• Commémoration du 11 Novembre 1918


    Journée nationale de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918 et d’hommage à tous les morts pour la France.

    La Municipalité de La Sauvetat du Dropt vous invite à joindre le cortège qui partira de la Mairie à 11h pour déposer une gerbe aux monuments aux morts.

    La cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur.

    Un peu d’Histoire

    Si le 11 novembre est devenu un jour de mémoire, c’est aussi la mémoire d’un jour, celui de l’Armistice de 1918 qui mit fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

    C’est en effet le 11 novembre 1918 au Palais Bourbon, à 16 heures, que Clémenceau lit les conditions d’armistice, salue l’Alsace et la Lorraine et rend hommage à la Nation. Ce « jour de bonheur » ne peut faire oublier à l’ancien combattant, revenu à la vie civile, l’expérience tragique et le message dont il est porteur. Il importe en effet que le courage et les sacrifices des soldats durant ces quatre années de guerre restent dans chaque mémoire. Ce sont les anciens combattants qui vont imposer peu à peu le 11 novembre comme fête nationale.

     

  • Cérémonie du 11 novembre, coquelicots à la boutonnière

    Respect du devoir de mémoire à La Sauvetat du Dropt en ce jeudi 11 novembre.

    Autour du Maire Jean-Luc Gardeau, très peu de conseillers municipaux, et c’est dommage, quelques familles avec leurs enfants, des anciens du village, toujours fidèles et la communauté britannique bien représentée. A leur boutonnière ou imprimé sur un foulard, le coquelicot, équivalent du bleuet en France.

    Bleuet et coquelicot

    Comme le Bleuet en France, le coquelicot est avant tout un symbole pour se souvenir des combattants de la Grande Guerre. En effet, c’est un poème de l’écrivain canadien John McCrae qui aurait inspiré la tradition. Datant de 1915, le poème In Flanders Fields – ci-dessous – raconte qu’après la guerre, les coquelicots fleurissaient sur les tombes des soldats à travers toute l’Europe.

    « John McCrae était un médecin militaire canadien. Il aurait écrit ce poème le 2 mai 1915 durant la bataille d’Ypres. La légende dit qu’il l’aurait composé en vingt minutes dans un abri en attendant les blessés. Devenu célèbre dans les pays du Commonwealth, ce poème a associé pour toujours l’image des coquelicots au souvenir des morts tombés au champ d’honneur. Voici la version originale et sa traduction française officielle. »

    In Flanders fields

    In Flanders fields the poppies blow
    Between the crosses, row on row
    That mark our place; and in the sky
    The larks, still bravely singing, fly
    Scarce heard amid the guns below.

    We are the dead. Short days ago,
    We lived, felt dawn, saw sunset glow,
    Loved and were loved and now we lie
    In Flanders fields.

    Take up our quarrel with the foe:
    To you, from failing hands, we throw
    The torch; be yours to hold it high.
    If ye break faith with us who die
    We shall not sleep, though poppies grow
    In Flanders fields.

    Au champ d’honneur

    Au champ d’honneur, les coquelicots
    Sont parsemés de lot en lot
    Auprès des croix; et dans l’espace
    Les alouettes devenues lasses
    Mêlent leurs chants au sifflement
    Des obusiers.

    Nous sommes morts,
    Nous qui songions la veille encor’
    À nos parents, à nos amis,
    C’est nous qui reposons ici,
    Au champ d’honneur.

    À vous jeunes désabusés,
    À vous de porter l’oriflamme
    Et de garder au fond de l’âme
    Le goût de vivre en liberté.
    Acceptez le défi, sinon
    Les coquelicots se faneront
    Au champ d’honneur.

  • Commémoration du 11 novembre sous confinement

    Commémoration des soldats morts pour la France lors de la première guerre mondiale de 1914 à 1918

    Covid-19 oblige, la commémoration du 11 novembre s’est déroulée en tout petit comité avec cependant quelques personnes n’ayant pas vu les affiches annonçant la présence du maire seulement. Outre Jeannot Garoste, conseiller municipal accompagné de son épouse et trois sauvetatois parmi lesquels un couple de britannique, Jean-Luc Gardeau avait à ses côtés son petit fils Loukas venu faire porte drapeau.

    C’est avec recueillement que Monsieur le Maire lisait le discours officiel avant d’énumérer les noms de ceux de la commune tombés pour la France et de faire la minute de silence devant les gerbes déposées au pied du monument aux morts. Cette cérémonie fut marquée au niveau national par l’entrée au Panthéon de l’écrivain et combattant Maurice Genevoix.

    « Auteur du livre « Ceux de 14″, chef d’œuvre de littérature et immense témoignage historique, Maurice Genevoix a su restituer avec la plus grande fidélité le quotidien de huit mois de guerre. »

  • Commémoration 11 Novembre

    Photos de Germain Sauron, 1er adjoint au Maire et de Alain Crossoir.

    Devoir de mémoire respecté en ce lundi 11 novembre. Autour de Monsieur le Maire Jean-Luc Gardeau, ses adjoints et conseillers municipaux, des sauvetatois de toujours et d’autres, nombreux, dont plusieurs d’origine britannique.