• Après plus de 1000 km de marche, Martine est à Rome !

    Plus de 1000 km et 38 jours de marche pour arriver jusqu’à Rome !

    Partie de Briançon (05) le mardi 21 mai, Martine Brosse de La Sauvetat du Dropt est arrivée à Rome ce mercredi 26 juin vers 10h du matin ! Plus de 1000 km et 38 jours de marche avec de la neige au départ et bien vite un soleil implacable. Quel exploit !

    Les nouvelles sont arrivées, irrégulières parce que la notion de temps n’existe pas. Les derniers jours, entre Montefiascone et Viterbo nous lisions : « J’ai marché pendant plus de 3 km sur une voie romaine d’origine … cela fait tout drôle d’imaginer qu’elle a été construite depuis au moins 2000 ans !« . Puis le lendemain : « Hier soir, j’étais à Viterbo cité papale … ce soir Capranica. Une belle étape où j’ai marché sur une voie étrusque taillée dans le tuf pendant plus de 2 km. Impressionnant ! » Et enfin mardi 25 juin, veille de l’arrivée: « Demain, étape de 16 km pour arriver à Rome !!! J’y serais dans la matinée. Cela ne sera que de la grande route mais ensuite, le grand parc de Rome et le Vatican. Quel chemin !« .

    Et enfin, l’arrivée mercredi 26 vers 10h, Photo à l’appui prise devant le Vatican par une pèlerine rencontrée en chemin. Aucun commentaire, pas de mots pour exprimer cette victoire. La photo arrive via le portable d’une amie parce que celui de Martine n’est pas équipé. On peut imaginer la joie, la fierté, le désarroi peut-être un peu aussi de ne plus avoir ce but d’aller de l’avant … Nous lui donnons rendez-vous cet hiver pour une soirée où elle racontera ce long périple…

    Où en sont les autres pèlerins sauvetatois? Anne est de retour …

    Ils sont tous rentrés. Anne est revenue de cette nouvelle portion du chemin vers St Jacques de Compostelle. Depuis le 1er juin, elle comptabilise 17 journées de marche et 2 journées de repos lorsque les pieds n’en pouvaient plus. Anne est partie d’Arzacq-Arraziguet (64) où elle s’est arrêtée l’année dernière jusqu’à Viloria de Rioja en Espagne, à quelques kilomètres de Burgos où elle s’est rendue en bus pour une dernière journée de visite en touriste.

    Voici son journal de bord du 21 juin : « Je suis dans le bus du retour … les étapes se sont enchaînées, tellement riches d’événements et de rencontres que j’en ai un peu oublié mes envois ! Torres del Rio et sa très belle église romane, Logrono, grande ville où je dis au revoir à Noela, pèlerine espagnole qui rentre à Madrid où elle doit reprendre un traitement … Najera et sa fabuleuse abbaye. Là, je retrouve le bonheur intense de tremper les pieds dans un torrent de montagne … très belle rencontre d’un couple de néo-zélandais … départ de Najera dans les vignes puis les champs de céréales accompagnés de leur bordures de coquelicots !

    Santo Domingo et ses accueils de pèlerins un peu démentiels tellement nous sommes nombreux … et puis, hier, après 5 kms de douleur au talon, je décide d’arrêter mon chemin un jour plus tôt et de rejoindre l’étape prévue à Viloria de Rioja. Dans une toute petite auberge où nous passons la soirée à 5 pèlerins et nos hôtes : exceptionnelle dernière soirée clôturant en beauté mon chemin ! 

    Bus jusqu’à Burgos et sa magnifique cathédrale ! Ce soir, je dors en France ! Buen Camino !« .

    Les photos de Anne prise le long du chemin … De Torres del Rio à Burgos… en passant par « moi mes souliers ont beaucoup voyagé … » On la retrouve quelques lignes plus bas en compagnie de Céline et Fred à Bordeaux …

    Céline et Fred ont repris leurs activités après 1165 km en vélo !

    Eux aussi ont repris le chemin du travail. Les voilà à nouveau derrière le comptoir du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises après un beau périple sur la Vélodyssée de Roscoff au Bassin d’Arcachon. Ils le disent eux-même, « 1165 km de bonheur » ! Une belle balade agrémentée de visites, de virées en bateau et de dégustations des produits locaux dans chacune des régions traversées.

    On les retrouve à Bordeaux avec Anne …

    Retrouvailles aux fêtes du fleuve à Bordeaux

    Samedi 22 juin, Céline, Fred et Anne se retrouvaient à Bordeaux où les attendait Boris Lesimple, en charge de l’accueil des beaux voiliers entrés dans le port en tant que coordinateur nautique de la Fête du Fleuve. Boris est le fils de Anne, Romane à la barre, sa petite fille. La joie des retrouvailles en famille. Une fin de voyage en beauté pour les itinérants avant de reprendre le chemin de la maison et du travail.

  • Visite guidée pour pans d’Histoire à élucider

    Dans le cadre des Visites Croisées instaurées par Benoît Boucard, historien et écrivain vivant à Soumensac, un petit groupe visitait notre commune de La Sauvetat du Dropt ce samedi 22 juin en soirée.

    Groupe d’une petite vingtaine de personnes qui purent à loisirs poser des questions pour approfondir l’Histoire racontée par la présidente de l’Association des Amis de la Sauveté, Francine Pandolfo. Parmi les gens présents, le guide officiel de la bastide d’Eymet visitée précédemment, Stéphane Dusseau. Historien amateur passionné et toujours en recherche d’archives, il profitait des propos de la guide pour soulever plusieurs questions actuellement sans réponse. Notamment au sujet de l’emplacement des 2 murs d’enceintes dont nous ne connaissons pas précisément les tracés mais dont certaines pierres sises au milieu du bâti ici et là dans les ruelles semblent bien appartenir. Autre question restée sans réponse, celle de la date gravée dans un des piliers proche du chœur de l’église, 1569. Jusque là et d’après de nombreux documents d’archives consultés, nous tenions pour acquis que cette date gravée dans la pierre indiquait une des nombreuses restaurations de l’édifice. Mais comme le dit très justement Stéphane, l’année 1569 se trouve être en pleine guerre de religion. Cette église est alors utilisée en Temple par les Protestants, pourquoi auraient-ils eu l’idée de mentionner ces travaux dans un bâtiment où ils officiaient provisoirement?… L’enquête est ouverte et les recherches déjà en cours !

    Du Pont Roman actuellement en cours de restauration mais toujours ouvert à la visite à l’Église St Germain dotée d’un beau portail roman aux sculptures finement ciselées en passant par le Temple ou la Prairie des Croquants en souvenir de la terrible bataille qui détruisit le village, la visite s’achevait autour d’une table bien garnie par Les Amis de la Sauveté dans la cour de l’ancien restaurant « Ma Maison » où le groupe était accueilli par Louise et Didier, ses propriétaires.


    La prochaine et dernière visite croisée vous est proposée à Soumensac samedi 29 juin avec Benoît Boucard comme guide. Ne manquez pas ce dernier rendez-vous dans ce joli village perché. Vous aurez l’honneur d’emprunter un morceau du chemin de ronde des remparts tout spécialement restauré par Benoît puisqu’il est situé dans son jardin. Rendez-vous à 18h devant l’église.

  • Italie, Espagne, côte Atlantique, les pèlerins avancent sous la chaleur

    Les nouvelles de Martine et Anne arrivent, irrégulières, suivant l’état de fatigue de chacune ou des événements qu’elles ont envie de partager. Leur route se déroule interminable mais elles avancent et se rapprochent du but. Si Anne envoie depuis l’Espagne les photos de ce qui l’enchante, Martine, elle, depuis l’Italie, en donne la description mais garde ses clichés pour le retour. C’est donc grâce aux images du web que nous la suivons.

    Quant à Céline et Fred, ils avalent les kilomètres sur leur bicyclette et longe la côte sous un ciel bleu et un soleil radieux. Les étapes s’enchaînent entrecoupées de visites, de balade en bateau et de dégustations des produits locaux. De vraies vacances !

    MARTINE, partie de Briançon (Hautes-Alpes) en pèlerinage pour Rome, traverse la Toscane.

    Vendredi 14 juin : « Hier, grosse étape de 33 km et aujourd’hui 26,5 km avec des chaleurs qui ensuquent ! Je suis à San Miniato après avoir passé Pietrasanta valpromaro et Lucca, ville incroyable et Altopascio, siège de moines hospitaliers de l’ordre de Tau. Mes pieds sont chaque fois en feu quand j’arrive mais ils tiennent. pour le reste, tout va bien. C’est ma 25ème étape ! Il me semble que Briançon est loin derrière moi. Si je ne me suis pas trompée, il me reste 361 km jusqu’à Rome, il y en avait un peu plus de 1000 au départ !!!
    J’ai vraiment le moral même si c’est dur. Je me réjouis de voir tous ces beaux monuments et les Italiens sont vraiment sympas … »

    Mardi 18 juin : « Je ne me souviens plus quand j’ai écrit. Je suis passée par Gambassi, un très beau parcours au milieu des vignes et des oliviers, pays du chianti et de l’huile d’olive. Superbe refuge. Le lendemain, Colle val d’Elsa en passant par San Gimignano, cité médiévale impressionnante et beaucoup de touristes. Le lendemain, je suis passée par Monteriggioni qui fait penser à Carcassonne de loin et j’ai continué la route jusqu’à Sienne où j’ai dormi hier soir. Ville monumentale, un véritable musée à ciel ouvert mais pas de tarif pèlerin même pour visiter la célèbre cathédrale El Douomo  

    J’ai rencontré 2 jeunes pèlerins français et 1 suisse qui m’ont raconté une histoire incroyablement inquiétante sur le refuge où ils logeaient la veille ! Je suis repartie ce matin à 5h15 mais à 6h, le soleil brillait déjà, augures d’une journée difficile. Je n’ai que 26 km à faire. Mes pieds me font toujours souffrir et cette chaleur n’arrange pas les choses.Nous sommes actuellement perdus dans la cambrousse. Normalement, c’est San Quirico d’Orcia et cela monte et descend. Physiquement, c’est dur. Surtout en fin d’étape où tu penses que le sac à dos fait 3 ou 4 kg de plus. Mais j’avance … ».

    Photos du web.

    ANNE, en route vers St Jacques de Compostelle, actuellement en Espagne.

    Samedi 15 juin : « Après une bonne nuit de sommeil au bord de l’eau à Estella, me voilà plus encline à bavarder ! Etape d’hier épuisante après une dernière nuit sans fermer l’œil, mes jambes continuant à marcher toutes seules !!! Je profite du lieu pour faire un break.

    Me voilà donc en Espagne depuis quelques jours. Finies la montagne et la pluie, la nature toujours magnifique, l’étape de pampelune faisant figure d’extra-terrestre avec sa foule … soirée très sympa avec les cousins d’une pèlerine. Découverte qu’après le « vino tinto y tapas », il y a encore le dîner !!!

    Etape ensuite jusqu’à Puenta la Rena en grimpant d’abord le Monte Perdido avec un bel aperçu du chemin à parcourir et une très belle visite de l’église d’Eunate, un petit détour qui valait vraiment la peine. Après une nuit quasi sans sommeil grâce à mes jambes qui marchaient toutes seules, belles étapes aux senteurs incroyables de tilleuls, chèvrefeuilles sauvages, genêts … à travers campagne et champs de céréales.

    Aujourd’hui, repos. Je rejoins Los Arcos et mes nouvelles copines en bus … ».

    Photos de Anne.

    CÉLINE et FRED, reviennent de Roscoff en vélo en longeant la côte Atlantique.

    Vendredi 14 juin : « Aujourd’hui, 120 km.  Ce midi pause sur la digue après la Faute-sur-Mer. Au loin, on voit le pont de l’île de Ré. Ce soir, camping à Châtelaillon plage ! ».

    Samedi 15 juin : « Ce soir, ce sera Soulac-sur-Mer. Récompense de ces derniers jours de roulage ! Après le passage du bac à Royan…Deux nuits de repos !! ».

    Lundi 17 juin : « A Soulac-sur-Mer toujours. Devant la Statue de la Liberté ! Les photos sont plus faciles à prendre à pied ! ».

    Mardi 18 juin : « Nous sommes à Andernos-les-bains. Petite balade au bord du bassin au Port de Betey.

    Jeudi 20 juin : « Une super journée …le tour de bassin à vélo sans les sacoches…70 km de bonheur en finissant par un tour de bateau Arcachon – Le Cap Ferret ! ».

    Photos de Céline à retrouver sur leur page dédiée facebook.

  • Le Maire de Bioule et son adjointe rencontrent les seniors à la cantine

    Photos de Francis, Isabelle et Isabelle !

    Bioule, dans le Tarn-et-Garonne, à l’origine de l’opération des seniors à la cantine de La Sauvetat du Dropt

    Certes, les réseaux sociaux sont largement critiquables mais il s’avère que dans certains cas, ils permettent de divulguer des informations pouvant impulser de nouveaux projets. Ce fut le cas en juin 2017 lorsque le Maire de La Sauvetat du Dropt et certains de ses conseillers visionnèrent l’expérience des seniors à la cantine mise en place par la municipalité de Bioule dans le Tarn-et-Garonne.

    Après concertation avec l’ensemble du Conseil Municipal, Jean-Luc Gardeau, Maire et deux de ses adjoints prenaient rendez-vous en septembre 2017 avec le Maire de Bioule Monsieur Gabriel Serra. Chaleureusement reçus, ils découvrirent une commune située au bord de la rivière Aveyron, dotée d’un magnifique château classé tenant lieu d’école. Puis, vint le temps du repas à la cantine où se rendent chaque jour quelques 130 enfants aussitôt suivis par les seniors de la commune.

    Forts de cette rencontre et des conseils avisés du Maire de Bioule, c’est en janvier 2018 que le projet des seniors à la cantine de La Sauvetat du Dropt voit le jour. Le succès de cette opération ne se dément pas. Ces échanges intergénérationnels plaisent aux jeunes comme aux adultes. Ils sont une dizaine de seniors à réserver leur repas à la mairie de façon régulière ou pas en sachant qu’ils ne peuvent être plus de 5 par jour et qu’ils doivent se disperser aux tables des enfants.
    Depuis ce mois de mai, le Conseil Municipal a voté la possibilité de parrainer des seniors de communes voisines. Ils sont déjà 3 à avoir tenté et apprécié l’expérience.

    Le Maire de Bioule et son adjointe invités par la municipalité

    Puisque cette opération des seniors à la cantine est une réussite, il était normal que la municipalité de La Sauvetat du Dropt invite à son tour le magistrat par qui tout a commencé. C’est donc ce jeudi 20 juin que Gabriel Serra, Maire de Bioule et sa 1ère adjointe Florence Danthez, étaient à leur tour accueillis à la mairie par Jean-Luc Gardeau, Maire, et Isabelle Janssen, 2ème adjointe.

    Après un bilan jugé très positif sur les cantines intergénérationnelles de part et d’autre, le groupe se dirigeait en marchant vers l’école. Une façon tout à fait conviviale de découvrir le village et son patrimoine. Devant le portail attendaient sagement 5 seniors, des sauvetatois habitués des lieux qui prirent place chacun à une table d’enfants tandis que les officiels du jour, après avoir salué leurs aînés, s’installaient à une table tout spécialement préparée pour eux. Avant le service des plats, tous étaient déjà en grande discussion.

    Le naturel et la richesse des échanges entre petits et grands ainsi que le plaisir éprouvé par les seniors à côtoyer la jeunesse est une évidence. Le constat est le même que l’on vive à Bioule ou à La Sauvetat du Dropt ou partout en France où l’exemple de cette commune initiatrice a été suivi. Cette idée novatrice si simple à instaurer est à conseiller à une époque où l’on parle tant du bien vivre ensemble.

    Francine Pandolfo, présidente des Amis de la Sauveté qui propose à qui le souhaite la visite guidée du village, se joignait au groupe officiel en sortant de la cantine où elle tenait sa place de senior. Le parcours passait par la Prairie des Croquants, la Tour des Templiers, Le Temple, le pont Roman, les jardins familiaux et l’aire de camping-car avant de revenir à la mairie ou Monsieur Serra et Madame Danthez prirent congé des représentants de la mairie sauvetatoise.

  • La première visite croisée a permis de découvrir Eymet

    Que sont les visites croisées ?

    Imaginées par Benoît Boucard, historien et écrivain vivant à Soumensac, ces visites croisées de nos bourgs ont lieu pour la deuxième fois. Cette année, comme l’an passé, elles permettront de découvrir les villages de Soumensac et de La Sauvetat du Dropt et ont débuté, ce samedi 15 juin, par une visite guidée de la bastide d’Eymet.

    Du Château à la bastide avec Stéphane Dusseau

    La découverte de la bastide, de ses origines à nos jours, s’est déroulée avec un eymétois adopté voilà plus de 40 ans et actuellement président du Comité Archéologique, Stéphane Dusseau. Passionné par l’Histoire de son village, et en recherche perpétuelle de documents et d’archives, Stéphane a commencé par parler des origines préhistoriques en sortant de ses poches de belles pierres taillées trouvées sur la commune pour appuyer ses propos.

    Venait ensuite l’histoire du château, ses moyens de défense, les signatures des Compagnons bâtisseurs gravées dans les pierres, les anciennes fondations, les transformations au fil des siècles en fonction des événements. La construction de la bastide elle-même, par Alphonse de Poitiers, frère de St Louis en 1270. Une ville neuve composée de maisons bâties sur un plan préétabli, les rues et ruelles se coupant à angle droit. Et une place avec arcades pour le commerce et l’artisanat, l’ensemble ceint de murailles fortifiées permettant à la population d’être sous la protection du Seigneur propriétaire.

    Les nombreuses guerres et la peste furent à l’origine de moultes transformations architecturales en raison des destructions par les armes ou le feu. Les dates qui ont marquées Eymet sont celles de 1377 avec l’attaque d’un fort contingent anglais par un lieutenant de Du Guesclin qui se terminât par la noyade de nombreux ennemis ou encore le passage du futur Roi Henri IV avec sa mère Jeanne d’Albret dans la bastide alors protestante en 1588.

    Le nom des rues furent expliqués: Rue de l’Engin, Rue de l’Amadou, Rue du Tibre, Rue du Loup … On appris qu’un musicien célèbre du nom de Jean-Baptiste Lemoyne était né à Eymet et avait vécu dans la maison au balcon de lyres de la place Gambetta (voir photo). Avant d’arriver devant le moulin dont les fondations datent du XIV° siècle et qui témoigne d’une importante activité commerciale avec le transport du vin du bois et du grain jusqu’à Bordeaux.

    Samedi 22 juin, visite de La Sauvetat du Dropt

    La visite se terminait par un petit tour au rez-de-chaussée du donjon pas suffisamment sécurisé pour permettre d’accéder au sommet mais utilisé pour une exposition des richesses accumulées par le Comité Archéologique et la projection en 3D d’une vidéo élaborée par un membre du comité, Jean Couquiaud, retraçant la bastide suivant le plan napoléonien de 1858.

    La trentaine de visiteurs poursuivaient une discussion animée devant un apéritif servi par les membres de l’Office du Tourisme. Le guide fut chaleureusement remercié et le rendez-vous fut pris pour la visite de La Sauvetat du Dropt avec Francine Pandolfo le samedi 22 juin à 18h.

  • Carnets de bord des pèlerins sauvetatois

    Lentement mais sûrement, les pèlerins sauvetatois s’acheminent vers le but qu’ils se sont fixés.

    Il y a les marcheuses, Martine vers Rome et Anne vers Compostelle. Les messages arrivent, réguliers et sans filtre. Si les paysages sont beaux et les rencontres fantastiques, les chemins sont ardus, pentus, pas toujours bien fléchés et les pieds souffrent et sont le perpétuel sujet d’inquiétude. Mais la volonté est la plus forte et permet d’avancer …

    Autre épopée qui allie sport et tourisme, celle de Céline et Fred partis en train jusqu’à Roscoff pour revenir en vélo en empruntant la Vélodyssée. Les étapes sont jalonnées de visites et de pédalage sous la pluie.

    Martine, vers Rome, actuellement en Toscane.

    Mardi 11 juin : « La chaleur est toujours très forte. Hier, étape sur Aulla très difficile. Montées acceptables mais descentes très abruptes avec des gros galets glissants ou alors très étroites et comme ça sur tout le parcours. Nous sommes encore en montagne, en Lignuanie et j’ai vu de beaux vieux villages, traversé des ruisseaux à gué et et emprunté des ponts médiévaux. Aujourd’hui, comme il y a de la route, je suis dans le train vers Massa. Ensuite, marche jusqu’à Pietrasanta. Mes pieds par moment me font vraiment mal … ».

    « Ce chemin est difficile. Sur celui de Santiago, on se laisse porter. Tout est bien indiqué et il y a des refuges tout le long, surtout en Espagne. Ici en Italie, il faut faire attention au fléchage qui est parfois inexistant et en cours de route, il n’y a pas forcément d’arrêt si tu es fatigué. Il est encore peu emprunté. Heureusement, les Italiens sont très sympas et rendent service. Je n’hésite pas à aller au contact, parfois, c’est eux qui s’avancent … ».

    Anne, vers Compostelle, approche de l’Espagne.

    Vendredi 7 juin : « Statues d’Éric Lapie symbolisant la rencontre des 3 chemins au dessus de St Palais … et partout la montagne ! Les pieds vont mieux grâce aux nouvelles sandales de marche, les vieilles doivent déjà être rentrées à La Sauvetat … ».

    Dimanche 9 juin : « Ça continue de monter … de belles côtes d’au moins 20% ! Demain l’Espagne … Le chemin est de plus en plus cosmopolite: irlandais, américains, sud africains, espagnols, brésiliens, portugais, italiens et quelques français ! Les pieds vont de mieux en mieux. Un vrai bonheur ! ». 

    Céline et Fred rentrent de Bretagne en empruntant la Vélodyssée.

    Dimanche 9 juin: « Nous avons laissé le Morbihan sous le soleil … cet après-midi, bonjour la Loire Atlantique sous la pluie! 
    Petit village de Guenrouet.. Aujourd’hui..70 km, la pluie nous a arrêtés ! ».

    Lundi 10 juin: « Aujourd’hui..97 km , une chute sans gravité mais punaise qu’ils sont chargés ces vélos ! Nous avons quitté Nantes en bateau navette pour arriver à Trentemoult. C’est super joli ! Une bonne nuit de repos et demain direction Saint Brevin. ».

    Mardi 11 juin: « 60 km, 4h de pluie ! Voilà St Brévin ! ». Mercredi 12 juin: « Tout va bien aujourd’hui. Juste du vent mais pas de pluie. 85 km et nous traversons de très belles régions. Nous allons prendre le passage du Gois pour aller sur l’Île de Noirmoutier. ».

    Jeudi 13 juin: « Après 110 km sous le soleil de Vendée, nous sommes dans un paysage magique pour installer la tente pour la nuit, Les Sables d’Olonne. ».

     

  • Les sauvetatois, ces grands pèlerins voyageurs …

    Ils sont de La Sauvetat du Dropt et partis en pèlerinage. Chacun à leur façon et pour de multiples raisons que nous ne connaîtrons pas forcément. Pour rejoindre Rome, se rapprocher de Compostelle ou partir de Roscoff pour revenir au village. Nous avons la chance d’avoir de leurs nouvelles régulièrement. Voici les infos des quelques étapes déjà effectuées… La suite la semaine prochaine …

    Photos du web

    MARTINE BROSSE, la plus ancienne des pèlerines de La Sauvetat du Dropt ayant déjà parcouru chacun des chemins menant à Compostelle. Cette année, elle a décidé de faire un pèlerinage vers Rome. Partie de Briançon mardi 21 mai, son parcours l’a menée à Turin en passant par le Col du Montgenèvre, Clavières, Oulx, San Antonino de Susa avec son abbaye de San Michele sur son rocher puis Rivoli. Partie sous la pluie de Turin, l’arrivée à Pavie s’est faîte sous une chaleur torride en longeant la rivière Tessin. Puis Piacenza …

    « Aujourd’hui (lundi 3 juin), je suis arrivée à 14h à Piacenza sous 34°. Je ne parle pas de la couleur de mes bras et de mes genoux ! Nous étions 11 pèlerins ce matin à passer le Pô à l’aide du bâtelier Danilo, personnage haut en couleurs. Hier soir, 2 Américaines sont arrivées au refuge. C’est quand même épatant, mes pieds sont toujours ampoulés mais tout le reste tient !… ».

    Jeudi 6 juin: « Aujourd’hui, étape collinaire comme dans le Gers. Je suis à Fornovo di Taro. Demain étape qui va m’emmener à plus de 1000m, à Cassio. Chaleurs effroyables ces jours-ci cela va peut-être se calmer en montant. En ce moment, je pars à 5h30 pour éviter le plus chaud mais c’est encore difficile … ».

    Photos Anne L.

    ANNE LESIMPLE est partie samedi 1er juin sur le Chemin de St Jacques de Compostelle et a repris la Via Podiensis ou Voie du Puy en Velay depuis Arzacq-Arraziguet où elle s’est arrêtée l’année dernière.

    « Chemin semé de merveilles et de très belles rencontres …Mes pieds me jouent des tours, ils n’ont pas aimé le macadam bouillant du week-end ! Toute petite étape aujourd’hui (mercredi 5 juin) jusqu’à St Palais où j’écouterai tomber la pluie ! Ce chemin rend modeste !… »

    Photos Céline et Fred

    CÉLINE et FRED, du Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises ont pris le train mardi 4 juin avec leurs bicyclettes pour se rendre à Perros-Guirec puis Roscoff et l’ïle de Batz avant de redescendre en suivant la Vélodyssée, « une véloroute qui traverse la Bretagne en longeant l’Atlantique jusqu’à la Côte Basque par un parcours tonique et sauvage ».

    Le but de ce voyage: « Parce que c’est beau la Bretagne et puis l’envie de visiter, de voyager autrement et de faire de nouvelles rencontres … ».

  • Entraînement des écoles pour La Ronde de juin

    24ème Ronde Cyclotouriste USEP

    Une manifestation sportive et culturelle minutieusement organisée et programmée pour 300 enfants cette année et qui se déroulera du mercredi 12 au dimanche 16 juin. Une rencontre qui donne sens à de nombreux apprentissages en classe mais aussi hors classe durant une année scolaire. Des parents formés à l’encadrement. Des écoles et des villes/villages qui se mobilisent pour les accueils.

    Le RPI Vallée du Dropt y participe comme à l’accoutumée avec les classes de La Sauvetat et de Pardaillan. Notre village de La Sauvetat du Dropt accueillera la Ronde pour le grand départ le mercredi 12 juin. Ils partiront à 10h en direction de Miramont de Guyenne. Nous vous attendons nombreux dans l’Avenue de Grammont pour applaudir les enfants et leurs accompagnants pour ce périple Lot-et-Garonnais.

    Résumé des entraînements de Sylvie Schneider, maman de Louna et cycliste accompagnatrice durant ces 5 jours. Photos de Jean-Bernard Gondry.

    Entraînements intensifs de LA RONDE USEP avant le grand départ du 10 juin

    Dimanche 05 mai, pour la 1e fois le RPI, classes de Pardaillan et de La Sauvetat du Dropt, avait rendez-vous avec l’école de Seyches pour expérimenter le “rouler ensemble”. La rencontre a eu lieu au moment du goûter matinal à Cambes, après une très belle montée de part et d’autre.

    La caravane est ensuite repartie en alternant les groupes RPI et les groupes Seyches, de façon à ce que les enfants et parents accompagnateurs appréhendent l’entrainement en plus grand nombre, et entourés d’autres écoles.

    Un passage remarqué à Monteton, où la fête des chapeaux a permis à certains enfants de s’interroger pour savoir si c’était en leur honneur … 😉

    Midi, à Puysserampion, un grand pique-nique avec auberge espagnole a fait les délices de chacun. Cette pause était bien méritée, et le groupe a été rejoint par Céline et Fred (du Restaurant Les fées gourmandises), qui ont roulé avec le RPI l’après-midi – ayant eux-même un beau projet cycliste européen – .

    Seyches est ensuite parti de son côté, et le RPI a continué vers Agnac, où les exposants du vide grenier ont gentiment applaudi ;  puis Eymet et La Sauvetat. 44 kms sur cette sortie.

    Entraînement du dimanche 12

    Aujourd’hui sortie de 50 kms, et à nouveau des retrouvailles avec Seyches, Céline et Fred au moment du repas à Pardaillan. De bons dénivellés, un bon entrainement pour le “petit tour” en vu du prochain entraînement grandeur nature qui réunira toutes les écoles de la Ronde.

  • Ouverture de la nouvelle déchèterie

    « La déchèterie ouvre après un long chantier« , article Sud-Ouest de Patricia Paties-Cassol paru le 15 mai 2019.

    La déchèterie ouvre après un long chantier

    Après 18 ans de bons et loyaux services, la déchetterie de Favard a laissé place ce lundi à sa remplaçante. Construite en 2001 après que la Communauté des communes du Pays de Lauzun a pris la compétence des ordures ménagères et installé le tri sélectif en points d’apports volontaires, sa fréquentation ne cessera de croître. Avec 45 000 passages par an soit 146 par jour avec des pics à 240 alors qu’elle était prévue initialement pour 200 passages…semaine, la désormais ancienne déchetterie était pour le moins engorgée et déclarée dépassée voire dangereuse, même si aucun accident n’y a jamais été répertorié.

    Première dans le département

    Bâti tout à côté, sur un terrain de 1000m2 cédé gratuitement par la commune de Miramont, le nouvel équipement d’un modèle innovant et performant, de type à plat et circulaire, comporte de nombreux atouts. Doté de différentes zones de dépôt très accessibles et lisibles, de compacteurs, de plateformes pour les déchets verts et les gravats, de zones de recyclage, ce nouvel équipement fait le pari de la modernité. Selon Jacques Poujade de Terroirs et Communautés, le bureau d’étude spécialisé dans le traitement des déchets en charge de ce projet: »La fluidité et la sécurité y seront assurées », et en outre « On ne devrait pas y faire la queue ». Et cocorico pour la CCPL, qui se retrouve à la pointe du traitement des déchets puisque seules trois déchetteries sont ainsi équipées en Nouvelle Aquitaine et la première dans le département.

    Les élus ont tous eu à cœur de se féliciter de cette réalisation tout comme Val’orizon, qui possède la compétence traitement des déchets du site depuis janvier dernier, par la voix de son vice-président, Jean-François Sauvaud. Pour Jean-Luc Gardeau, vice-président de la CCPL en charge de l’Environnement « ces onze mois de chantier sont un investissement et une étape dans la mise en œuvre de notre politique environnementale ». En effet, absorber, valoriser et ainsi améliorer la qualité du tri reste toujours un enjeu de taille pour en limiter les coûts de traitement. Tout en sachant que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.

  • Sortie périgourdine pour l’US Cyclo Club

    Résumé de la sortie de Paulo Labattut, secrétaire et cycliste invétéré. Photos de Georgette et Michel Morancho, Germain Sauron et Paulo.

    Mercredi 1er MAI 2019, journée ensoleillée pour notre randonnée printanière, douze cyclistes dont une dame REGINE, sont rassemblés devant la maison des loisirs de LA SAUVETAT pour une excursion en direction de MONTPEYROUX.

    Après les traditionnelles photos souvenir, le petit peloton sillonne le long du Dropt jusqu’à Eymet, saluant au passage de nombreux pêcheurs pratiquant eux aussi leur sport favori. Après les premiers contreforts, pieds à terre à Puyguilhem où GUY riche de ses 81 printemps monte en selle sur sa petite reine. Il à tenu à rouler avec nous jusqu’au Fleix, faut dire que Mylène ne lui avait pas trop laissé le choix, c’était l’objectif affiché pour mériter son repas de midi.

    Nous attaquons la partie un peu plus technique jusqu’à St Méard de Gurçon, où se déroule la fête des fleurs, bain de foule obligatoire à pieds pour traverser le petit village en fête. Très rapidement nous atteignons Villefranche de Lonchat, où les accompagnateurs motorisés nous attendent appareil photo et caméra au point.

    A 12 heures, nous voici rassemblés sur la petite place de Montpeyroux juste en face du restaurant « LA GUARIDA » où nous devons nous restaurer, moment très important dans un programme cyclo TOURISME digne de ce nom.

    Après manger, tous ensembles en voiture, destination SAINT EMILION, promenade dans les rues piétonnes encombrées de touristes et visite guidée des monuments souterrains et son église monolithique.

    La journée n’aurait pas été complète sans la non moins traditionnelle auberge espagnole dans la salle de LA SAUVETAT, soirée pendant laquelle nous avons, encore une fois, mais on ne s’en lasse pas, dégusté le fameux tourin de Mylène, les pâtés, rôtis, salades, fromages en bien trop grand nombre et bien sur le riz au lait de Louise accompagné des merveilles laissées généreusement par Les Amis de la Sauveté.

  • Fleurissement au pied de l’Église St Germain

    Photos de la plantation de Aurélien Jollis employé municipal. Photo de l’ensemble, prise depuis le 1er étage de sa maison d’habitation de Alain Crossoir.

    Avec l’aire de camping-car et les informations touristiques transmises sur le territoire du Pays de Lauzun, les rues de notre petit village de La Sauvetat du Dropt accueillent de plus en plus de touristes. C’est pourquoi l’association des Amis de la Sauveté et la Municipalité ont décidé de fleurir la ruelle longeant l’Église St Germain entre la Place du Temple et l’Avenue de Grammont.

    Utilisée jadis par le prêtre qui logeait au presbytère et utilisait l’écurie pour son cheval et sa voiture hippomobile, cette ruelle était grise et triste. Depuis la semaine dernière, grâce aux plans précis de Maëlle Valdevit, conseillère municipale et créatrice de jardins, ainsi qu’au travail méticuleux de Jean-Marc et Aurélien, nos employés municipaux, la ruelle s’est parée de plantes colorées qui ne demandent qu’à se développer.

    On se rappelle de la grosse masse de lierre qui cachait les piliers de pierre du portail et les grilles en fer forgé de l’entrée de la ruelle. Le résultat est aujourd’hui une mise en valeur de ce passage qui devrait inciter les promeneurs à l’emprunter.


    Vous êtes donc invités à visiter les lieux. S’il vous faut une occasion précise, notez dans vos agendas la date du samedi 22 juin qui est celle d’une des visites dîtes croisées puisqu’elle suit la visite d’Eymet et précède celle de Soumensac…

    Les plans de Maëlle Valdevit qui ont permis de mettre en œuvre le fleurissement. Ses coordonnées sont à retrouver dans l’Annuaire.

  • Exposition de sauvetatois au restaurant Les Fées Gourmandises

    Photos prises lors du vernissage du 19 avril de Chloé Tamisier.

    Le vernissage de l’exposition « Mes Gueules de La Sauvetat » d’Anaelle Mayer qui avait lieu dans la salle du restaurant familial Les Fées Gourmandises samedi 19 avril a attiré du monde et pas seulement de son village de La Sauvetat du Dropt. Tous ont pu admirer ces photos en noir et blanc de sauvetatois qu’elle connaît pour les avoir côtoyés souvent dans le bar maternel.

    Âgée de 17 ans, Anaelle est en 3ème année de Bac Pro Photo au Lycée des Arts et Métiers Toulouse-Lautrec de Bordeaux. Ce projet qui lui tenait à cœur, celui d’immortaliser sur le papier « Ses gueules de La Sauvetat »,  est le fruit de son travail avec le photographe sauvetatois Ian Graham chez qui elle a effectué un cinquième stage dans le cadre de son parcours scolaire.

    Le résultat en noir et blanc pour un rendu sans fioriture

    Bien qu’elles aient été prises en couleurs, il en résulte de magnifiques photos en noir et blanc. Des personnages sans artifice venus au rendez-vous aussitôt après leurs occupations quotidiennes. Vous les connaissez tous. Ils se nomment ou se surnomment Joseph et Yoyo, Marcelle et Jeannette, Dino et Huguette, Céline bien sûr et Anne, Doudou et Marceau, Jeannot et Confiture … Sur leur portrait, on suit les lignes de la vie qui s’est écoulée grâce aux subtiles jeux d’ombre et de lumière. Comme si Anaelle voulait ancrer à jamais sur le papier les visages de ceux qu’elle aime et qu’elle a toujours croisés. Un retour en arrière, une grande sensibilité mais aussi la nostalgie de son enfance et de son adolescence marquant à jamais le passage dans sa vie d’adulte.


    Exposition « Mes gueules de La Sauvetat » de Anaelle Mayer au Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises – Avenue de Grammont – du 19 avril au 3 mai 2019

    Pour vos portraits, événements, promo ou mariages. Pensez à Ian Graham, photographe bilingue de La Sauvetat du Dropt. Site à visiter à Ian Graham Photography.