Récit épique de Jean-CLaude Labattut alias Paulo, secrétaire de l’USS Cyclo Club de La Sauvetat du Dropt. Photos de Patricia Gardeau et Paulo.
Vendredi 2 juin, le vent méditerranéen en proue!
Vendredi 2 juin 13h, pendant que nos compagnes s’apprêtent à prendre le départ, nous, les sept hommes, partis depuis le matin, sommes déjà sur place pour affronter le vent de la méditerranée, et vous le découvrirez dans le récit qui s’ensuit, de ce côté là, nous n’avons pas été déçus!
Mais d’abord, les choses sérieuses, où va-t-on manger à midi? Par bonheur, Alain qui connaît parfaitement la région, nous amène dans un petit resto sympa où nous pouvons nous « concentrer » avant de rejoindre le centre de vacances et nous parer de la tenue cycliste aux couleurs de LA SAUVETAT.
Ainsi nous découvrons la région autour de PERPIGNAN en favorisant la circulation sur les pistes cyclables, sur un circuit de 60 kms savamment étudié par Germain avant le départ. Au retour, les dames nous attendent sur place, et ensemble, pouvons profiter de l’accueil chaleureux qui nous est réservé par le directeur du centre de vacances, autour d’un verre de bienvenue avec, en prime, la présence de la mouette, volatile typique de la région.
Samedi 3 juin, le challenge.
Samedi, journée vélo, objectif 110 kms. Afin de préparer le challenge dans les meilleures dispositions Régine exerce ses talents de masseuse, et après la photo du départ, nous voici partis pour escalader le col de la Bataille, là où nos compagnes nous ont rejoint. Nous prenons le temps d’admirer le magnifique panorama autour de nous dans cet arrière pays méditerranéen.
L’heure avance et nous entamons la descente vers Tautavel, ville où se trouve le musée européen de la préhistoire, pour un pique-nique champêtre. Le soleil brûle, le ventre crie famine, les jambes résistent pour escalader les derniers cent mètres à 18%.
Demi étape réussie, le retour se fera par Tautavel, Vingrau, Opoul, toujours les contreforts, avec ses petites routes pentues et sinueuses. Le temps se couvre, l’orage menace, les premières gouttes ne tardent pas à nous rafraîchir. En œil averti, Hervé nous assure que le « gros » n’est pas pour nous!
Dernière descente vers Salses Le Château et là, nous avons goûté au « très gros » orage. Par bonheur, nous arrivons devant la terrasse d’un café. Très vite, la route se transforme en torrent, le patron vocifère après cette télé moderne qui s’arrête de fonctionner pour si peu ! !! Et pendant que nous buvons la bière, Jean-Luc fraternise avec les locaux, il vous racontera cet intermède croustillant!!!
Nous étions partis pour un tour complet, il en aurait fallu davantage pour nous décourager. A la première accalmie nous reprenons la route vers St Hippolyte, mouillés c’était déjà fait, donc tête dans le guidon jusqu’à destination.
Dimanche 4 juin, journée espagnole.
Au programme, la découverte des calanques de Cadaquès, du port, tout ceci, vu depuis la mer en bateau. Un vrai régal pour les yeux. A 13h arrêt dans une crique pour le repas, moment privilégié de convivialité pour l’USS avec leurs compagnes dont certaines avaient hâte de piquer une tête. Le soir, retour par la côte, Portbou, Cerbère, Banyuls, n’oublions pas que nous faisons avant tout du cyclo TOURISME.
Lundi 5 juin, les rafales de vent modifient le programme.
Lundi était prévu notre troisième sortie vélo, mais là, force est de constater que le vent en rafales dans la région n’est pas une légende. Les arbres courbés à 45°, le sable qui vous sculpte le visage, nos mollets de cyclistes à l’épreuve pour rester debout. Dans ces conditions, il n’aurait vraiment pas été raisonnable de partir en vélo, mais emportés par notre optimisme débordant, nous les avons quand même chargés sur les voitures pour un éventuel retour le soir.
Donc, départ en voitures pour visiter les Gorges De Galamus, endroit magique, situé entre les départements des Pyrénées Orientales et de l’Aude, où la rivière Agly se fraye un passage de 500 mètres de profondeur par endroit, pour rejoindre la Méditerranée. Ici, la nature nous offre ses merveilles naturelles.
Un sentier aménagé nous conduit jusqu’à une cavité naturelle dans la falaise transformée en chapelle par les moines franciscains, jouxtant l’Ermitage de Saint Antoine De Galamus. De retour au parking, chacun relate son admiration pour cette réalisation atypique.
Le vent est toujours aussi violent, c’est donc encore en voiture que nous descendons jusqu’à Cubières sur Cinoble pour un nouveau pique-nique.
L’après midi sera encore très riche en découverte, passage à Cucugnan avec son célèbre moulin, puis la proximité du château de Quéribus, avant de rejoindre Ille-Sur-Tet pour visiter Les Orgues.
Je crains que le dictionnaire ne manque de qualificatifs pour décrire ces curiosités de la nature. Émerveillez-vous en visionnant les photos.
Mardi 6 juin, il faut penser au retour.
Mardi matin!!! Aïe aïe aïe, c’est le jour du retour. Patricia et Jean-Luc sont déjà rentrés depuis la veille. Un dernier passage par les magasins, la plage et la promenade en ville, un dernier repas au self et nous revoilà sur l’autoroute, toujours en covoiturage, évoquant ces moments privilégiés vécus ensembles et l’envie de recommencer. Jacqueline, émerveillée, nous suggère de préparer la saison 2018!