• Borne propreté hygiène canine

    Pour bien commencer l’année, la municipalité de La Sauvetat du Dropt pense aux administrés ou aux gens de passage qui promènent leurs chiens. Une borne de propreté hygiène canine avec distributeur de sacs-gants vient d’être installée sur la place du Moulin, près du sentier qui va vers le Dropt. Merci de l’utiliser.

  • Inauguration du panneau d’affichage au Stade Pierre Périé


    stade-pierre-periepanneau-seulPhotos de Laetitia, Emma et Isabelle. A retrouver sur la page facebook de l’ASSA.

    Dimanche 18 décembre, le club de football de l’ASSA et son président Sylvain Michelet, conviaient joueurs et visiteurs à la journée des sponsors pour l’inauguration du panneau d’affichage électronique du Stade Pierre Périé de La Sauvetat du Dropt.

    Parmi les invités de marque, le Président du District 47, Serge Lafon; Le président de la commission sport de la Communauté des Communes du Pays de Lauzun, Jean-Marie Farbos; Jean-Luc Gardeau et Émilien Roso respectivement Maires de La Sauvetat et d’Allemans du Dropt; Les partenaires et sponsors du club de l’ASSA et Patrice Vincent, co-président du groupement jeunes Val de Guyenne.

    Après que Jean-Marie Farbos eut dévoilé le panneau, Sylvain Michelet prenait la parole pour remercier les personnes présentes, les officiels mais aussi les bénévoles de l’ombre, animés par la même passion du foot et qui sont Isabelle, Céline et Alain, ayant œuvré durant plusieurs mois à la recherche de sponsors pour les stades des deux communes, à la confection d’un book et du calendrier de fin d’année. Fabienne également pour la bonne marche du foyer et Emma, sa fille, récemment mise à l’honneur sur le site du District 47 pour son implication au Projet Éducatif Fédéral. L’ASSA, c’est aussi un emploi CAE avec Pascal, sauvetatois.

    Autres bénévoles remerciés parce que figures emblématiques du Club de l’ASSA, André Vincent et Serge Garnaud qui veillent à l’entretien des stades et du matériel ainsi que Max Delpy, absent pour cette journée car accompagnateur de l’équipe 3.

    Le président poursuivait en exprimant sa gratitude envers la CCPL pour la mise en place du robot de tonte qui offre une pelouse magnifique tous les week-ends. Et de conclure par la composition du club qui accueille 200 licenciés dont 85 seniors/vétérans, 30 dirigeants/éducateurs, 3 arbitres et 85 enfants de 6 à 18 ans avec le Groupement Jeunes Val de Guyenne.

    La parole fut ensuite donnée aux personnalités avant que n’entrent sur le terrain les équipes ASSA 1 et Targon, accompagnées de jeunes ramasseurs de balles. Le score de 3 – 0 en faveur de l’ASSA réjouissait bien sûr les locaux.

    La journée se terminait par le départ précipité du président Michelet pris d’un malaise à la mi-temps. Rien de bien méchant mais un incident lui laissant un goût amer et triste de n’avoir pu profiter de cette belle journée d’inauguration qu’il préparait avec les bénévoles depuis tant de mois. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

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  • Info CCPL: Taxe de Séjour sur les hébergements touristiques

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    Information CCPL concernant les hébergements de tourisme

    A partir du 1er Janvier 2017, la Communauté des Communes du Pays de Lauzun met en place la Taxe de Séjour sur les hébergements touristiques. Cette information a fait l’objet d’une réunion le 17 novembre à Moustier à laquelle était conviée les hébergeurs du Pays de Lauzun. Une quarantaine de propriétaires de gîtes, chambres d’hôtes et hôtel étaient présents.

    La taxe de séjour est établie sur les personnes qui ne sont pas domiciliées dans la commune et n’y possèdent pas une résidence. Donc établie sur les touristes de passage logés dans l’un des hébergements suivants: hôtel, meublé de tourisme, chambre d’hôtes, camping …
    Elle est due par personne et par nuit (nuitée). Taxe de séjour réglée par le touriste directement au logeur, à l’hôtelier ou au propriétaire qui la reverse à la commune.

    Pour connaître les tarifs institués et les modalités de versement, rendez-vous sur la page dédiée de la CCPL47. Pour des informations complémentaires, votre contact à la Communauté des Communes est Élodie Privat que vous pouvez joindre au 05.53.94.49.21.

    autocollant-drapeau-angleterrePlease note that from 1 January 2017 the Communauté des Communes du Pays de Lauzun will bring in a taxe de séjour (local tax for accommodation). Payable by those booking the accommodation, this fee must be noted on the booking form and is charged per person and per night. Tax paid by the tourist directly to the owner of the accommodation (cottage, hotel, campsite, B&B etc) who then returns it to the Communauté des Communes du Pays de Lauzun following the instructions given on the CCPL47 website.

    To know the different prices and terms of payment, go to the dedicated page of the CCPL47 website. To have more details, Élodie is at your disposal to the 05.53.94.49.21.

  • 4. Le Temple et ancienne Rue des Faures


    Le Temple et l’ancienne Rue des Faures

    Le Temples se trouve à l’angle de la place du même nom. Si nous ne trouvons aucune trace de la date exacte de sa construction dans les écrits retrouvés, nous supposons qu’il a été fondé peu après 1603, date à laquelle l’église actuelle es à nouveau consacrée au culte catholique alors qu’elle était protestante durant les guerres de religion.

    Quant àa la Rue du Temple, elle s’appelait Rue des Faures du nom des forgerons qui y officiaient. Il faut s’imaginer une rue pleine du bruit des marteaux sur les enclumes et certainement un encombrement de charrettes…

    The Temple and the old blacksmith’s street

    The Temple can be found in the corner of the square which bears its name. No written trace of the actual date of construction has been found
    but we can suppose that it was founded soon after 1603, the date when the current church was newly consecrated to the Catholic religion. During
    the religious wars as it was a Protestant church and the Protestant Minister, Jean CLAUDE was born in the house in 1619.

    Rue du Temple used to be known as blacksmiths’ street and we can imagine the noise made by numerous hammers and the smoke from the forges.

    Histoire version longue

    Le culte Protestant au XVIIe

    Le Temple est ce bâtiment carré et imposant qui se trouve à l’angle de la place du même nom. Si nous ne trouvons aucune trace de son existence dans les écrits retrouvés, nous supposons qu’il a été construit peu après 1603, date à laquelle l’église actuelle est à nouveau consacrée au culte catholique alors qu’elle était protestante durant les guerres de religion.

    Jean Claude, célèbre pasteur et orateur né à La Sauvetat du Dropt

    Nous connaissons, par contre, le nom d’un des pasteurs du Temple de notre village, François Claude, ayant exercé en 1619 et 1620. Ce pasteur est le père de Jean Claude, pasteur à son tour et illustre contemporain de Bossuet. Il est né à La Sauvetat du Dropt en 1619.

    Dans un ouvrage ayant pour titre « Chronique des églises réformées de l’Agenais », M. Alphonse Lagarde, de Tonneins, consacre à Jean Claude la notice élogieuse suivante que nous sommes heureux de pouvoir reproduire en partie:

    « En l’an 1619 naquit dans la petite ville de La Sauvetat du Dropt, l’un des hommes qui ont le plus illustré l’église protestante, Jean Claude…. Nos églises, notre pays peuvent revendiquer l’honneur de le compter au nombre de leurs plus grands hommes. Il fut successivement pasteur à Montauban et Nîmes. Il se fit remarquer aussi comme orateur… Forcé de prendre le chemin de l’exil comme tant d’autres de ses collègues en 1685 lors de la révocation de l’Édit de Nantes, Jean Claude passa en Hollande où ses talents de prédicateur se développèrent d’une manière remarquable. Il prêcha son dernier sermon à La Haye le jour de Noël 1686. Il eut parmi ses auditeurs la princesse d’Orange, qui lui exprima combien elle avait été touchée de ses exhortations. Le même jour, Jean Claude tomba malade pour ne plus se relever. Il mourut le 11 janvier 1687. »

    Jean Claude est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment une Histoire de la Persécution des Protestants sous Louis XIV (publiée seulement en 1858).

    La Rue du Temple, autrefois Rue des Faures

    Quant à la Rue du Temple, elle s’appelait autrefois Rue des Faures du nom des forgerons qui y officiaient. Il faut s’imaginer une rue pleine du bruit des marteaux sur les enclumes.

    Le faure au temps des guerres

    Au Moyen-Âge, le faure était chargé de la fabrication des armes de guerre. A cette époque, les guerres sont légions. Dans les différents écrits à notre disposition, nous retrouvons régulièrement la trace du passage de soldats ou compagnies de dragons. Nos contrées étaient alors ruinées car il était demandé de les loger et de les nourrir, autant les hommes que les chevaux. Ces nombreux passages de troupes constituaient pour les habitants une charge considérable dont ils ne cessaient de se plaindre. C’est en 1649, dans les premières années du règne de Louis XIV, sous la régence d’Anne d’Autriche et le ministère du Cardinal de Mazarin que les consuls et communauté de La Sauvetat – comprenez, le maire et son conseil – adressèrent au roi des remontrances quant « aux étapes et subsistances pour les gens de guerre« . Les magistrats de la commune demandaient à ne pas payer la taille et autres impôts ou à ne les payer qu’après déductions faîtes des frais occasionnés par l’hébergement des gens de guerre « car autrement, la communauté de La Sauvetat est ruynée« !

    Au Moyen Âge en France, la taille seigneuriale est la taxe versée par le paysan en échange de la protection que lui fournit le seigneur. Lorsque cette protection seigneuriale disparaît avec le remplacement de la protection seigneuriale par l’armée royale, la taille continua d’être perçue.

    Elle devînt la taille royale perçue au profit du roi. C’est un des plus importants impôts de l’Ancien Régime en France. Elle a été créée en 1439 pour financer l’armée française engagée dans la guerre de Cent Ans. Elle était censée compenser le service militaire que ne faisaient pas à l’époque la plus grande partie des habitants.
    Les nobles dont le métier était de faire la guerre et le clergé catholique dont la fonction interdit de faire la guerre et qui prie pour le succès des armées en étaient exemptés. Parmi les roturiers il y avait également de nombreux exemptés : bourgeois des villes ou habitants des provinces dont le roi voulait récompenser le « bon comportement », mais aussi les fonctionnaires qui étaient les officiers collecteurs d’impôts.

    Le faure devenu forgeron au XIXe siècle

    Plus tard, le forgeron travaille de concert avec le charron pour forger les cercles de roues de charrette. Dans les villages, c’était l’occasion d’une réunion de main-d’œuvre pour cercler plusieurs roues dans la journée. La jante en fer avait été fabriquée avec une circonférence inférieure de deux ou trois centimètres à celle de la roue en bois. La dilatation permettait de placer cette jante et de la serrer par refroidissement autour de la roue.

    Si le métier est devenu obsolète au cours des années 1950 avec la généralisation de l’automobile et la mécanisation agricole, les charrons/forgerons qui n’ont pas abandonné leurs ateliers, sont devenus des bons réparateurs de machines et de matériels agricoles. Nous sommes nombreux à nous rappeler de la forge de Monsieur Sure dont l’atelier donnait à la fois Avenue de Grammont et Rue du Temple. Cet atelier était le lieu de rendez-vous de bons nombres de retraités sauvetatois.

    Poursuivre la visite…

    → Point 5 → Empruntez l’actuelle Rue du Temple jusqu’à l’imposante Maison de la Tour et Monviel

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • 3. Hospice et maisons à pans de bois


    Hospice et maisons à pans de bois

    L’Hospice – imposant bâtiment en angle de la rue du même nom – était une maison de santé tenue par des religieuses jusqu’au milieu du XX° siècle.

    Quant aux maisons à pans de bois ou colombages, elles sont peu nombreuses mais très bien restaurées. Cette ossature de bois en encorbellement est posée sur un premier niveau de pierres pour protéger le bois de l’humidité du sol. Le remplissage est fait de torchis (argile, paille, chaux et sable). Les bois sont courts – leur longueur représente généralement un niveau – et on remarque des croix de St André (en X) qui égaient la façade.

    Hospital and half-timbered houses

    The hospital, the imposing building on the corner of “rue de l’hospice” was a hospital run by nuns until the middle of the 20th century.
    In the 18th century another hospital, on the site of the current war memorial, was dedicated to tending both lepers and people with contagious diseases.

    Very few half-timbered houses remain, but those that do have been restored well. The wooden rib-like structure is placed on a first level of stones which protect the wood from the dampness of the ground. The spaces are then filled by a mix of various materials (clay, straw, chalk and sand). The wooden structures are short – their length generally representing one level – and usually a St Andrew’s cross (in the form of an X) can be seen on the building’s façade.

    Hospice et maisons à pans de bois – Version longue

    Rôle de l’HOSPICE autrefois

    Peu d’information sur cet hospice qui est un imposant bâtiment allant jusqu’à l’angle de la rue du même nom. La date de sa fondation est mentionnée cependant sur les écrits de Jean Guilherm (décédé en 2013), ancien conseiller municipal. L’hospice a vu le jour en 1843 grâce à un don du maire de l’époque, Monsieur Goyneau.

    Au XIXe siècle, les hospices accueillaient les vieillards, les malades, les infirmes et les orphelins pour une somme modique. Une autre fonction pouvait être celle de recevoir les pèlerins au cours de leur voyage vers St Jacques de Compostelle puisque le chemin passait par le pont roman et donc devant le bâtiment.

    Cependant, dans les archives du chanoine Durengues (1860-1948) consultable sur le site des archives du Conseil Départemental du Lot-et-Garonne, il est écrit que « vers 1880, l’hôpital a reçu un leg de 20 000 frs« . Il est également certain que jusqu’au milieu du XXe siècle, cet hospice était toujours une maison de santé appartenant à l’évêché et tenue par des religieuses. Les plus anciens du village se souviennent des sœurs qui venaient dans les fermes pour soigner les malades.

    La propriétaire d’une partie du bâtiment nous explique que l’hospice a été séparé en deux habitations lorsqu’il a été en vente puisque deux acheteurs potentiels s’étaient présentés. Elle se souvient des nombreuses chambres qui devaient accueillir les malades autrefois.

    Les maisons à pans de bois

    Quant aux maisons à pans de bois ou colombages, elles sont peu nombreuses mais très bien restaurées dans cette rue de l’hospice. Vous en verrez d’autres ici et là au cours de la visite.

    Cette ossature de bois en encorbellement est posée sur un premier niveau de pierres pour protéger le bois de l’humidité du sol. La construction en encorbellement avait plusieurs avantages : elle permettait de gagner un peu de place dans les étages (ce qui n’est pas vraiment le cas dans cette rue), mais surtout elle évitait aux eaux de pluie de s’écouler sur la façade, ainsi, chaque étage en encorbellement protégeait l’étage inférieur.
    Cependant, à partir de 1520, ces encorbellements ont peu à peu été interdits car, les rues médiévales, assez étroites, se trouvaient encore plus réduites ce qui les assombrissait et ne permettait pas de faire circuler l’air pour lutter contre la peste. Un exemple d’encorbellement qui réduit la rue se trouve à l’entrée de la Rue Maison de la Tour opposé à la maison renaissance.

    Le remplissage des pans de bois est fait de torchis (argile, paille, chaux et sable). Les bois sont courts – leur longueur représente généralement un niveau – et on remarque des croix de St André (en X) qui égaient la façade. Les historiens racontent qu’au moyen-âge, le torchis était peint de couleurs vives et que ces couleurs différaient d’une maison à une autre.

    A partir des XVIIe siècle et durant tout le XIXe siècle, on plâtre les façades des maisons à pans de bois afin de leur donner un aspect plus luxueux et moderne. A voir dans la Rue du Moulin.

    Dans la Rue de l’Hospice, vous remarquerez la belle façade à pans de bois de La Pérégrine. Cette maison, qui propose des chambres d’hôtes, était dans un grand état de délabrement lorsqu’elle a trouvé acquéreur. Les colombages menaçaient de tomber sur la rue. Plusieurs artisans ont refusé d’entreprendre ce chantier à cause de sa dangerosité. C’est une chance pour le village que cette belle maison soit maintenant restaurée. Son pan de bois, refait à l’identique, est très original.

    Des invités de marque à La Pérégrine

    C’est en 2014 que Christine, propriétaire de La Pérégrine, a accueilli Brigitte et Emmanuel Macron. Elle nous raconte:

    « Pendant le stage de musique d’une semaine effectué par Brigitte Macron à Monteton, Emmanuel Macron en a profité pour travailler au calme sur la terrasse intérieure de « La Pérégrine » tous les jours, sans même déjeuner!… et sortait dîner seulement le soir avec sa femme.Travailleur et peu bavard mais très souriant, il se couchait tôt. »

    Sources: Pour l’hospice, archives du Chanoine Durengues classées au Conseil Départemental du 47 et souvenirs de Gilbert Grannereau, maire de 1983 à 2008. Généralités sur les maisons à pans de bois de Maisons Paysannes de France et précisions historiques de Jean Manœuvre, artiste peintre et guide du village d’Issigeac.

    Poursuivre la visite …

    → Point 4 → Presque au bout de la Rue de l’Hospice, prenez à gauche vers le petit parking qui était autrefois un jardin. Passez sous la petite porte de pierre, traversez prudemment l’Avenue de Grammont et dirigez-vous tout droit dans la ruelle qui vous mène vers Le Temple et l’ancienne Rue des Faures

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • 10. Maison Renaissance et écusson


    Maison renaissance et Écusson

    La maison Renaissance de l’Avenue de Grammont datée du XV° et XVI° siècles s’établit sur 3 niveaux dont le 1er s’ouvre sur 2 larges baies cintrées signalant une éventuelle nature commerciale de l’édifice.

    Quant à l’écusson, les traces sont visibles sur le haut d’une porte qui se trouve face au chœur de l’église. Après la Révolution, en 1790, un décret dit que les écussons, armoiries et autres signes des seigneurs et gentilhommes doivent être supprimés sur tous les édifices religieux. Il y a là un bel exemple des conséquences de ce décret!

    Renaissance house and Coat of arms

    The Renaissance House in avenue de Grammont dates from the 15th and 16th centuries and is on three levels. The large bay windows indicate a commercial use of the building.
    Traces of a coat of arms are visible at the top of the doorway which is opposite the chancel of the church. After the Revolution in 1790 a decree was issued banning escutcheons, coats of arms, and other insignia of Lords and Gentlemen. This is a good example of the success of the decree!

    Histoire version longue

    Maison Renaissance
    Croix extérieure et Tocsin
    L’épopée du souterrain
    Écusson… ou ce qu’il en reste!


    Maison Renaissance

    Rappelons que l’architecture de la Renaissance, née en Italie, a gagné progressivement tous les autres pays d’Europe entre le début du XVe siècle et le début du XVIIe siècle. Elle s’inspire de l’architecture de l’Antiquité, les architectures Grecques et Romaines. Ce retour à l’Antiquité est appelé « hellénisme » (du mot « hellène » qui désigne le peuple grec). Elle succède à l’architecture gothique.

    La Maison Renaissance de l’Avenue de Grammont bénéficie de la protection du clocher (photo 1). Elle forme un ensemble avec la Tour de Monviel. Elle est datée du XVe et XVIe siècle et s’établit sur 3 niveaux dont le 1er s’ouvre sur 2 larges baies cintrées, parfaitement symétrique, signalant peut-être une éventuelle nature commerciale de l’édifice.
    Au 2nd niveau se trouve une petite lucarne carrée ainsi qu’une fenêtre à meneaux sculptée, encadrée par des corniches moulurées.
    Le 3ème niveau est située sous une toiture mansardée, recouverte de tuiles en écaille. Cette dernière est percée de 2 lucarnes de pierre surmontées de frontons semi-circulaires. On retrouve bien ici le souci de symétrie, de proportion, de régularité et d’équilibre des motifs, tels que les humanistes ont cru pouvoir les déceler dans les vestiges de l’architecture de l’antiquité classique, et de l’architecture romaine en particulier.

    Rôle de cette Maison renaissance dans la vie du village
    Cette maison était la propriété de la famille Moreau. Jacques Moreau, architecte, s’est beaucoup investi pour sa commune. Il est à l’origine de la création du Syndicat d’Initiative. Il ouvrait sa maison chaque année le 1er dimanche de mai pour la célèbre Fête des Fleurs. Vous pouvez voir, sur la photo 4, les commentateurs sauvetatois, autres figures emblématiques, Messieurs Fonteneau et Serres.

    Croix extérieure et Tocsin


    La croix de l’Église St Germain, très ancienne et située à l’extérieur de l’édifice, marque l’emplacement d’un lieu de dévotion mis à la disposition des fidèles. Située au niveau du chœur, cette croix en pierre repose sur une base imposante à deux degrés ainsi que sur un solide soubassement maçonné.

    Quant au tocsin, Il est situé dans la tour carré bâtie au niveau du chœur. Cette tour, qui abrite un escalier de pierre, date du XVIe siècle, comme en atteste l’arc en accolade de la petite porte d’entrée, très certainement lors de la restauration de 1569, date gravée dans la pierre que vous avez dû remarquer à l’intérieur, du côté gauche du chœur.

    Le tocsin était sonné pour alerter la population d’une invasion imminente et inciter les gens à se réfugier à l’intérieur des remparts. Il a également retenti le 1er août 1914 pour annoncer à la population l’ordre de mobilisation générale. Et d’après les écrits retrouvés, il sonnait au XIXe siècle dans notre village pour annoncer les traitements à faire impérativement sur le vignoble. A cette époque, la superficie en vignes était de 160 ha.

    L’épopée du souterrain

    C’est derrière cette porte de la tour carrée que s’est déroulé, vers 1974, l’épisode épique de la recherche du souterrain. De source sûre, ce souterrain existe bel et bien et démarre de la Maison de la Tour et Monviel. Mais comme il était éboulé peu après l’entrée, nous n’avons jamais su si la légende disant qu’il passait sous l’église puis poursuivait pour ressortir de l’autre côté du Dropt était vraie.

    En 1972, donc, une bande de jeunes garnements âgés entre 12 et 14 ans, décidèrent de chercher le souterrain depuis l’église. Persuadés d’avoir situé l’objet de leur convoitise, et armés de pioches et de pelles, ils commencèrent à creuser au pied de l’escalier derrière la porte où l’on accède au tocsin. Il aura fallu plusieurs jours – quelques heures de temps en temps pour passer inaperçus – et de gros efforts pour qu’ils parviennent à sortir une énorme pierre d’angle, une seule, mais qui fit un beau passage et les amena …. dans le chœur de l’église! Ils prirent conscience, à ce moment-là, de l’énorme bêtise accomplie et remirent la pierre en place tant bien que mal. Evidemment, depuis l’intérieur, la chose était largement visible puisque l’enduit de chaux décoré de lignes ocres n’existait plus.

    Les gendarmes se sont déplacés, avertis par une voisine excédée. On imagine, et ils le racontent ainsi, que leurs oreilles ont été bien frictionnées. Il paraît même que le fils du boulanger a passé un sale quart d’heure.

    Aujourd’hui, les garnements en question ont la soixantaine. Certains vivent encore ici et racontent cette histoire avec un sourire espiègle et un soupçon de nostalgie. Pour nous, c’est une délectable anecdote que nous prenons plaisir à raconter.


    Écusson … ou ce qu’il en reste!

    En repartant, sur votre gauche, le haut de la porte qui se trouve face au chœur de l’église. Après la Révolution, en 1790, un décret dit que les écussons, armoiries et autres signes des seigneurs et gentilshommes doivent être supprimés sur tous les édifices religieux. Il y a là un bel exemple de ce décret.

    Sources: Conseil Régional d’Aquitaine, « La Sauvetat du Dropt d’hier à aujourd’hui » de Jean Guilherm (1990). Les notions de Renaissance ont été prises sur la page dédiée de Wikipédia.
    L’épopée du souterrain nous a été racontée par Copi, un des garnements. Récit confirmé par Mimi qui était plus jeune mais qui se rappelle très bien avoir aidé son père maçon à remettre très correctement les choses en place puisque son frère aîné, impliqué dans l’histoire, ne voulait pas le faire!

    Poursuivre vers …

    → Point 11 → Repartez par la Place du Prieuré puis la Rue du Vieux Pont. Cette rue est étrangement dessinée, comme si elle suivait le cours de la rivière. Les maisons mériteraient une restauration qui mettraient à jour leur histoire. Vous revenez vers le Moulin où sont notées, à gauche du petit escalier de pierre déjà emprunté, les Crues Mémorables …

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • 8. Place du Prieuré, origine du village


    Place du Prieuré, l’origine du village

    L’Histoire que nous connaissons part du VI° siècle car des écrits de différents historiens attestent que des religieux viennent élire domicile sur les bords de la rivière du Dropt. Ils construisent un prieuré (au XIX° siècle, des fondations ont été mises à jours). Très rapidement, des maisons se bâtirent autour puis une église de style roman sera édifiée entre le X° et le XII° siècles. Le village devient une Sauveté donnant refuge à toute personne souhaitant fuir les poursuites judiciaires.

    Les abbés prieurs, devenus Seigneurs du hameau, vont l’entourer de murailles pour la protéger et construiront, hors le mur d’enceinte, un château fort à l’emplacement de la mairie actuelle.

    Priory square, origin of the village

    The known history comes from the 6th century when different historians attested that religious orders regularly chose to take up residence on the banks of the river Dropt. A priory was constructed and other buildings soon followed around it (traces of the priory’s foundations were found in the 19th century).Then a Roman style church was built between the 10th and 12th centuries. The village became a place of safety, giving refuge to those wishing to escape justice.
    The priory’s abbot, becoming “Lord of the Manor”, built a protective castle outside the village, on the current site of the Mairie.

    Histoire, version longue

    Au VIe siècle, c’est ici que tout commence

    La Sauvetat a vu le jour au temps des Romains, des vestiges mis à jour par des archéologues l’attestent, des traces de tuiles, briques et débris de marbre de différentes couleurs ont été découverts au lieu-dit « Boissec ». Cependant, l’histoire que nous connaissons mieux, grâce à divers écrits, commence au VIe siècle.

    D’après les historiens des religieux viennent élire domicile sur les bords de la rivière le Dropt dès le VIe siècle. Ils construisent un Prieuré dont les vestiges des fondations ont été mises à jour au XIXe siècle. Très rapidement, des maisons se bâtissent autour et une église romane sera édifiée entre le Xe et le XIe siècle.

    Les abbés prieurs, devenus les seigneurs du hameau, vont, dans un but de protection, entourer ce village de murailles à cause de l’état perpétuel de violences et construiront, hors le mur d’enceinte, un château fort à l’emplacement de la mairie actuelle.

    Le village va devenir une Sauveté, d’où son ancien nom de Salvetat tiré du latin barbare salvitatem. C’était le nom donné à toutes les villes de refuge, dans lesquelles se trouvaient à l’abri des poursuites de la justice du dehors, non seulement les habitants, mais aussi les étrangers accourus pour se mettre sous la protection de leurs franchises et de leurs privilèges. Hors les sauvetés, seules les églises jouissaient alors du droit d’asile qui, dans ces temps malheureux où le droit du plus fort faisait partout la loi, servit à protéger de nombreux innocents contre les fureurs de la vengeance et contre la violence des seigneurs, toujours armés.

    Vers la fin du XIe siècle, sous la féodalité et lors de l’établissement des Grands Fiefs, la Sauvetat fit partie du domaine des seigneurs de Caumont. Nompar de Caumont, premier du nom, qui avait son titre par sa valeur non pareille dans les combats, en était le suzerain en l’an 1211.

    Dès 1153, prieuré et paroisse sont rattachés à l’abbaye de Sarlat. État mentionné dans une bulle d’Eugène III, pape de 1145 à 1153. Ceci est confirmé par la représentation des armoiries du diocèse de Sarlat: une clé de voûte sculptée en un écu portant trois fleurs de lys située avant le chœur dans l’église.

    En 1305, Clément V, pape de 1305 à 1314, donne les revenus de ce prieuré à l’abbé de Sarlat qui devient prieur particulier de La Sauvetat. A partir de cette date et jusqu’à la Révolution, les évêques jouirent donc de ce prieuré comme attaché à leur mense (revenu ecclésiastique).

    Aujourd’hui, aucun vestiges du prieuré hormis la place qui porte son nom. La carte postale et les photos ci-dessus sont les bâtiments actuels sur ses fondations. Là furent les premières constructions de notre village.

    Poursuivre vers …

    → Point 9 → Contournez l’église par la gauche. Avant de prendre le petit passage, levez la tête pour observer de nouveau un morceau du mur d’enceinte contre cet imposant bâtiment. Vous revenez sur l’Avenue de Grammont en passant par un portail de fer forgé. Sur votre gauche, face au bar, la plaque commémorative du Général de Grammont. Puis, entrez dans l’Église St Germain

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • 11. Moulin et crues mémorables


    Moulin et crues mémorables

    Les fondations du moulin – aujourd’hui propriété privée – datent du XIII° siècle, époque de la construction du second pont aux arches de style gothique lorsque le village appartenait aux Seigneurs de Caumont. Il fût tout à tour moulin à farine pour les hommes et les animaux puis fabrique de cagettes et enfin scierie mue par la force de l’eau.

    Sur le mur d’enceinte du jardin à gauche de l’escalier qui repart vers la Place du Moulin sont gravées 3 dates de crues mémorables.

    The water mill and high water levels from exceptional floods

    The foundations of the watermill, today private property, date from the 13th century, the period of the construction of the second arched bridge in Gothic style when the village was under the Lords of Caumont. The mill was used to grind wheat into flour for human and animal consumption, for fabrication of fruit and vegetable “trays”, and eventually as a sawmill, all powered by the force of the water.
    Engraved on the wall surrounding the garden to the left of the stairs leading to the place du Moulin are the dates and watermarks of three high water levels from exceptional flooding.

    Histoire, version longue

    Moulin du XIIIe siècle

    Il faut imaginer se retrouver au Moyen-âge, lorsque chevaliers et simples gens arrivaient au village en empruntant le Pont Roman. Le moulin était le premier bâtiment qu’il rencontrait, au bout de la partie gothique du pont…

    Les fondations du moulin – aujourd’hui propriété privée – remontent au XIIIe siècle, date de la construction du second pont aux arches de style gothique lorsque le village appartenait aux Seigneurs de Caumont. Plusieurs fois remanié en partie haute, le soubassement et les arches sont d’origine.

    Ce moulin a la particularité de posséder deux canaux d’amenée, visibles depuis le petit escalier de pierre qui longe le mur des jardins potagers, et trois canaux de fuite, visibles à l’arrière en passant par la porte de pierre sous le moulin. En effet, un des canaux d’amenée se partage en deux canaux sous le moulin. La meule, existante mais pas accessible au regard du promeneur, est faite de silex.

    Tout à tour moulin à farine pour les hommes et les animaux puis fabrique de cagettes et enfin scierie mue par la force de l’eau, il a subit de fort remaniements notamment suite à un incendie au milieu du XXe siècle.

    Certaines crues dont on se souvient

    Sur le mur d’enceinte du jardin à gauche de l’escalier qui repart vers la Place du Moulin sont gravées 3 dates de crues mémorables. Les voyez-vous ?
    D’autres dates de crues « terribles » ou « mémorables » sont mentionnées dans les écrits historiques à notre disposition. Antoine Aloy, dans son livre cité plus bas, parle « des pluies continuelles de 1783 causant de nombreux débordements qui détruisirent toutes les récoltes et ruinèrent les habitants ». Rajoutant que les secours accordés par l’État à cette époque furent bien insuffisants pour notre juridiction!

    Sources: « Notice sur la ville et juridiction de La Sauvetat de Caumont » de Antoine Aloy (1880) et explications de Roger, ancien charpentier ayant utilisé la scierie du moulin où il vit avec sa famille.

    Poursuivre vers …

    → Point 12 → La visite vous mène bien sûr vers le joyau du village qui appartient pour moitié au village d’Agnac, le Pont Roman ou Pont des Pélerins …

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • 1. Le village aujourd’hui


    Situation géographique

    Le village de La Sauvetat, situé sur la rive droite de la rivière du Dropt qui lui donne son nom, est en Lot-et-Garonne, aux confins des départements de la Dordogne et de la Gironde.

    Construit au milieu d’une plaine verdoyante, c’est un village fort ancien qui a joué autrefois un rôle important. Mais La Sauvetat malheureusement a connu de graves évènements ayant eu pour conséquences sa quasi destruction ce qui explique que nous n’ayons que très peu de vestiges anciens.

    Cependant, nous essayons de conserver précieusement l’héritage de nos ancêtres, en restaurant le patrimoine autant que possible ou, dans le cas présent, en consignant par écrit les dates et les faits des événements majeurs qui ont ponctué son histoire.

    Cabane Info
    Vous êtes actuellement au pied de la Cabane Info Tourisme située à l’entrée de l’aire de camping-car seulement ouverte depuis le printemps 2016. Avant cette date, cet emplacement était une friche et la cabane, une ruine abandonnée sous les ronces. Avouez qu’il eut été dommage de ne pas mettre cet espace à disposition du touriste de passage 😉
    Jardins familiaux
    Séparé de l’aire de camping-car par une clôture de ganivelles (clôture en piquets fendus de châtaigniers), cet espace a été racheté par la commune il y a quelques années. Pour permettre aux habitants du bourg d’avoir un jardin potager, ce carré a été mis à leur disposition. Ils sont actuellement 5 à se le partager et à le mettre en valeur.

    Geographic location

    The village of La Sauvetat-du-Dropt, situated on the right bank of the river Dropt from which it takes its name, is in the Lot and Garonne Department, bordered by both the Dordogne and Gironde Departments.
    Built in the middle of a green plain, the fortified village played an important role. But La Sauvetat-du-Dropt has unfortunately also known serious problems which, as a consequence led to the village being almost entirely destroyed and explains why very little of the ancient vestiges remain.
    However, we are trying to conserve the legacy of our ancestors by restoring our heritage as much as possible, and by recording the dates and events which have punctuated the village’s history.

    Poursuivre la visite…

    → Point 2 → Vous descendez vers la rivière en longeant les ganivelles qui séparent les jardins familiaux de l’aire de camping-car. Arrivée au pied de la rivière, vous avez une belle vue sur le Pont Roman (à découvrir en fin de visite) et derrière vous, le Pont Neuf … baptisé ainsi lors de sa construction en 1853.
    Prenez le petit sentier sur votre droite, vous arrivez sur l’espace vert de la Place du Moulin. Assis sur une des tables de pique-nique, vous survolerez les dates qui ont marqué Le village au fil des siècles

    RAPPEL DES DIFFÉRENTS POINTS DE VISITE

    1. Le village aujourd’hui
    2. Le village au fil des siècles
    3. Hospice et maisons à pans de bois
    4. Le Temple et ancienne Rue des Faures
    5. Maison de la Tour et Monviel
    6. Vestiges du mur d’enceinte, ancienne Porte de Duras
    7. Révolte des Croquants
    8. Place du Prieuré, origine du village
    9. Église St Germain
    10. Maison renaissance et écusson
    11. Moulin et crues mémorables
    12. Pont Roman et Navigation sur le Dropt 

  • L’US Cyclo Sauvetatois en route pour Le Temple sur Lot

    Commentaire de Jean-Claude Labattut alias Paulo, secrétaire de l’US Cyclo Sauvetatois, photos de Paulo et de Gisèle Dupoux, épouse de cycliste.

    Dimanche 16 octobre, le cyclo-club est parti pour sa promenade automnale, clôturant ainsi les sorties sportives de l’année 2016. L’objectif de cette année, la découverte de la vallée du LOT, en privilégiant l’itinéraire passant par le circuit VÉLOROUTE.

    8h15, Départ de MIRAMONT pour 75 kms de balade direction TONNEINS où nous effectuons la pause café, et retrouvons JEAN-PIERRE déjà égaré!!! La suite, circuit plat par MONHEURT, ST LEGER, avant de rejoindre AIGUILLON, justement là où le LOT vient grossir le lit de la GARONNE.
    En passant nous nous contentons de regarder le PECH DE BERRE, qui culmine sur notre gauche et qui nous a déjà fait souffrir l’année passée. La traversée de CLAIRAC avec son célèbre lycée technique rappelle quelques souvenirs à certains d’entre nous. Maintenant, petite route sinueuse jusqu’à CASTELMORON, JEAN-PIERRE nous suit comme son ombre, même quand nous nous trompons et atterrissons dans un jardin!!! En vélo, facile de faire demi tour, en voiture, il vous racontera.
    Arrivée au TEMPLE/LOT, sur la base de loisirs. Les dames nous attendent entourées d’une équipe de pétanque féminine de FONTET venue s’entraîner dans ce cadre de renommée internationale dirigée actuellement par Julien LENAOUR, enfant de ROUMAGNE, qui a eu la gentillesse de nous accueillir.
    Après un excellent repas au restaurant LA COMMANDERIE, retour par le trajet le plus court, 55 kms pas si terrible, mais pour cela il faut franchir la MONCAUBETTE, difficulté bien connue des tonneinquais. ROGER qui redoutait ne comprends pas, même pas fatigué !!! Comme quoi l’ambiance peut parfois faire oublier l’effort.

    Et pour clôturer la journée, rien de tel qu’une bonne auberge espagnole à LA SAUVETAT, toujours trop copieuse, mais tellement conviviale! Journée qui ne pouvait se terminer sans la traditionnelle partie de belote, et là, les deux JEAN-PAUL de l’équipe se sont vus infliger la plus sévère correction que l’on puisse imaginer. Ce jour là, ROGER quand même bien secondé par ALAIN était décidément trop fort!

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  • Destruction d’un nid de frelons asiatiques

    Photo du nid bien accroché de Sylvie Schneider et photos de la destruction du nid de Jean-Luc Gardeau. Des informations sur le frelon asiatique et le moyen de les piéger suivent les clichés. 

    Cette semaine, Sylvie Schneider, sauvetatoise, avertissait la mairie de la présence d’un nid de frelons asiatiques sur un terrain communal situé en bordure du chemin menant à sa maison d’habitation. Nid bâti dans un arbuste à faible hauteur et donc dangereux compte tenu du passage fréquent d’enfants à cet endroit.

    C’est un sympathisant du village, un Allemanais prénommé Jean-Claude, qui est venu le détruire samedi 15 octobre. Jean-Luc Gardeau, Maire de La Sauvetat du Dropt, était présent et a profité des explications de Jean-Claude pour se faire rapporteur des informations suivantes:

    « Le nid est fait à base de fibre de bois qui sont assemblés en écailles. Celui-ci faisait environ 50 cm de hauteur. L’intérieur est fait de plusieurs plateaux qui sont reliés entre eux par des fixations ressemblant à des aiguilles. Les alvéoles sont remplies de larves de plusieurs générations. On peut estimer la présence de plusieurs milliers d’individus dans un nid de cette taille. Il y a les travailleuses qui partent chercher la nourriture et les fondatrices qui restent dans le nid avec la reine.

    Juste un petit détail, c’est l’automne et la perte des feuilles qui a permis la découverte du nid mais il y avait bien longtemps qu’il était là. Plusieurs autres nids ont été détruit dans le village et aux alentours depuis quelques semaines.

    N’hésitez pas à contacter la Mairie pour signaler leur présence ou avoir les coordonnées d’une entreprise qui les détruira. Tel. Mairie: 05.53.83.03.27 »

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    Ce qu’il faut savoir sur le frelon asiatique Information et mode d’emploi de la fabrication d’un piège relevés sur le web

    Les frelons hibernent l’hiver. Au printemps, les reines sortent de cet état pour construire leur nid. À cette saison, elles sont donc seules, repérables et leur nid est encore petit. C’est le moment le plus opportun pour les détruire avant l’éclosion des œufs et la naissance des ouvrières. Passé les environs de la mi-juin, les reines ne sortent plus du nid.

    Si vous souhaitez réaliser un piège pour les reines, des précautions sont à prendre. Premièrement, il ne faut pas le laisser en permanence car il ne piégera la reine que sur une courte période allant du mois d’avril à mi-juin (variable en fonction des années). Passée cette période, les reines ne sortent plus de leur nid et le piège risque de retenir simplement des « travailleurs » voire d’autres espèces. Il faut respecter la fabrication (voir ICI le mode d’emploi).

    La recette : 1/3 de vin blanc pour repousser les abeilles, 1/3 de sirop, le sucre pour nourrir, 1/3 de bière, le houblon faisant office d’appât. Mettre des cailloux au fond de la bouteille pour éviter la noyade. Couvrir le piège, pour éviter que l’eau pénètre et édulcore la préparation.

  • Un employé municipal observé

    Cette semaine, le passant a pu voir Aurélien, employé municipal de La Sauvetat du Dropt, remettre en place les bordures autour du monument aux morts. Ce travail de maçonnerie venait après l’entretien de l’aire de camping-car et avant la taille d’automne des arbres et arbustes de la commune. Un métier aux activités multiples qui donne peut-être à réfléchir à Nono, le jeune observateur de la photo.

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