• Un élevage ovin mis à l’honneur à La Sauvetat du Dropt

    Reportage de Fanny Marcati, chargée de communication de la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne. A découvrir sur la page Facebook de la CA 47.

    « Les Carnets de Fanny » à La Sauvetat du Dropt chez Eric Vettorello – Élevage ovin

    « Mes parents ont construit cette exploitation, c’est tout naturellement que je l’ai reprise en 1996. Je voulais être paysan depuis toujours. Il y avait un élevage laitier que j’ai gardé jusqu’en 2013, date à laquelle je me suis retrouvé tout seul sur l’exploitation, ajouté à cela la conjoncture, je ne pouvais plus assumer le troupeau. J’ai dû chercher à me reconvertir en voulant utiliser tous les bâtiments de la ferme que mes parents avaient bâtit pour ne pas les laisser à l’abandon. Les granges devaient revivre. Je ne suis pas allé spontanément vers l’élevage ovins, j’avais des préjugés sur ce type d’élevage. Et puis l’idée a germé et je me suis lancé : 250 brebis. Je peux m’en occuper seul. Je suis en label rouge. Je travaille avec un boucher qui m’achète régulièrement des agneaux et la Coop La Périgourdine. Je suis content de ma reconversion. »

    Pur hasard, il se trouve que nous avons eu l’occasion de visiter l’élevage ce premier dimanche de mars. Nous avons pu admirer les nombreux agneaux, heureux et curieux, avec leurs grandes oreilles, bien à l’abri dans leur enclos. Éric a pris le temps de tout nous expliquer. La reconversion, l’adaptation à cette nouvelle forme d’élevage, la tonte, la ration, la vente. On le sent passionné et satisfait de cette nouvelle voie qu’il a choisi et qui lui laisse le temps de s’adonner à sa seconde passion avec Valérie sa compagne, le rock et la danse de salon … Et comme il n’a pas les deux pieds dans le même sabot, Éric est aussi conseiller municipal dans sa commune !

  • Réunion d’information de la Chambre d’Agriculture du 47

    Information de la Chambre d’Agriculture 47

    Vendredi 7 février, la municipalité de La Sauvetat du Dropt accueillait une quinzaine de participants du secteur à une réunion d’information dispensée par Florent Ruyet, conseiller grandes cultures de la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne.

    Parmi les participants, les chambres d’agriculture du Lot-et-Garonne et de la Dordogne, une technicienne de Terres du Sud, Élise Picard conseillère environnement de la Communauté de Communes du Pays de Lauzun (CCPL), Jean-Luc Gardeau Maire de La Sauvetat et Président de la Commission Environnement et Agriculture de la CCPL, des exploitants agricoles en production avicole et élevage bovin ainsi que les représentants d’un groupement d’agriculteurs (exploitants et adjoint au maire) de Lévignac puisqu’un méthaniseur est en cours de construction sur leur commune.

    Culture de Panic Érigé utilisée comme biocombustible ou en litière

    Le thème proposé étant la mise en valeur des bandes tampons et des zones peu productives par la mise en place d’une culture nouvelle, le panic érigé ou switch grass, graminée dont la particularité est d’avoir une pérennité de 10 ans. Cette plante ligneuse peut être utilisée broyée pour les litières en agriculture notamment en production avicole mais aussi comme biocombustible ce qui explique la présence de Bruno Framarin pour son entreprise Bûche Éco implantée à La Sauvetat du Dropt qui a déjà intégré le panic érigé dans la composition des granulés de bois.


    Caractéristique du Panic Érigé

    En raison de sa rusticité et de ses rendements élevés en biomasse, le panic érigé est une culture à privilégier pour valoriser tout type de sol et cette culture convient aux terres agricoles en friche ou moins propices aux cultures annuelles. Étant une culture pérenne, le panic érigé possède des qualités agro-environnementales intéressantes. Il contribue non seulement à protéger les sols contre l’érosion en maintenant une couverture végétale permanente, mais aussi à améliorer la qualité de l’eau en filtrant les sédiments et en captant les éléments fertilisants.

    D’après le site BioÉnergie: « les cultures de biomasse destinées à un usage non alimentaire, couplées à la valorisation des déchets agricoles semblent être, à ce jour, des voies optimales pour le développement d’une source de biocarburants à la fois économique, évolutive et moins polluante. Actuellement, une grande majorité des travaux de recherche sont tournés vers l’exploitation du switchgrass (ou panic érigé), plante vivace rhizomateuse, très rustique, et adaptée à de nombreux sols (comme les sols marginaux) et à divers climats. La culture de cette plante serait plus respectueuse de l’environnement que les autres sources végétales utilisées pour la production de biocarburants, et moins coûteuse en énergie. »

    Le groupe partait ensuite sur le terrain jouxtant l’entreprise Bûche Eco pour voir de plus près la parcelle mise en culture en 2019 avant de faire une pause déjeuner au Bar-Tabac-Restaurant Les Fées Gourmandises dans le village.