Photos et commentaires sur la sortie de Marie Coutable, membre du Photo Club Sauvetatois. Explication des Zones Humides sur le site Ramsar. Énumération des oiseaux observés de Francis Secco.
Chaque année aux alentours du 2 février, a lieu la Journée Mondiale des Zones Humides. Pour la seconde année, l’Office de Tourisme du Pays d’Eymet proposait une matinée découverte de la Zone Humide du Lac de l’Escourou au niveau de la commune de St Sulpice d’Eymet où se situe le sentier d’interprétation ornithologique.
Qu’est-ce qu’une Zone Humide?
La Journée mondiale des zones humides commémore la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville Iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. La Convention a pour mission:
«La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier».
Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.
La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau tel que le Lac de l’Escourou, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artificiels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.
Le Lac de l’Escourou, répertorié Zone Humide, est riche de sa faune et de sa flore
Vaste étendue d’eau destinée à l’irrigation, l’Escourou est séparé en deux par la route. La partie nord, plus petite et la plus sauvage, est la queue du lac. La partie sud offre cependant d’excellentes conditions d’observation en automne lors de la migration des oiseaux. Les niveaux d’eau étant alors très bas, on pourra observer tous les limicoles de la région, avec ponctuellement quelques espèces rares comme le bécasseau rousset ou le chevalier stagnatile. Balbuzard pêcheur et guifettes y sont aussi de passage régulier. L’hiver venu, de beaux regroupements de canards de surface et plongeurs peuvent être observés, quand les niveaux d’eau remontent. On pourra ainsi observer plongeons imbrin, harles piette lors de grands froids ou macreuse brune.
Observation du dimanche 24 janvier 2016 – Reportage de Marie Coutable
Cette année, la présence de plusieurs spécialistes ornithologues de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), bien équipés en longue vues, a permis à chacun d’approcher visuellement les oiseaux.
Une belle participation pour cette sortie annuelle découverte nature avec quatre ornithologues passionnés et dans un lieu propice à l’observation des oiseaux : le lac de l’Escourou.
Deux botanistes étaient également présents, des spécialistes qui ont partagé avec enthousiasme leurs connaissances de ces zones humides où nichent de nombreux oiseaux et qui fourmillent de vie.
Un rendez-vous placé sous le soleil, dans une ambiance très conviviale.