• Tilleuls taillés de frais et de très près

    Photos de Aurélien Jollis, employé municipal la semaine et rappeur le week-end.

    Pas de trêve hivernale malgré les basses températures de la semaine pour nos employés municipaux qui se sont réchauffés en ramassant les nombreuses branches de tilleuls taillés de très près sur la place à l’arrière de l’église. Mais aucune inquiétude, la pousse repartira de plus belle dès les premiers beaux jours du printemps et les arbres auront alors fière allure!

  • Un footballeur sauvé par le défibrillateur

    Information de Roger Perron, conseiller municipal de Miramont de Guyenne, membre de la commission sport de la CCPL.

    Un match de foot qui aurait pu tourner au drame samedi à La Sauvetat du Dropt

    Samedi soir 24 février, alors que le match ASSA2- USV2 touchait à sa fin, un des joueurs de Virazeil, ex joueur de l’ASSA, Yannick Bertin, a fait un arrêt cardiaque. C’est grâce à la réactivité de tous et au pompier gardien de but de Virazeil, Anthony Zaghis, qui a utilisé le défibrillateur installé contre le bâtiment du canoë-kayak près du stade intercommunal que Yannick a pu être ramené in-extremis à la vie.

    Il est aujourd’hui en soins intensifs à l’hôpital d’Agen dans l’attente d’une décision du chirurgien. Fatigué, mais toujours là!

    Les virazeillais reconnaissent qu’il est miraculeux que ce malaise se soit produit à La Sauvetat du Dropt. Site sportif où la commission sport de la CCPL avait pris la décision d’installer un défibrillateur. De grands remerciements à tous ceux qui ont permis de sauver Yannick.

  • Nouveaux romans et livres régionaux à la bibliothèque

    Françoise Ivars, responsable de la bibliothèque de La Sauvetat du Dropt, section des Amis de La Sauveté, vous fait part de l’arrivée de nouveautés sur ses rayons. Des livres d’auteurs régionaux pour la plupart, pour connaître l’histoire de notre région ou se détendre à la lecture d’un roman.

    Pour rappel, la bibliothèque est ouverte le mercredi après-midi de 14h30 à 17h. C’est aussi un lieu où se retrouvent les amateurs de scrabbles ou de rummikub. N’hésitez pas à venir pousser la porte pour un premier contact.

    « Au fil du Dropt » de Jacques Reix originaire de Port-Ste-Foy (24).

    De Capdrot à Caudrot, voici une invitation à une balade au fil du Dropt, jadis navigable… de villages en moulins, de châteaux en bastides. Laissez-vous porter par le charme de cette rivière aux soixante-six moulins dont l’auteur nous conte l’histoire, de la batellerie au chemin de fer, de la période gallo-romaine à l’époque contemporaine.

    Ce livre met en lumière le grand et le petit patrimoine qui constituent tous les éléments de cette « machine à rêver » qu’évoque si bien l’auteur. Conscients du passé mouvementé et laborieux de ces lieux de vie et de leurs liens sociaux, rêvons avec lui d’un avenir radieux fait d’échanges et de partages tout au long de la « Trame Bleue » de nos rivières (Jacques Constantin, raconteur de pays du Moulin de Cocussotte).

    « Chronique du patrimoine ferroviaire en Lot-et-Garonne » de Damien Follet, agriculteur à Lévignac de Guyenne.

    Saviez-vous que douze lignes de chemin de fer ont jadis sillonné les paysages du Lot-et-Garonne ? Le couloir de la Garonne a servi de colonne vertébrale à un réseau qui se développa en arête de poisson sur les rives droite et gauche du fleuve. Chaque chef-lieu de canton voulait son train et sa gare ! Pourtant, dans sa plus grande extension, vers 1930, le réseau ferré, qui semblait bien quadriller le territoire, ne comptait que 530 kilomètres de rails ! Dans les faits, la conception et la construction de ces lignes fut compliquée, et cela pour une durée de vie souvent abrégée à cause de leur faible rentabilité… Entre la fin du XIXe siècle et la seconde guerre mondiale, elles rendirent pourtant des services inégaux mais irremplaçables ! C’est sans doute le souvenir des dernières locomotives à vapeur ou celui du sifflement des turbines diesels, à la charnière des années 1960-1970, qui ont forgé la passion de Damien Follet pour l’histoire du rail. Après de longues années de recherches et des centaines de kilomètres parcourus, il nous livre une étude approfondie sur « l’épopée du rail » en Lot-et-Garonne. Au fil des pages et des images, nous prenons conscience de l’investissement humain, matériel et financier que la construction du chemin de fer a demandé. Il est important aujourd’hui de témoigner sur ce patrimoine disparu ou abandonné.

    « La liseuse » de Yvonne Robert du Mas d’Agenais que nous avons accueilli à l’occasion du Marché de Noël de 2017.

    Ninon, veuve et grand-mère encore jeune, est biographe dans une maison d’édition.
    Un jour, un vieux monsieur fait appel à leurs services pour la rédaction de sa biographie. Son récit en forme d’aveux va bouleverser Ninon qui se sent concernée.
    Qu’a-t-il bien pu divulguer pour l’affecter aussi douloureusement? Malheureusement il décède avant d’avoir tout dévoilé et de nombreuses questions restent posées. Elle ne peut en rester là. Elle doit savoir. Elle doit comprendre… Il lui semble évident que sa naissance et la vie de sa famille sont impliquées.
    D’Agen où elle réside, c’est dans le petit village du Mas-d’Agenais que vont l’amener ses investigations pour lesquelles elle va bouleverser ses habitudes de vie. Dans son esprit tourmenté elle espère faire entrer la lumière à travers les souvenirs d’une attachante vieille dame.
    Trouvera-t-elle des réponses? de l’affection? et, pourquoi pas, de l’amour?

    « Un Juif pour l’exemple » de Jacques Chessex

    1942 : l’Europe est à feu et à sang, la Suisse est travaillée de sombres influences. À Payerne, ville de charcutiers « confite dans la vanité et le saindoux », le chômage aiguise les rancoeurs et la haine ancestrale du Juif. Autour d’un « gauleiter » local, le garagiste Fernand Ischi, et du pasteur Lugrin, proche de la légation nazie à Berne, s’organise un complot de revanchards au front bas, d’oisifs que fascine la virilité germanique. Ils veulent du sang. Une victime expiatoire. Ce sera Arthur Bloch, marchand de bestiaux. À la suite du Vampire de Ropraz, c’est un autre roman, splendide d’exactitude, à l’atmosphère lourde, que nous donne Jacques Chessex. Les assassins sont dans la ville.

  • Visite du sous-préfet Francis Bianchi

    Monsieur le sous-préfet Francis Bianchi, en poste sur l’arrondissement de Marmande-Nérac depuis juin 2016 était invité par Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt. Visite programmée mercredi 17 janvier où il était accueilli par le premier magistrat de la commune et quelques uns des adjoints et conseillers municipaux.

    Rôle du préfet et sous-préfet

    Après avoir exposé l’historique du village et fait l’état des lieux aujourd’hui, le Maire donnait la parole à Monsieur Bianchi qui rappelait le rôle du préfet et par extension, du sous-préfet.

    Le préfet reste le « dépositaire de l’autorité de l’État dans le département ». Il fait appliquer les lois. Il demeure responsable de l’ordre public : il détient des pouvoirs de police qui font de lui une « autorité de police administrative ». Il est le représentant direct du Premier ministre et de chaque ministre dans le département. Il met en œuvre les politiques gouvernementales de développement et d’aménagement du territoire à l’échelle du département. Le préfet est assisté dans chaque arrondissement par un sous-préfet.

    Parmi les réformes récentes, celle de novembre 2017 concernant la suppression des délivrances de titres que sont par exemple les cartes grises ou permis de conduire pour lesquels il est maintenant demandé d’utiliser la téléprocédure. Cette mesure visant à une diminution des fonctionnaires « papiers ».

    Parmi les missions importantes de la préfecture et des sous-préfectures, la distribution des subventions, les dotations des territoires ruraux. Les expulsions des logements suite à impayés et la coordination de l’ensemble des services du territoire.

    Interrogations des élus sauvetatois

    Les représentants de la commune posaient ensuite des questions concernant l’avenir de leur commune. La première inquiétude venant des baisses de dotations de l’État. Comment veiller à l’équilibre du budget et faire prospérer sa commune si l’octroi des dotations est moindre ou disparaît?

    Monsieur le sous-préfet Bianchi répondait que les communes devaient participer au rétablissement du déficit public. Que la France est un pays gravement endetté et que depuis 1976, le budget voté n’est pas équilibré. Cela implique le problème de l’indépendance financière de notre pays qui pourrait, s’il ne peut rembourser ses dettes un jour, devoir obéir aux mesures dictées par Bruxelles comme ce fut le cas pour la Grèce ou l’Espagne récemment. Cet état de fait a, depuis 3 ans, provoqué la baisse ou la suppression des dotations de l’état.

    Il est indispensable de réduire les dépenses de fonctionnement et une des voies préconisées mais non imposées est le regroupement de communes en communes nouvelles. Notre département n’a pas encore franchi le pas bien que des discussions dans ce sens soient en cours du côté de Nérac. Cette opération de regroupement en commune nouvelle ne doit pas se faire dans un intérêt financier mais plutôt pour la bonne marche d’un projet commun.

    Il en est de même pour le fusionnement des communautés de communes afin de dépasser le seuil des 15 000 habitants. On se rappelle des pourparlers entre Pays de Lauzun, Pays de Duras et Val de Garonne. Là non plus, le gouvernement actuel n’impose pas ce regroupement. La tendance est plutôt celle de la prise de compétences par les Communautés des Communes comme la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) visant à l’homogénéité des structures.

    Jean-Pierre Tenot, adjoint au Maire évoquait le fait de certaines communes se voyant dans l’obligation de vendre leur patrimoine ancien pour éviter la faillite et poursuivre les travaux sur les infrastructures existantes de leur commune. Il lui fut donné l’exemple d’une petite commune possèdant 7 églises. Dans ce cas, bien sûr, des décisions sont indispensables.

    Il est un fait que le Lot-et-Garonne est un département vieillissant avec un fort taux d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) et beaucoup d’aides sociales impliquant de fortes charges sociales.

    Le Maire de La Sauvetat évoquait ensuite la fin des contrats aidés en appuyant sur le fait que les deux contrats aidés de sa commune avaient débouché sur deux embauches. Celles d’Aurélien à plein temps et de Sophie pour quelques heures maintenant par semaine. Ce à quoi Monsieur Bianchi répondait que les contrats aidés avaient été faits pour inverser la courbe du chômage. Qu’ils ne sont actuellement pas complètement supprimés mais réduits. Et que les contrats aidés se poursuivent suivant certains critères.

    Quid de l’Établissement Public Foncier. Monsieur le sous-préfet répondait que cet outil mis à disposition des collectivités avait fait la preuve de sa pertinence. Il permet l’accompagnement technique et financier dans la mise en œuvre de projets d’aménagement en particulier en matière de logement social, de revitalisation des centres bourgs, de prévention des risques et de lutte contre l’étalement urbain.

    Visites d’entreprises

    Après ces échanges sur la politique locale, le groupe décidait de faire un tour sur la commune. Monsieur le sous-préfet était invité à découvrir le Pont Roman dont les travaux se poursuivent depuis plus de 20 ans. Avant de rendre visite à Christine Pénicaud au PROXI P’tit Panier du Dropt pour constater que ce petit commerce de proximité, financé pour une grande partie par la commune mais aussi par l’exploitante, au départ décrié par certains, est maintenant un lieu de fréquentation régulière des gens du village ou des gens de passage. Puis, c’est l’usine de fabrication de Bruno Framarin que le groupe partait visiter. Usine de fabrication de bois de chauffage densifié qui distribue ses produits dans toute la France.
    L’opération des Seniors à la Cantine était également évoquée par Monsieur le Maire. Initiative trouvée judicieuse et riche sur le plan des échanges intergénérationnels par le sous-préfet Bianchi.

    L’après-midi se terminait dans la salle du conseil municipal par une coupe de champagne. Noble breuvage en l’honneur de l’anniversaire du Maire Jean-Luc Gardeau qui permettait aux langues de se délier de façon moins protocolaire et d’apprendre que notre sous-préfet aime arpenter les chemins de randonnée de son département d’adoption avec son épouse. Il est donc reparti avec la plaquette du circuit de randonnée de La Sauvetat intitulée « Balade du Pont Roman ».
    En conclusion, un échange fructueux et positif autant du côté de vos élus que du représentant de l’État.

  • Les enfants ont accepté les seniors à la cantine

    Voilà lancée l’expérience des Seniors à la Cantine de La Sauvetat du Dropt.

    Pour ce premier repas, 4 seniors étaient inscrits. Des têtes connues dans le monde associatif du village pour ce début puisque vous reconnaîtrez sur les photos Francine Pandolfo, présidente des Amis de La Sauveté et sa très active bénévole Régine Jolibert ainsi que Jean-Pierre Meyrat, président de l’US Cyclo club.

    La quatrième inscrite est venue à pied depuis les hauteurs de la commune. Elle se prénomme Enza, est Italienne mais parle très bien français puisqu’elle a passé la plus grande partie de sa jeunesse en France avant de partir vivre en Angleterre pendant plus de 50 ans avec son époux britannique. Elle a rejoint son fils Ian Graham depuis quelques temps et a décidé de vivre l’expérience des seniors à la cantine après avoir visionné une émission britannique qui faisait part d’une expérience similaire. Enza avait été interpellée par les interviews des enfants et des seniors ayant participés. Aussi a-t-elle répondu très rapidement et favorablement au courrier reçu de la mairie l’invitant à vivre cette même expérience de partage et d’échange avec les enfants de son village d’adoption.

    Quelques réactions d’enfants

    Suite à ce premier repas, nous avons interrogé certains parents qui ont aussitôt répondu. Leurs enfants étaient très excités en rentrant de l’école. Ils avaient énormément de choses à raconter. Cassandra était à la table de Régine. Elle a apprécié de partager ce repas avec une mamie et avec ses amis, ils ont même appris à jouer à pigeon vole.

    Quand à Gemma, petite anglaise vivant à La Sauvetat depuis quelques années, le hasard fait bien les choses puisqu’elle a été ravie de partager ce repas avec Enza. Julie, sa maman, raconte qu’elle a été très impressionnée que cette grand-mère lui parle anglais et poursuive la conversation en français avec ses petits camarades de table. Enza leur a raconté qu’elle était venue à pied et que ça faisait un long trajet pour venir jusqu’à l’école et repartir mais qu’elle aimerait revenir et s’asseoir à la même table avec les mêmes enfants.

    Gemma’s mother comment: When Gemma left school yesterday she was so excited to discuss the lunchtime.
    She was very impressed to have Enza sitting at her table, who did speak English to her and French to everyone on her table.
    Gemma said she was really nice and Gemma really enjoyed having lunch with her. Enza said it was a long way for her to walk to the school and back but would love to come back and sit at the same table with the same children.
    Et celles des adultes

    Quant aux seniors, retours très favorables. Régine était à la table de Cassandra, Zoé, Cléa et Enzo. Après les présentations en tout début de repas, les enfants ont tenu à ce qu’elle se serve en premier de tous les plats. Elle leur a dit qu’elle mangeait des cordons bleus pour la première fois. Au moment du dessert, ils ont joué à pigeon vole et ont essayé de faire des bateaux avec leur serviette. Et à la fin du repas, « le comble avec des enfants apparemment assez dissipés », dit-elle, sa table a été élue table la plus sage! Elle en est très fière et a répondu par l’affirmative sans hésiter à la question « tu reviens la semaine prochaine »?

    Francine avait à sa table 3 garçons et 1 fille dont elle ne se rappelle pas encore les prénoms. Voilà un bon exercice pour la mémoire, n’est-ce pas? Ils ont tous beaucoup parlé et souvent en même temps. Elle a eu un peu de mal à les comprendre. Ils ont été très polis puisqu’un de ces enfants l’a servie. Ils ont parlé des cadeaux de Noël et Francine leur a raconté le temps, il y a longtemps, où elle allait à l’école de La Sauvetat. Qu’il n’y avait pas de cantine et qu’elle n’y mangeait que quand il faisait mauvais temps. Sa maman lui préparait alors une omelette entre 2 morceaux de pain et une petite bouteille d’eau. Elle adorait ça et surtout de rester manger avec les copains et les copines. Elle leur a aussi expliqué qu’autrefois, l’école était dans le bâtiment de la mairie actuellement et que ce pique-nique se prenait dans le couloir où étaient installés des tables et des bancs. Pour elle, c’était la fête.
    Pour les enfants de sa table, ces histoires d’avant sont une nouveauté dans leur quotidien scolaire.

    Et Monsieur le Maire qui était là pour ce premier repas des seniors à la cantine est revenu lui aussi enchanté. A sa table, 3 enfants qui se sont adaptés très vite à sa présence et qui ont lancé la conversation après quelques questions banales. Ils ont abordé des sujets très sérieux, la question de l’homosexualité et de savoir comment ils pouvaient faire des enfants! Une réflexion sur le suicide et la disparition de leur grand-mère ou grand-père. Son petit voisin de table, Thomas, lui a dit qu’il connaissait par cœur le règlement de la cantine. Parce qu’il l’avait copié 100 fois!

    En sortant de table, les enfants ont voulu savoir quand les dames reviendraient et ont dit qu’ils se mettraient à la même table. « Plutôt bon signe » conclut le Maire. Pour terminer le repas, lorsque tout ce petit monde fut dans la cour de récréation, seniors et Maire firent un petit débriefing en buvant le café avec Aurélien, employé municipal, et Hélène, notre cantinière que ce travail supplémentaire n’a pas perturbé. Premier repas très positif. Opération concluante à poursuivre sans modération!

    D’ailleurs, Jean-Pierre est inscrit pour chaque jour de la semaine et Francine, Régine et Enza ont décidé de se retrouver chaque lundi midi à la cantine. Un bon début. Il reste des places, tout senior de 70 ans et plus vivant à La Sauvetat du Dropt, français ou étranger, est le bienvenu.

  • Un Maire confiant dans le dynamisme de sa commune

    La tradition et la bienséance veulent qu’une municipalité invite ses administrés à l’occasion des vœux de la nouvelle année. A La Sauvetat du Dropt, le rassemblement avait lieu samedi 13 janvier dans la salle des animations. Une partie de la population s’était déplacée dont plusieurs couples d’anglophones venant là pour apprendre à connaître les us et coutumes du village qu’ils ont adopté.

    Dans son bilan de fin d’année, Mr le Maire Jean-Luc Gardeau faisait le tour de l’état civil. 6 décès pour 2 naissances rattrapés par 5 mariages. Il souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants, 8 familles en 2017, qui seront invités à la Mairie pour une réception d’accueil au cours du printemps. L’occasion de leur faire découvrir le village et son histoire.

    Puis venait un point sur la politique actuelle. Le constat alarmant de l’écart flagrant entre l’urbain et le rural. La suppression des contrats aidés alors que ceux-ci étaient fortement encouragés voilà deux ans, renvoyant les jeunes à la case chômage et laissant les collectivités en pénurie de personnel, des enfants, des seniors et des associations sans encadrement. « Malgré cela, bien que tout devienne compliqué, nous courberons l’échine mais continuerons ».

    Point sur les travaux effectués et ceux à venir

    – L’année 2017 aura vu la fin des travaux sur la partie romane du Pont Roman, la mise en place d’une nouvelle passerelle et la restauration de l’arche découverte en 2016. Ces travaux se poursuivront en 2018 sur la partie gothique avec la restauration des arches et de la calade.
    – Les travaux sur les bâtiments communaux ont permis de remettre en état le logement situé au dessus du multiservices Proxi et de créer un porche au logement du presbytère. Actuellement, les employés municipaux réhabilitent le petit logement autrefois ancien gîte.
    – Une aire de stationnement en épi a été tracée et un massif fleuri créé Rue du Puits.
    – Les arbres de la Place du Moulin ont été remplacés par des mûrier en raison d’une maladie sur les prunus et les peupliers près du Chemin de Ronde ont été coupés mais plusieurs essences d’arbres seront replantées cette année suivi dans les années futures par une aire de jeux pour les enfants.
    – Une place handicapée est maintenant disponible devant la mairie. Le programme accessibilité se poursuivra sur les salles communales en 2018.
    – La signalétique des habitations est presque terminée celle des lieux-dits et de l’aire de camping-car est en cours tout comme celle des routes.
    – Une borne de propreté canine a été installée Place du Moulin.
    – La modification des collectes des ordures ménagères.
    – La restauration des vitraux de l’Église St Germain prévue pour 2017 est repoussée en 2018.

    La plupart de ces travaux ont été faits en régie par les employés municipaux que Monsieur le Maire remerciait.

    Pour les rencontres cultures, le concert Staccato comme chaque année en partenariat avec la CCPL de même que l’exposition photo et la journée Trésors de Guyenne accueillis pour une visite et le pique-nique de midi. L’Atelier Mémoire supporté par Les Amis de La Sauveté fut un grand succès. Et nous devons remercier Madame Levesque pour le beau tableau du Pont Roman offert et aujourd’hui exposé au secrétariat de la mairie.

    Les commerces et l’école

    Que dire des commerces. Un grand plaisir cette année a été la réouverture du salon de coiffure. Baptisé ManiHair, le défi d’Amandine est ambitieux mais elle est à la hauteur de la situation et les Sauvetatois, entre autres, ne sont pas étrangers à la fréquentation du salon. « Ce commerce est le second ouvert durant notre mandat et ce n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat de notre travail commun, qui fait de notre village une commune attractive ». Le multiservices ouvert depuis juillet 2015 vient d’embaucher une salariée prouvant ainsi sa réussite et justifiant la création de ce service de proximité.
    Le discours poursuivait en regrettant la fermeture du restaurant Ma Maison et du Golf de Boissec bien que ce soit dans l’ordre des choses, la retraite de ces propriétaires étant méritée. Ils ont eux aussi contribué à la bonne image du village.

    Côté scolaire, les effectifs se maintiennent avec 110 élèves pour le RPI Vallée du Dropt. Le rythme scolaire est revenu à la semaine à 4 jours suite au vote des parents d’élèves. Décision bienvenue puisqu’elle allège l’organisation et les charges financières de la commune. Courant 2018, les mesures de sécurité imposées devront être mises en place.

    Les associations, le blog/site du village

    Pour remercier tous ceux qui œuvrent tout au long de l’année, Monsieur le Maire choisissait de rendre compte des réflexions élogieuses entendues lors des réunions de la CCPL dans l’une ou l’autre commune pour conclure que l’ensemble des bénévoles de son village représentait une mine d’or. De même que le blog/site mis en place depuis 2010 par un ami informaticien rattaché par le cœur au Lot-et-Garonne ici nommé, Christophe Lesur. Succès confirmé par les plus de 30 000 visiteurs enregistrés en 2017.

    Pour affirmer que malgré les difficultés, grâce à sa volonté et à son dynamisme La Sauvetat du Dropt irait toujours de l’avant, le discours finissait par une comparaison amusante et positive: « La vie, c’est comme une boite de chocolats, faut pas laisser les autres vous la manger! ».

    Jean-Luc Gardeau invitait alors les présidents d’associations à venir présenter leurs activités. Prirent la parole tour à tour Jean-Paul Mothes pour le Comité des Fêtes, Francine Pandolfo pour Les Amis de La Sauveté, Françoise Ivars pour la bibliothèque, Mathieu Grannereau pour Le Chasseur Sauvetatois, Germain Sauron pour l’US cyclo, Serge Garnaud pour l’ASSA Football Club, Valérie Rousseau pour le Canoë Kayak Club Vallée du Dropt et Patrick Dupoux, tout nouveau président de l’Espoir Piscicole DEMS. Odette Sure, présidente du Club du Pont Romain était excusée.

    La soirée se terminait convivialement par des échanges autour d’un apéritif préparé par le Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises et la Boulangerie-Pâtisserie Demadrille.

     

  • Séance photos pour nos employés communaux

    Mais que se passait-il donc ce jeudi 7 décembre à La Sauvetat du Dropt?

    Les employés communaux, qui avaient déserté leur poste respectif, s’étaient réunis pour une séance de photos. Rassurez-vous, pas pour faire un calendrier! Mais pour illustrer l’article qui les concernera dans le prochain bulletin municipal.

    Vous reconnaîtrez nos deux secrétaires de mairie, Laurence et Martine, Hélène la cantinière et Jean-Marc et Aurélien du service technique. Il manque Patricia qui vous accueille à l’Agence Postale et Sophie arrivée au terme de son contrat CAE fin septembre mais qui sera de nouveau sollicitée pour quelques heures par semaine à partir de 2018.

    La petite collation de fin de pose s’est déroulée dans la bonne humeur. Déjà une joyeuse ambiance de fête avant l’heure!

  • L’Endurance de Soumensac publiée sur un magazine national

    Une fois n’est pas coutume. Dans son numéro 68 de novembre/décembre 2017, le magazine des Cahiers du Cheval Arabe consacre deux pages à la Course d’Endurance des 3 Vignobles qui s’est déroulée au mois de juin autour du Lac de l’Escourou. Et deux pages aussi pour celle de Monpazier. Cette fois encore, ces reportages sont signés Marie Coutable.

    Vivant à Soumensac depuis quelques années, Marie est toujours autant passionnée de chevaux et se plaît dans sa région d’adoption. Ses photos et articles en sont une preuve indéniable.

    « … Du Lac de l’Escourou, avec ses 120 hectares, aux vignobles et vergers de Soumensac en passant par la forêt du Marsalou et les champs de tournesol dorés par le soleil, de superbes panoramas qui offraient aux cavaliers une course nature à travers des terroirs très variés… ».

    Outre les photos de cavaliers dans cette nature verdoyante et ondulante de juin, une photo de la remise des prix met en scène Bernard Patissou, Maire ami de la commune voisine de Soumensac.

    Voici les liens pour consulter ces pages. Course des 3 Vignobles 1 et Course des 3 Vignobles 2

  • Enduro de pêche à la carpe au Lac de l’Escourou

    Si vos activités sportives ou de détentes vous ont conduits près du Lac de l’Escourou entre le 20 et le 22 octobre, vous avez forcément vu toutes ces toiles de tente installées au bord de l’eau. Parce qu’il était intrigué de toute cette effervescence, le passant n’a pu s’empêcher d’aller à la rencontre des pêcheurs installés là et plus particulièrement deux d’entres eux, Romain Boutinaud et Jonathanne Lafrange. Bonne pioche, ces deux gars là sont des pêcheurs chevronnés et prennent beaucoup de plaisir à partager la passion qui les anime.

    Grâce à leurs explications, nous pouvons vous rapporter que cet événement était organisé par le ROBINSON CARP CARNASSIER 19, comprenez de la Corrèze. Décidé en toute dernière minute, cet enduro de pêche à la carpe visait à tester le lac de l’Escourou pour voir s’il serait retenu pour des compétitions régionales ou nationales.

    Cet enduro était composé de 23 équipes de 2 pêcheurs dont les 2 champions du monde Mathieu Farges et Mathieu Neyrat. Répartis sur des postes tracés tout autour du lac cette pêche d’endurance se déroule en 48h, jour et nuit, après un tirage au sort qui détermine les équipes et les postes. Rien n’est laissé au hasard. Les poissons pêchés sont mis dans un sac de conservation flottant afin d’être pesés et comptabilisés toutes les 6 heures puis relâchés.

    Le passant est parti trop tôt pour avoir le résultat de cet enduro mais il est revenu guilleret après avoir eu Mathieu Farges, un des champions du monde, au téléphone (il était installé de l’autre côté du lac). Car, de l’avis de ce professionnel de la pêche, malgré le manque d’eau en cette saison et le peu de poissons sorti, le Lac de l’Escourou a plu et nous pouvons être assurés de revoir ces équipes dans l’avenir.

    Un grand merci à Romain et Jonathanne pour leur chaleureux accueil. Le passant, qui est une passante en vérité, promet de venir avec une bonne bouteille de vin local pour leur prochain passage 😉

  • Sortie d’automne pour l’USS Cyclo Club

    Commentaire de Jean-Claude Labattut, alias Paulo, secrétaire sportif de l’USS Cyclo Club. Photos de Paulo et Germain Sauron.

    Coups de pédales et entrecôte pour nos courageux cyclistes.

    Samedi 21 octobre 8h30, alors que le jour tarde un peu, nous voici réunis devant la maison des loisirs pour clôturer sportivement la saison 2017.
    Huit cyclistes ont répondu présent à la décision collégiale, de réitérer la sortie d’automne, prise lors de notre assemblée générale du 29/09/2017.

    Tous derrière GUY qui va, dans quelques jours fêter ses quatre fois vingt ans, bravant la morosité de cette matinée, nous précède jusqu’à ISSIGEAC pour une halte café bien méritée. Là, comme prévu, notre héros du jour rejoint WILLIAM et JEAN-PIERRE dans la voiture d’assistance pour une deuxième partie du circuit.

    Le nuage, qui jusqu’à présent avait respecté l’ancien, ne manqua pas de nous arroser copieusement tandis que nous atteignions VILLEREAL.
    Qu’à cela ne tienne, l’occasion rêvée pour amortir nos tenues de pluie, et plaisanterie mise à part, sur l’asphalte glissante nous nous dirigeons prudemment vers BEAUREGARD. Et là, comme par hasard, un petit vent aidé par son rayon de soleil, sèche les dix kilomètres manquants pour rejoindre l’ AUBERGE DU LAC de CANCON. Comme prévu, GUY reprend du service pour une arrivée triomphale auprès de nos amis accompagnateurs qui nous ont fait l’honneur de partager ce moment festif.

    Pendant que nous apprécions la formule apéritif dinatoire, très copieux et particulièrement bien présenté, GERMAIN et LE PRESIDENT, comptabilisent les chèques, passage hélas obligé!!!

    Assis à table pour la deuxième partie du repas, il nous a fallu beaucoup de courage pour affronter l’entrecôte débordant l’assiette, j’en connais un (JR), absent ce jour là qui va avoir des regrets.

    Déjà 15h30, cinq d’entre nous, entamons le chemin du retour par ST MAURICE, SERIGNAC, LAUZUN, EYMET. Même scénario que la matinée, grosse averse, puis arrivée sur route sèche, comme quoi la persévérance est toujours récompensée. LA SAUVETAT est en vue, 115 kms au compteur, dernière accélération pour rattraper deux amis vététistes qui passent par là.

    La satisfaction d’une journée où la convivialité a largement distancée l’exploit sportif, l’impatience en attendant la prochaine occasion, que peut-on espérer de mieux pour notre petit club?

  • Ian Graham inaugure « Le bruit du panneau »

    La semaine dernière, le passant, toujours curieux et sur le qui-vive, a eu l’œil attiré par un panneau publicitaire grand format. Sur fond blanc, illustré d’un porte-voix intitulé « Le Bruit du Panneau » se trouvait le nom de l’artiste sauvetatois Ian Graham. Les recherches entreprises sur google l’ont amené sur une page facebook appelée Le Bruit du Panneau. Là se trouve une explication:

    « L’idée est simple…
    Détourner la fonction première d’un panneau publicitaire pour permettre à un artiste d’exposer une œuvre dans un temps déterminé sur un format donné.
    Sortir des lieux d’exposition, et des institutions traditionnelles. Vive la philanthropie… »

    Ce panneau appartient au publiciste Antoine basé à Eymet. Il y a quelques mois, il a décidé de promouvoir les artistes locaux en laissant libre cours à leur imagination sur ce panneau d’affichage. Le 18 octobre marque le début de cette campagne. Le porte-voix a maintenant dévoilé l’artiste Ian Graham. Ce dernier, heureux de participer, remercie Antoine, passionné d’art sous toutes ses formes, de sortir des sentiers battus.

    Ian Graham, c’est aussi une entreprise de photographie qui verra prochainement le jour. Au début de l’année prochaine et vous en serez les premiers avertis si vous avez besoin de l’assistance d’un photographe pour vos portraits ou événements …

    Donc, si vous prenez la route entre Eymet et Miramont, ouvrez l’œil. Ce mois-ci, Le Bruit du Panneau est un portrait signé Ian Graham! Portrait intitulé « Perfection Imparfaite ». Explication de l’artiste: « C’est une déclaration sur les pressions que l’industrie de la beauté exerce sur nous tous. »

  • Conseil d’Administration de l’OTPL

    Photos de Germain Sauron.

    Une fois n’est pas coutume, c’est de nouveau notre village de La Sauvetat du Dropt et plus particulièrement Germain Sauron, 1er adjoint de la commune et délégué à la Commission Tourisme de la CCPL, qui accueillait le Conseil d’Administration de l’Office de Tourisme du Pays de Lauzun.

    Parmi les membres présents, Émilien Roso, président de la Commission Tourisme de la Communauté des Communes.

    A l’ordre du jour, le bilan de la saison écoulée et, toujours sur la sellette, la restructuration touristique de notre pays en passant par une modernisation des outils mis à disposition dans le but de renforcer la visibilité et l’attractivité de ce territoire.