• Info CCPL : Réouverture de la déchèterie

    La déchèterie de la CCPL rouvre aux particuliers et professionnels dès ce lundi 11 mai 2020 aux jours et horaires habituels sous les conditions suivantes :

    • être obligatoirement muni d’un masque et de produit désinfectant (gel hydro alcoolique, spray…) aux normes en vigueur
    • appliquer les règles de distanciation et les gestes barrière sur le site :
      – se désinfecter régulièrement les mains,
      – tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir,
      – utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter chez soi, ne pas le laisser sur le site,
      – saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades
    • respecter un maximum de 3 m3 de dépôt de déchets /usager / jour
    • patience et civisme de rigueur , respecter les consignes des agents notamment quant à la capacité d’accueil restreinte du site
  • Vos photos de sorties autorisées par l’attestation de déplacement

    Les sorties liées à l’activité physique quotidienne

    Vous le savez, le confinement se poursuit jusqu’au 11 mai. Les sorties sont donc toujours accompagnées de l’attestation de déplacement dérogatoire que vous devez présenter lors des contrôles de la gendarmerie possibles sur votre trajet.

    Parmi les cas de sorties proposées figurent les déplacements liés à l’activité physique. Indispensables pour le moral, ils sont limités à une heure chaque jour dans un rayon de 1 km autour de votre lieu d’habitation.

    Les photos de vos sorties quotidiennes

    Depuis le début du confinement, soit le 17 mars, nous recevons régulièrement les photos de ces sorties autorisées ou simplement les photos de vos jardins que vous prenez plaisir à entretenir. Elles sont de Martine pour la plupart. Martine, aguerrie par de longues journées de marche vers Compostelle ou plus récemment Rome, arpente inlassablement et au lever du jour le chemin proche de son habitation ou les abords du village. Photos de Anne, infirmière en quête d’air pur qui aime se balader près du Pont roman mais aussi de Kayo depuis son parc d’agrément, de Bérénice qui n’a pu accueillir les touristes du printemps dans son grand gîte champêtre et même de Monsieur le Maire qui découvre en ouvrant les volets que le Dropt sort de son lit en ce 1er jour de mai !

  • Réunion CORONAVIRUS pour le Maire et ses adjoints

    En raison de la crise sanitaire due au CORONAVIRUS, Samedi 21 mars, Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau réunissait ses adjoints pour analyser la situation de la commune alors que la majorité de ses habitants sont confinés.

    Conseil Municipal en place 

    Le premier point abordé fut celui de l’après élections municipales. La réunion d’installation du nouveau conseil ayant été reportée par le gouvernement, Monsieur le Maire informait que l’ancien conseil était toujours en place et proposait de joindre les conseillers sortants tout comme les nouveaux élus pour les en informer.

    Les commerces 

    Venaient ensuite les mesures de sécurité prises ou à prendre pour le village et les commerces. Au nombre de 3, ces commerces que sont l’épicerie PROXI P’tit Panier du Dropt, la Boulangerie Demadrille et le Tabac des Fées Gourmandises, continuent d’accueillir du public. Il est impératif de n’accepter les clients que chacun leur tour et de matérialiser une ligne au sol à l’extérieur du magasin pour l’attente du client suivant, ceci afin de respecter la distance physique entre les personnes. Ces mesures déjà partiellement mises en place par certains seront effectives pour tous dès le début de la semaine.

    Le Maire et les adjoints proposent d’aider l’épicerie PROXI qui ne parvient pas à assurer toutes les livraisons à domicile. Ils soutiennent aussi le projet de Céline et Fred des Fées Gourmandises qui proposent de livrer des repas à domicile. Si ce projet se concrétise, les seniors de la commune seront informés en priorité.

    Les employés municipaux

    Ils sont tous en confinement même si Laurence, secrétaire de mairie, n’est plus présente à l’accueil puisqu’en télétravail depuis son domicile. Elle reste disponible par mail et pour ceux qui appellent, le répondeur téléphonique donne les numéros du Maire et de son 1er adjoint.

    Sa collègue Corinne, récemment arrivée au secrétariat, est en confinement, tout comme Hélène et Marie-Lyse puisque l’école est fermée ou Patricia, l’Agence Postale ayant aussi baissée son rideau. Jean-Marc et Aurélien, les agents techniques se relaieront pour assurer le ramassage des ordures ménagères et tondre les pelouses pour ne pas se laisser déborder.

    Les personnes isolées ou bénéficiant des services à domicile

    Monsieur le Maire énumère la liste des personnes isolées de la commune en demandant à ce qu’elles soient contactées régulièrement afin de connaître leurs besoins éventuels et de les assurer du soutien de la municipalité. Une enquête sera menée pour savoir si certains bénéficiaient de services à domicile qui pourraient être stoppés en raison des événements. Le service de portage des repas par exemple et dans ce cas et avec l’accord financier des familles, Céline et Fred des Fées Gourmandises pourraient prendre le relais.

    Traduction anglaise des consignes primordiales

    En raison d’un grand nombre d’anglophones sur la commune, le Maire et les adjoints décidaient de faire faire une traduction des mesures primordiales de cette urgence sanitaire exceptionnelle. Cette traduction sera faîtes par Christine, sœur du Maire, qui est bilingue. Elle sera distribuée via les mails connus des résidents étrangers avec demande de partage au plus grand nombre.

    Une information à diffuser et à partager

    Otez vos bijoux et montres qui sont une bonne cachette pour le virus !

    Sonnerie de cloches pour un message d’espoir

    La réunion se terminait par le rendez-vous donné par les Évêques ce mercredi 25 mars à 19h30 puisque les cloches de toutes les églises de France sonneront pendant 10 minutes afin de délivrer un message de « fraternité » et en signe de reconnaissance au personnel soignant. A cette occasion, nous sommes tous appelés à allumer des bougies à nos fenêtres.

     

     

  • « C’était en mars 2020 … » Un magnifique poème d’espoir diffusé par Sylvie

    Photo du printemps de Anne Lesimple. Poème diffusé par Sylvie Vergne de Miramont de Guyenne.

    Beaucoup d’informations officielles sur le blog du village cette semaine, CORONAVIRUS oblige. Aussi, nous sommes heureux de vous faire profiter du très beau poème partagé par Sylvie Vergne  sur sa page facebook. Il est juste et raconte la vie que la situation sanitaire nous impose. Il est aussi plein d’espoir et nous incite à être solidaire et à accepter les consignes de confinement pour que cet épisode se termine au plus vite. Merci à celui ou celle qui l’a écrit !

    « C’était en mars 2020 …

    Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
    Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

    C’était en mars 2020 …

    Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
    Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

    C’était en mars 2020 …

    Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
    Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.

    Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
    Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
    Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

    Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

    Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

    Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

    Lisez ceci, répandez-le en copiant/collant ce texte, mais surtout restez confiants et gardez le sourire ! 😃 »

  • Interview du Pays de Lauzun au Salon de l’Agriculture

    L’Office de Tourisme du Pays de Lauzun est présent au Salon de l’Agriculture.

    C’est sur le stand du Lot-et-Garonne que le représentant de l’Office de Tourisme du Pays de Lauzun, Joël Rivier, a été interviewé par une radio. Pour situer le Pays de Lauzun, Joël n’a pas manqué de mentionner le Pays de Duras et le Pays des Bastides ainsi que Val de Garonne et bien sûr le département du Lot-et-Garonne. Un bon ambassadeur qui a su mettre en avant le tourisme, la gastronomie et le patrimoine de notre territoire. Bravo Monsieur Rivier !

  • Sélectionnées au District Football 47

    3 Féminines U13 de Val de Guyenne repérées par Agen

    Maria Banks, Camille Astolfi et Emma Demeyer qui font partie de l’équipe U13 des féminines de Val de Guyenne ont été remarquées au cours d’un match et sont sélectionnées pour un stage de perfectionnement au District de Football du Lot-et-Garonne.

    Félicitations mesdemoiselles !

  • L’US Cyclo Club vous invite à pédaler

    Information de Paulo Labattut, cycliste chevronné et secrétaire du club.

    Un club dynamique qui cherche des amateurs de bicyclette et de bien-vivre !

    L’année 2020 se présente de bonnes augures pour le cyclo-club qui voit ses effectifs en nette augmentation passant de 12 à 15 licenciés pour la saison à venir, auxquels il faut rajouter une douzaine de membres bienfaiteurs.

    L’année 2019 a été ponctuée par :

    • La sortie du premier Mai à Montpeyroux, suivie de la visite de St Emilion l’après midi.
    • Le 04 Août, randonnée du club dans le cadre de la fête annuelle de La Sauvetat.
    • Les 28 et 29 septembre, sortie sur deux jours à Rocamadour à l’occasion des montgolfiades puis promenade sur le train à vapeur de Martel.
    • Clôture de l’année sportive par le repas gastronomique dans la salle de La Sauvetat, l’occasion de se remémorer les événements marquants et d’honorer Yves Peillet, un membre très actif de la première heure.

    Nos objectifs pour 2020 :

    • Sortie du 1er Mai avec repas au restaurant à midi (destination à définir) où les compagnes nous rejoignent, puis auberge espagnole le soir dans la salle de La Sauvetat.
    • Les 11, 12 et 13 Juin, participation à la « Grande boucle de Saintonge » 450kms en 3 jours, organisée par le cyclo club du stade bordelais. 6 cyclistes sauvetatois sont engagés. (Pour mémoire, en 2018, 3 sauvetatois avaient fait Bordeaux / Bilbao en 3 jours).
    • Le 2 Août 2020, notre rallye traditionnel dans la cadre de la fête annuelle.
    • Une sortie d’automne en septembre ou octobre, semblable à l’organisation du 1er Mai.
    • Le repas de fin d’année prévu le 22 novembre clôturera la saison.

    L’USS CYCLO est un club sportif qui pratique le cyclo tourisme, chacun y participe à son rythme pour entretenir sa forme physique, sans contrainte de performance ou de compétitivité. Les entraînements ont lieu chaque mercredi ou samedi matin, au rythme de chacun, en toute convivialité.
    Pour tous renseignements, contacter son président J.Pierre MEYRAT 05 53 83 00 06 ou son secrétaire Paulo labattut.jeanclaude@bbox.fr

  • Nouvelle profession dans l’annuaire, pour les jeunes parents et leur bébé


    Véronique Plazy, voisine de La Sauvetat du Dropt, exerce sa profession de sage-femme au sein du cabinet médical d’Eymet situé Route de Lauzun. Depuis quelques semaines, Véronique propose des ateliers de toucher-massage à destination des jeunes parents.

    Le massage, qui aide à créer un lien de proximité entre le parent et le bébé, a des bénéfices pour la vie. Ces massages sont effectués par le biais des gestes de toucher spécialement conçus. Véronique Plazy vous propose d’apprendre ces gestes pour partager des moments privilégiés avec votre bébé.

    Profession à retrouver dans l’annuaire de votre site à la rubrique santé.

  • Rencontres et échanges à l’occasion des Vœux du Maire

    Vendredi 17 janvier fut une journée de rencontre et d’échange pour les citoyens de La Sauvetat du Dropt qui se sont rendus aux Vœux du Maire. Toujours nombreux et attentifs, parmi l’assistance se trouvaient les sauvetatois de toujours, jeunes ou moins jeunes, les nouveaux ou récemment arrivés qu’ils soient français ou d’origine étrangère dont une grande majorité d’anglophones ainsi que les représentants des associations sauvetatoises venant d’autres communes.

    Jean-Luc Gardeau, Maire de la commune, prenait la parole entouré de ses adjoints et conseillers municipaux. Après avoir souhaiter à tous une excellente année 2020 comme il est d’usage, monsieur le Maire faisait un récapitulatif des événements récents et toujours actuels dans notre pays : « Je ne peux passer sous silence, la crise sociale que traverse la France actuellement, la tourmente et l’inquiétude face à l’inconnu ! ». Poursuivant par l’analyse selon laquelle ce gouvernement qui ne parvient plus à communiquer avec les français devrait se rappeler que le premier échelon de la démocratie est bien celui de la commune vers laquelle se tournent ses habitants. Car s’il est vrai que « le pouvoir vient d’en haut, la confiance, elle, vient d’en bas! ».

    Réalisations et actions communales passées

    Le Maire faisait ensuite le tour des réalisations et des actions communales de l’année passée. Le cahier des doléances mis à disposition à la mairie, le succès du multiservices Proxi qui fêtait son 100 000 ème client en février, l’agrandissement des places du parking de l’église, la participation au grand débat organisé par les communes, le renouvellement du tracteur tondeuse, la numérisation du cimetière, la plaque commémorative en l’honneur de Marc Lesimple sur le bâtiment du canoë-kayak, les travaux pour corriger l’acoustique à la cantine, le vote de la convention pour un nouveau centre de secours intercommunal, inauguration de la nouvelle déchèterie, la visite du Maire de Bioule et le parrainage des seniors à la cantine, l’aide au club de l’ASSA qui a redonné un coup de jeune au foyer, le début des travaux du parking de la mairie, l’accueil des nouveaux arrivants, le départ de l’institutrice Stéphanie Ledoux, le concert de Opsa Deheli en août lors d’une Soirée Gourmande en partenariat avec la CCPL et Staccato, la visite d’un artiste japonais, la journée de prévention du suicide qui coïncidait avec la sortie du film « Au nom de la terre », les plantations dans le passage de l’Écurie et la pose de la plaque, la création d’une aire de jeux ouverte aux scolaires en semaine et à tous le reste du temps, l’arrivée de Carine Paillé, nouvelle enseignante et celle de Maylise pour les heures de garderie et de surveillance de la cantine, la belle journée d’inauguration du Pont Roman, l’éclairage public maintenant au led, les Ateliers Contes et Philo offerts aux enfants du RPI en extra-scolaire, la mise en place du menu végétarien hebdomadaire à la cantine, l’échange avec l’association Chemin de Fer de Vendée qui restaure en ce moment une voiture-restaurant de luxe ayant stationnée dans notre gare, la mise en place d’un parcours de visite du village ludique à destination des enfants ayant pour nom Randoland et enfin le repas de Noël des seniors et des employés municipaux à la cantine.
    Pour info, il faut savoir que ce sont 240 repas qui ont été servis aux seniors à la cantine cette année. Ces échanges intergénérationnels sont un vrai succès. Ils bénéficient autant aux seniors qu’aux enfants. Ils permettent d’éviter l’isolement des personnes âgées, celles de notre commune et depuis 2019, celles des communes voisines invités par leurs amis sauvetatois.

    En cours ou en projet pour 2020

    Jean-Luc Gardeau poursuivait en annonçant les projets en cours ou prévus pour l’année 2020. La mise aux normes handicapés des sanitaires des salles de sport et d’animations, le recensement en cours dont du résultat dépend les dotations de l’État, l’adressage qui impliquera la pose de panneaux nommant les routes et les chemins de la campagne, la diffusion de la plaquette du circuit Randoland, l’aménagement paysager du parking de la Mairie suivant les plans de la conseillère Maëlle Valdevit, l’isolation des bâtiments communaux et la distribution de bac pour le porte-à-porte des ordures ménagères dans toute la commune … Il terminait cette énumération en soulignant que malgré les perspectives assez difficiles qui ne permettent pas de se projeter dans l’avenir, la commune avance même si c’est en pratiquant « la politique des petits pas ».

    « Le monde associatif joue un rôle essentiel en faveur du lien social, du respect de l’autre et de la solidarité. Je suis ravi de m’engager à vos côtés pour y répondre ».

    Vint le temps de souligner les performances du tissu associatif de la commune qui anime le village de façon dynamique tout au long de l’année et offre de bons moments de détente. Monsieur le Maire mentionnait chacune des associations, leurs actions, leur partenariat au cours de certaines manifestations, leur implication dans l’embellissement de la commune, leur rayonnement au sein du territoire … Ces associations sont Le Club du Pont Romain, Les Amis de la Sauveté et son Point Lecture, L’USS Cyclo Club dont fait partie Jean-Luc Gardeau, Les Chasseurs, l’Espoir Piscicole DEMS dont le président Patrick Dupoux s’est vu remettre, en 2019, la médaille d’honneur par le Club Halieutique Interdépartemental, Le Comité des Fêtes, le Canoë Kayak Club, l’ASSA et le Rando-Moto de Monteton Section Sauvetatoise. Un mouvement associatif qui regroupe de nombreux bénévoles toujours volontaires et très actifs.

    État civil et remise de médaille

    Après avoir donné l’état civil, soit 5 mariages, 1 pacs, 10 naissances et 7 décès pour cette année 2019, Monsieur le Maire remettait la médaille d’honneur du travail à Jean-Marc Reclus, employé municipal depuis plus de 24 ans. Une remise de médaille très applaudie par les invités qui connaissent et apprécient cet employé pour le rencontrer aux 4 coins de la commune suivant les travaux du moment.

    L’assistance était ensuite invitée à partager le verre de l’amitié accompagné d’amuse-gueules fournis par le Restaurant Les Fées Gourmandises et de desserts de la boulangerie Demadrille. Un moment de convivialité où se retrouvaient les amis de longues dates ou que se faisaient de nouvelles rencontres entre sauvetatois de toujours et sauvetatois plus récemment installés.

  • Calendrier de collecte 2020 et consignes de tri en Pays de Lauzun

    Le tri des déchets ménagers, une nécessité ! Moins ils pèsent dans vos bacs et sacs noirs, moins ils pèsent sur vos impôts et sur l’environnement. Chacun doit faire un effort !

    En Pays de Lauzun, le ramassage des ordures ménagères et du tri-sélectif se fait en porte-à-porte. Voici les consignes de tri ainsi que le calendrier de collecte 2020 pour les 20 communes de la CCPL 47. Vous devez repérer votre commune et pointer vos jours de collecte sur le calendrier Face A.

    Documents que vous retrouverez glissés dans le bulletin municipal qui sera distribué les 11 et 12 janvier dans vos boites aux lettres ou à télécharger en cliquant sur CCPL-calendrier-collecte-2020. Information permanente sur la page Vie pratique de votre site.

  • La gare et ses voitures de luxe

    Histoire de la Gare de La Sauvetat du Dropt située sur les terres d’Agnac

    Histoire de la gare – Préambule (Eric Comont)
    Episode 1 (Eric Comont)
    Episode 2 (Eric Comont)
    Episode 3 (Eric Comont)
    Episode 4 (Eric Comont)
    Episode 5 (Eric Comont)
    Une gare aux portes de la ville (résumé municipalité)


    Histoire de la gare d’après les recherches de Monsieur Eric Comont

    La gare de La Sauvetat-du-Dropt, ou l’histoire d’une rencontre improbable et mouvementée avec une voiture de luxe (wagon pullman n°4150) de la Compagnie des Wagons-Lits en juin 1944

    Préambule

    Début juillet 2017, le Chemin de Fer de la Vendée (CFV) réceptionnait après quelques péripéties, le wagon pullman n°4150. Ce wagon inscrit aux monuments historiques avait été confié par l’armée au CFV, et avant son arrivée, un travail historique nécessaire à sa restauration avait été entamé, lequel n’a pas cessé depuis. Très vite, l’histoire de ce véhicule prestigieux s’est révélée passionnante, avec des épisodes singuliers, qui vont me conduire avec d’autres personnes, dont un membre de l’association, aux confins de la Dordogne et du Lot et Garonne, et de la gare de la Sauvetat-du-Dropt en particulier. C’est à la fois les contacts avec la commune de La Sauvetat, et les informations accumulées qui ont fait germer l’idée de retracer l’histoire de la gare, et « l’irruption » du 4150 dans cette gare en juin 1944.

    L’objectif de ces épisodes est double : Retracer les faits historiques importants relatifs à la gare de la Sauvetat-du-Dropt, afin de comprendre les raisons qui ont poussé la Compagnie des Wagons-Lits à placer du matériel dans cette gare et d’autres, aux limites de la Dordogne et du Lot-et-Garonne. Une remarque, la notion de gare renvoie à un espace dans lequel on va trouver différentes installations, plus ou moins développées, cela désigne également le bâtiment destiné aux voyageurs, avec un guichet, une salle d’attente et un espace bagages. Le terme sera utilisé dans ces deux sens.

    Cela a nécessité de revenir sur l’histoire locale, où l’arrivée du Chemin de Fer à la fin du XIXème siècle, a eu un impact économique et social important, et ce à l’image de beaucoup d’autres régions rurales françaises, et quasi oublié depuis. On est aussi dans le présent et le futur, avec cette voiture qui fait le lien entre l’histoire locale de la gare de La Sauvetat, et la vie actuelle du CFV. C’est aussi une forme de contribution à cette histoire, et l’objectif au final, est de la partager en toute simplicité.

    Outre l’histoire de la gare, chaque épisode comprendra un point travaux sur la restauration du pullman 4150. Ces épisodes sont construits à partir des informations disponibles à la date de rédaction, et peuvent être modifiés en fonction de mises à jour. Les informations sont parfois limitées, et certaines demanderaient un gros travail de recherche qui n’est pas possible en l’état, ou tout au moins à court terme. Evidemment, toutes les questions et tous les témoignages relatifs à ces épisodes sont les bienvenus, et pour ces derniers, ils seront intégrés dans cet historique.

    Un aspect important, c’est de respecter les propriétaires actuels des bâtiments de l’ancienne gare, et la tranquillité des lieux.

    Bonne lecture à tous

    Eric COMONT, membre du Chemin de Fer de la Vendée, octobre 2020

    PRÉAMBULE, PLAN PRÉVISIONNEL DES ÉPISODES ET BIBLIOGRAPHIE

    Episode n°1 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt lors de son exploitation ferroviaire – Eric Comont

    Généralités
    La gare de la Sauvetat-du-Dropt est représentative des gares construites en milieu rural, où il a fallu composer avec la géographie locale et la proximité d’une commune. En effet, Les gares sont construites sur des terrains plats, ce qui limite leur localisation, tout comme le positionnement de la voie liée au relief et aux cours d’eau, ici le Dropt. A cela s’ajoute à l’époque de leur construction, des rivalités entre les communes pour avoir « la gare » synonyme de modernité … ou très rarement, une opposition d’une autre. Ainsi, les compagnies de chemin de fer pour satisfaire le maximum de communes, venaient parfois à mettre la gare « au milieu de nulle part », et ce compromis est souvent devenu une des raisons importantes de la désaffection du public pour le train dans les années 20/30, et ultérieurement de la fermeture de ces lignes et des gares.

    Document n°1 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt avant 1914

    Vue générale de la gare, on est vers le début du XXème siècle, avec des voyageurs et du personnel de la gare qui prennent la pose, le temps de la photo. On notera des voies enherbées, qui pouvaient provoquer des patinages lors de pluies (Collec. E. Comont).

    C’est pourquoi, la gare de la Sauvetat-du-Dropt est située sur la commune d’Agnac-Saint-Pardoux, tout en étant bien plus proche du centre de la commune de la Sauvetat (à 800 m environ), que du centre-ville d’Agnac situé à près de 2,5 km. Cette proximité permet de comprendre que le nom retenu de la gare ait été au final celui de la Sauvetat-du-Dropt.

    Le bâtiment de la gare n’est pas modeste, surtout pour une commune qui comptait 700 habitants à la fin du XIXème siècle. On aurait pu s’attendre à un simple rez-de-chaussée, à trois, voire deux portes. Dans le cas présent il présente trois travées avec un étage réservé au logement du chef de gare et de sa famille. Cette disposition traduit l’importance d’avoir une présence « permanente » sur le site, et donc de l’importance de la gare. Autre point, la halle aux marchandises est totalement séparée du bâtiment de la gare, ceci traduit à nouveau un trafic attendu non négligeable….

    Histoire de la gare à poursuivre sur le document complet de Monsieur Eric Comont – Episode n1 – Gare de la Sauvetat et détail de la voiture 4150 bis

    Épisode 2 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt : Les circulations sur les lignes et en gare jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale

    Généralités : retour sur l’histoire de la Compagnie du Paris-Orléans pour quelques repères.

    Avant d’examiner les circulations de la gare de la Sauvetat-du-Dropt, il est nécessaire de revenir brièvement sur la Compagnie du Paris-Orléans (P.O.) ou Chemin de Fer d’Orléans qui avait été évoqué dans le premier épisode. Ces éléments nous permettront de mieux appréhender l’organisation, et les différents trains qui sont passés par cette gare.

    Le P.O. est créé en 1838, la première ligne est réalisée en 1840, et Orléans est atteint en 1843. En partie sous l’influence et l’appui de l’Etat Français, la compagnie va intégrer (par acquisition principalement) dans la première moitié des années 1850, différentes compagnies, dont par exemple la Compagnie du Grand Central opérant sur le Massif éponyme, alors présidé par le Duc de Morny, demi-frère de Napoléon III. Ce dernier et le gouvernement, poussaient à la création de compagnies plus solides financièrement.

    Histoire de la gare à poursuivre sur le document complet de Monsieur Eric Comont – Épisode 2 – La Sauvetat du Dropt – Version modifiée le 17 décembre 2021


    Épisode 3 : La gare de la Sauvetat-du-Dropt : La signalisation et le matériel roulant (locomotive à vapeur et voitures voyageurs)

    La signalisation, quelques généralités

    La circulation et la protection des trains, leur annonce, font partie de la signalisation. Le sujet est assez complexe, en raison des différents éléments techniques et réglementaires qui
    peuvent être pris en compte au sein de chaque catégorie contribuant à la signalisation. Cette question est ici abordée de la façon la plus simple possible.

    Sous cette appellation, on a trois grandes catégories de matériels qui participent de cette logique :

    • Les lignes téléphoniques
    • Les cloches d’annonce
    • Les signaux en tant que tels, qui peuvent être à main telle la gravure ci-contre, fixes, mécaniques et lumineux ou plus contemporains, entièrement lumineux.

    Evidemment, le chef d’une gare joue un rôle central dans la mise en œuvre de la signalisation dans les gares des petites lignes. Sur les grandes lignes et les grandes gares, on aura
    du personnel dédié dans un poste de signalisation ou d’aiguillage.

    Histoire de la gare à poursuivre sur le document complet de Monsieur Eric Comont – Épisode 3 – La signalisation et le matériel roulant – 17 décembre 2021


    Épisode 4 : Fermeture définitive des lignes, et arrivée du Pullman 4150 dans la gare de La Sauvetat du Dropt en avril 1944.

    Monsieur Eric Comont poursuit ses investigations et raconte non seulement l’Histoire de la gare de La Sauvetat du Dropt mais, pour cet épisode 4, également celle d’Eymet forcément liée.

    Extrait

    « Première partie : La situation des lignes de 1938 aux fermetures totales en 1953
    Un premier couperet tombe pour la ligne de Marmande à Bergerac, avec la fermeture aux voyageurs de la section entre Eymet et Marmande le 5 décembre 1938 ; la liaison subsistante
    entre Eymet et Bergerac subira le même sort le 23 mai 1940 (la mi-mai entre Magnac-Trouve et Bergerac), la ligne Bordeaux et Eymet suivra le même chemin le 27 juin 1940. Seuls les trains de
    marchandises continueront de circuler jusqu’en 1953.

    La période de la seconde guerre mondiale : d’une activité uniquement marchandises à une reprise très limitée et provisoire du trafic voyageurs vers août 1944.

    La déclaration de guerre, et la guerre elle-même, vont évidemment perturber l’ensemble du trafic ferroviaire sur le territoire national, au profit des circulations militaires, ou des trains
    d’évacuation… »

    Histoire de la gare à poursuivre sur le document complet de Monsieur Eric Comont – Fermeture définitive des lignes et arrivée du Pullman 4150 dans la gare de La Sauvetat du Dropt en avril 1944 – Juillet 2022


    Épisode 5 : Le Pullman 4150 au cœur des combats du Génevrier Du 6 au 9 Juin 44 et d’une importante opération de sabotage ferroviaire

    Monsieur Comont poursuit ses recherches au sujet de la Gare de La Sauvetat du Dropt tout en relatant des faits de résistance qui se sont déroulés le 9 juin 1944. Les combats du Genévrier qui coûtèrent la vie à deux jeunes résistants …
    Pour en savoir plus Épisode 5 : faits de résistance, combats du Genévrier


    Une gare aux portes de la ville – Résumé succinct de la municipalité

    Une gare « aux portes de la ville « 

    Dans son livre écrit en janvier 1880 « Notice sur la ville et juridiction de la Sauvetat de Caumont« , Monsieur Aloy (Maire de 1878 à 1884 et de 1890 à 1912) termine l’ouvrage en mentionnant le début de la construction de la gare.
    Elle s’est élevée, en fait, sur les terres de la commune d’Agnac voisine et c’est un mystère puisqu’elle porte bien le nom de La Sauvetat du Dropt sans que nous puissions en donner une explication. Ouvrage qui a joué un rôle important dans l’histoire du chemin de fer comme le dit Monsieur Aloy:

    « Elle s’élèvera bientôt aux portes de la ville sur le point de jonction de deux importantes lignes de chemin de fer, celle de Marmande à Angoulême et celle de Bordeaux à Périgueux, et va faire de La Sauvetat le centre commercial des communes environnantes ». 31 janvier 1880

    La gare sera en fonctionnement à partir du lundi 15 novembre 1886 à raison de 3 trains par jour. La Sauvetat du Dropt est une gare de croisement des lignes Bordeaux-La Sauvetat-du-Dropt-Eymet (92,5 km) et Angoulême-Bergerac-Marmande. On y transporte des marchandises et des passagers. Le service passagers entre La Sauvetat et La Souys (Bordeaux) fut interrompu en juin 1940 après avoir participé à l’exode rural du Lot-et-Garonne aussi bien qu’à l’arrivée de nombreux migrants bretons, normands et surtout italiens.
    L’arrêt de la circulation des trains sur ces lignes le fut en 1953. Les voies furent démolies. Le trafic ferroviaire n’aura duré que 67 ans.

    Novembre 2019, un appel téléphonique qui concerne notre gare et ses voitures ou comment l’Association « Chemin de Fer de Vendée » (CFV) fait revivre le patrimoine ferroviaire

    Tout commence le 15 novembre 2019 lorsque Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » basée à Mortagne sur Sèvre (85). Dans leurs ateliers en cours de restauration actuellement, une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 et dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.

    Histoire mouvementée des chemins de fer : 1939, évacuation du parc ferroviaire à la déclaration de la guerre

    A la déclaration de la guerre en 1939, la Compagnie Internationale des Wagons Lits, fondatrice du fameux train Orient-Express qui reliait Paris-Est à Istambul, évacue son parc ferroviaire dans l’ouest de la France pour le soustraire aux Allemands. Toutefois, avec la Drôle de Guerre, les voitures sont rapatriées dans les différents dépôts de l’époque. La soudaine débâcle en 1940 va entraîner une évacuation assez désordonnée du parc ferroviaire, notamment dans la partie sud de la France. La 4150 va connaître plusieurs mouvements. Ainsi entre 1940 et 1943, elle sera dans les Pyrénées, puis dans le Gard début 1943. En septembre 43, elle se trouve à Bergerac avant d’arriver à la gare de La Sauvetat du Dropt en avril 1944.

    « L’association CFV a pu identifier le matériel qui était alors stocké dans cette gare, 12 voitures dont la 4150, ce qui représente un convoi de près de 280 m. Monsieur Comont précise que nous avions, à La Sauvetat du Dropt, la « crème » des voitures de la CIWL dont voici le détail :

    • 8 voitures Pullman : 5 Flèches d’Or pour le Calais/Paris-Nord, 2 Côte d’Azur dont la 4150 ( initialement poru le Train Bleu – Paris-Nice), 1 une Etoile du Nord (Paris-Nord/Bruxelles/Amsterdam,  toutes avec des décorations remarquables et souvent spécifique à chaque voiture,
    • 2 votures lits LX, les plus luxueuses également avec des boiseries et marqueteries aussi remarquables que les pullmans,
    • 2 fourgons, dont un très particulier puisqu’il s’agissait d’un fourgon truck Flèche d’Or qui disposait de deux conteneurs permettant le déchargement, chargement rapide des bagages stockés dans ceux-ci au port de Calais ou de Douvre en Grande Bretagne. »
    Utilisée par la Résistance pour faire barrage sur les voies ferrées – Les Combats du Genévrier

    Plusieurs voitures des gares alentours, 34 exactement, seront acheminées vers des ponts et passages à niveau pour être minées et servir de barrages. La voiture 4150, déplacée jusqu’au passage à niveau 46 de Miramont de Guyenne par les hommes de Xavier Alessandri, chef de la Résistance, sera minée le 6 juin 1944 afin de bloquer la route et la voie ferrée. L’histoire complète de cette journée de juin 44 et les noms des résistants, dont plusieurs perdirent la vie, est relatée dans Les Combats du Genévrier.
    C’est un rapport, daté du 1er octobre 1944, envoyé à la direction parisienne de la Compagnie Internationale des Wagons Lits par le sous-inspecteur Mabire, qui précise que la 4150 est endommagée au niveau de son roulement, comme les autres voitures minées. Le rapport précise qu’il faut changer les essieux avant de les acheminer vers les ateliers. La 4150 restera sur place au moins jusqu’à début octobre de cette année 44, faisant l’objet de pillage. La Compagnie Internationale des Wagons Lits peine à la rapatrier.

    Détail de la Voiture Salon Pullman 4150

    Construite en 1929 à Aytré (Charente-Maritime), elle fait partie de la série « Côte d’Azur » et comportait 28 places assises en 1ère classe. D’une longueur de 23,50 mètres et un poids de 47 tonnes, les décorations intérieures de René Prou étaient faîtes de panneaux en loupe de frêne et de panneaux en marqueterie à base d’étain (malheureusement volés en 2011 dans l’enceinte militaire qui l’abritait à ce moment-là). Cette luxueuse voiture aux baies élargies et aux larges fauteuils inclinables faisait partie de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, la CIWL et intégrait des trains connus dont le Côte d’Azur Pullman Express, la Flèche d’Or, l’Étoile du Nord, le Mistral, le Sud Express.
    La voiture est réformée en 1972 et achetée en 1974 par l’armée, avec d’autres voitures de la CIWL, pour équiper le 5ième Génie installé à Versailles-Matelots, seul régiment ferroviaire dissous en 2010. Elle sera alors nommée Pullman Chef de Corps car utilisée comme voiture de commandement.

    Après la dissolution du régiment, l’armée va chercher à confier ces voitures à des associations. C’est ainsi qu’en 2014, la 4150 est donnée au « Chemin de Fer de Vendée » par un courrier du Ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian. Après quelques péripéties, elle arrive au dépôt de St Laurent sur Sèvre fin juin 2017.

    En cours de restauration avant d’accueillir des touristes pour « voyager à travers le temps« 

    Depuis son arrivée au dépôt de St Laurent sur Sèvre en 2017, la voiture 4150 est en cours de restauration en attendant de pouvoir rejoindre le parc ferroviaire de l’association qui vous proposera d’embarquer à son bord pour faire les 22 km qui relient Mortagne sur Sèvre aux Herbiers (aller-retour). « Une balade extraordinaire au rythme du Train Touristique à Vapeur en passant par 3 vallées traversées sur de magnifiques viaducs ».

    Documentation
    • Documents fournis par Monsieur Eric Comont, vice-président du Chemin de Fer de Vendée : son courrier adressé à Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, le 15 novembre 2019, demandant si la commune possède des informations supplémentaires; Le rapport du sous-inspecteur Mabire, employé de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, daté du 1er octobre 1944. Les photos de la voiture 4150 stationnée à la gare de St Laurent sur Sèvre.
    • Document envoyé par Jean-Luc Gardeau à Monsieur Comont par retour de courrier : le scan d’un menu du wagon-restaurant, parfaitement conservé, qui lui fut donné par un sauvetatois aujourd’hui décédé.
    • Document en ligne appartenant à la Mairie de Miramont de Guyenne : « Les Combats du Genévrier » relatant une tragédie de la Résistance ayant eu lieu le 6 juin 1944.

    L’Association du Chemin de Fer de Vendée est preneuse de tous les témoignages relatifs à ces voitures, à des documents écrits ou des photos afin de compléter cet historique. Il est possible de joindre Monsieur Comont via le site Internet du CFV.

    Courrier CFV 2019 Les Combats du Genévrier
  • La luxueuse voiture 4150 en cours de restauration grâce au CFV

    L’Association Chemin de Fer de Vendée (CFV) fait revivre le patrimoine ferroviaire

    Tout commence le 15 novembre 2019 lorsque Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, reçoit un appel téléphonique de Monsieur Comont, membre de l’Association « Chemin de Fer de Vendée » basée à Mortagne sur Sèvre (85). Dans leurs ateliers en cours de restauration actuellement, une luxueuse Voiture Salon Pullman, la n°4150, classée aux Monuments Historiques depuis 2003 et dont l’histoire est liée à l’ancienne gare de notre village, étrangement située sur la commune d’Agnac.

    Histoire mouvementée des chemins de fer : 1939, évacuation du parc ferroviaire à la déclaration de la guerre

    A la déclaration de la guerre en 1939, la Compagnie Internationale des Wagons Lits, fondatrice du fameux train Orient-Express qui reliait Paris-Est à Istambul, évacue son parc ferroviaire dans l’ouest de la France pour le soustraire aux Allemands. Toutefois, avec la Drôle de Guerre, les voitures sont rapatriées dans les différents dépôts de l’époque. La soudaine débâcle en 1940 va entraîner une évacuation assez désordonnée du parc ferroviaire, notamment dans la partie sud de la France. La 4150 va connaître plusieurs mouvements. Ainsi entre 1940 et 1943, elle sera dans les Pyrénées, puis dans le Gard début 1943. En septembre 43, elle se trouve à Bergerac avant d’arriver à la gare de La Sauvetat du Dropt en avril 1944.

    « L’association CFV a pu identifier le matériel qui était alors stocké dans cette gare, 12 voitures dont la 4150, ce qui représente un convoi de près de 280 m. Monsieur Comont précise que nous avions, à La Sauvetat du Dropt, la « crème » des voitures de la CIWL dont voici le détail :

    • 8 voitures Pullman : 5 Flèches d’Or pour le Calais/Paris-Nord, 2 Côte d’Azur dont la 4150 ( initialement poru le Train Bleu – Paris-Nice), 1 une Etoile du Nord (Paris-Nord/Bruxelles/Amsterdam,  toutes avec des décorations remarquables et souvent spécifique à chaque voiture,
    • 2 votures lits LX, les plus luxueuses également avec des boiseries et marqueteries aussi remarquables que les pullmans,
    • 2 fourgons, dont un très particulier puisqu’il s’agissait d’un fourgon truck Flèche d’Or qui disposait de deux conteneurs permettant le déchargement, chargement rapide des bagages stockés dans ceux-ci au port de Calais ou de Douvre en Grande Bretagne. »
    Utilisée par la Résistance pour faire barrage sur les voies ferrées – Les Combats du Genévrier

    Plusieurs voitures des gares alentours, 34 exactement, seront acheminées vers des ponts et passages à niveau pour être minées et servir de barrages. La voiture 4150, déplacée jusqu’au passage à niveau 46 de Miramont de Guyenne par les hommes de Xavier Alessandri, chef de la Résistance, sera minée le 6 juin 1944 afin de bloquer la route et la voie ferrée. L’histoire complète de cette journée de juin 44 et les noms des résistants, dont plusieurs perdirent la vie, est relatée dans Les Combats du Genévrier.
    C’est un rapport, daté du 1er octobre 1944, envoyé à la direction parisienne de la Compagnie Internationale des Wagons Lits par le sous-inspecteur Mabire, qui précise que la 4150 est endommagée au niveau de son roulement, comme les autres voitures minées. Le rapport précise qu’il faut changer les essieux avant de les acheminer vers les ateliers. La 4150 restera sur place au moins jusqu’à début octobre de cette année 44, faisant l’objet de pillage. La Compagnie Internationale des Wagons Lits peine à la rapatrier.

    Détail de la Voiture Salon Pullman 4150

    Construite en 1929 à Aytré (Charente-Maritime), elle fait partie de la série « Côte d’Azur » et comportait 28 places assises en 1ère classe. D’une longueur de 23,50 mètres et un poids de 47 tonnes, les décorations intérieures de René Prou étaient faîtes de panneaux en loupe de frêne et de panneaux en marqueterie à base d’étain (malheureusement volés en 2011 dans l’enceinte militaire qui l’abritait à ce moment-là). Cette luxueuse voiture aux baies élargies et aux larges fauteuils inclinables faisait partie de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, la CIWL et intégrait des trains connus dont le Côte d’Azur Pullman Express, la Flèche d’Or, l’Étoile du Nord, le Mistral, le Sud Express.
    La voiture est réformée en 1972 et achetée en 1974 par l’armée, avec d’autres voitures de la CIWL, pour équiper le 5ième Génie installé à Versailles-Matelots, seul régiment ferroviaire dissous en 2010. Elle sera alors nommée Pullman Chef de Corps car utilisée comme voiture de commandement.

    Après la dissolution du régiment, l’armée va chercher à confier ces voitures à des associations. C’est ainsi qu’en 2014, la 4150 est donnée au « Chemin de Fer de Vendée » par un courrier du Ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian. Après quelques péripéties, elle arrive au dépôt de St Laurent sur Sèvre fin juin 2017.

    En cours de restauration avant d’accueillir des touristes pour « voyager à travers le temps« 

    Depuis son arrivée au dépôt de St Laurent sur Sèvre en 2017, la voiture 4150 est en cours de restauration en attendant de pouvoir rejoindre le parc ferroviaire de l’association qui vous proposera d’embarquer à son bord pour faire les 22 km qui relient Mortagne sur Sèvre aux Herbiers (aller-retour). « Une balade extraordinaire au rythme du Train Touristique à Vapeur en passant par 3 vallées traversées sur de magnifiques viaducs ».

    Documentation
    • Documents fournis par Monsieur Eric Comont, vice-président du Chemin de Fer de Vendée : son courrier adressé à Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, le 15 novembre 2019, demandant si la commune possède des informations supplémentaires; Le rapport du sous-inspecteur Mabire, employé de la Compagnie Internationale des Wagons Lits, daté du 1er octobre 1944. Les photos de la voiture 4150 stationnée à la gare de St Laurent sur Sèvre.
    • Document envoyé par Jean-Luc Gardeau à Monsieur Comont par retour de courrier : le scan d’un menu du wagon-restaurant, parfaitement conservé, qui lui fut donné par un sauvetatois aujourd’hui décédé.
    • Document en ligne appartenant à la Mairie de Miramont de Guyenne : « Les Combats du Genévrier » relatant une tragédie de la Résistance ayant eu lieu le 6 juin 1944.

    L’Association du Chemin de Fer de Vendée est preneuse de tous les témoignages relatifs à ces voitures, à des documents écrits ou des photos afin de compléter cet historique. Il est possible de joindre Monsieur Comont via le site Internet du CFV.

    Courrier CFV 2019 Les Combats du Genévrier