysages, des odeurs, des couleurs. De s’enrichir d’échanges et de rencontres. De faire partager sa vision de la vie. Mais tout ça en gardant permanent à l’esprit le bien-être de ses deux ânesses. Si l’une d’entres elles montre des signes de faiblesse, ils rentreront à la maison. En attendant, les arrêts sont fréquents et même si elles gardent le harnais sur le cou, Vénus et Pénélope sont dételées toutes les 2h pour se restaurer avant de reprendre la route.

    Laissez-vous conter l’histoire du vrai voyage

    Le bout du trajet se trouve près de Montauban où Olivier souhaite proposer ses services pour quelques temps dans une association qui sauve des ânes. Puis il refera le chemin inverse avec l’assurance d’être accueilli soit chez des gens qui l’ont rencontré à l’aller, soit chez d’autres personnes qui auront eu vent de l’aventure et qui ouvriront leurs portes avec plaisir. Quoiqu’il en soit, lorsque vous croiserez ou parviendrez à la hauteur de cet équipage aux grandes oreilles, ralentissez et prenez le temps de vous laisser conter l’histoire du vrai voyage

    L’arrivée et l’installation au village samedi 20 février

    Le départ mercredi 24 février

    Les photos d’Olivier lors de sa visite dans le village