• Fête des Voisins de La Tuilerie

    Photos et petit résumé de la soirée de Marie Requier, hôtesse avec son époux Alain de cette nouvelle édition de la Fête des Voisins.

    C’est samedi 3 juin que s’est tenue la Fête des Voisins de La Tuilerie. Pour situer, la Route de La Tuilerie se trouve sur les hauteurs du village en prenant la Route de Pardaillan. Fête des voisins organisée cette année par la famille Pujol, Sylvie, Philippe et Clémentine et par le couple Requier, Marie et Alain, ces derniers recevant à leur domicile où même les ânes étaient décorés.

    Les préparatifs se sont déroulés dans la joie et la bonne humeur tout autant que la soirée, et les photos en sont une belle preuve. Humour, convivialité et joie de vivre étaient au rendez-vous. A noter que le Maire Jean-Luc Gardeau avait répondu à l’invitation pour partager le verre de l’amitié.

    Ce sont 32 voisins qui étaient présents, français et anglais pour pimenter les échanges. C’est d’ailleurs Helen, britannique du Sorbier de Michau qui avait concocté des pavlovas aux framboises dont il ne restât pas une miette en fin de rencontre.
    Une nouveauté cette fois-ci, la réalisation, par un des artistes du quartier que nous nommerons simplement Manu, d’une banderole colorée qui était inaugurée puis transmise en fin de soirée à ceux qui organiserons la fête des voisins en 2024.

    Au final, une tradition nationale respectée dans ce secteur de la commune qui voit là une excellente opportunité pour se rencontrer.

  • En visite dans les ateliers des artistes Audrey Bastard et Manu Henrion

    Pour cette nouvelle édition de DROPT’ART, nous, 2 amies, partions à la rencontre de deux ateliers sauvetatois, celui de Audrey BASTARD qui accueillait Laure NEUMANN pour la présentation de 2 œuvres à 4 mains et celui de Manu HENRION.
    Bien que novices dans l’art de décrypter les œuvres, nos hôtes, pourtant artistes confirmés et reconnus, nous reçoivent avec simplicité et sympathie. Nous allons essayer de vous raconter …

    Audrey Bastard et Laure Neumann

    En ce samedi après-midi, le temps s’est gâté et nous affrontons une belle averse tandis que mon amie gare sa voiture sur le parking des artistes. Pour être venue déjà l’année précédente, je sais que l’atelier se trouve dans un bâtiment de bois très proche de l’entrée du domaine. Surprise ! Il semble que l’atelier ait été organisé sous le auvent du chalet. Une seule œuvre nous attend sur un chevalet ! Nous sommes assez déconcertées quand Audrey sort de son antre pour nous souhaiter la bienvenue. Et tandis que nous comprenons à ces insinuations qu’il se passe des choses étranges à l’intérieur de l’atelier, nous rejoignent Anne et sa petite-fille Romane.

    Nous sommes toutes les 4 invitées à passer la porte. Nous sommes dans le noir le plus complet ! Audrey nous rassure en allumant la lumière et nous découvrons un espace carré très sombre car entouré de plastique noir avec, au centre, une étrange scène. Plusieurs bols, dont nous découvrirons plus tard les beaux motifs, sont disposés au sol de façon tout à fait anarchique. Au dessus, deux rails reliés entre eux par une tige métallique et à chaque bout, une poulie sur laquelle passe un fin câble laissant retomber de chaque côté de la pièce un système qui permet de faire circuler ce qui ressemble à un rideau de porte à lanières de différentes couleurs terminé par des baguettes elles aussi colorées.

    A ce moment là, nous rencontrons l’amie et artiste avec qui Audrey Bastard a réalisé cette installation artistique : Laure Neumann. Elle est la conceptrice des bols et toutes deux ont imaginé cette installation. Nous en venons à une démonstration. Tandis qu’une musique zen dispensée quelque part tout au fond du bâtiment nous plonge dans une ambiance mystérieuse, Audrey fait jouer le fin câble au départ du rideau pour le faire doucement avancer.
    C’est là que s’élève la musique des baguettes qui tintent doucement contre les bols. Les sons, toujours différents sont doux et cristallins. Le spectacle est tout à la fois beau à contempler et magique à écouter. Le rideau se déplace lentement. Aucune de nous ne dit mot. Nous attendrons la fin de la pièce musicale pour nous émerveiller du génie de l’installation, des matériaux utilisés et de la finesse des dessins de végétaux qui décorent les bols. Les jeux de lumière laissent penser qu’ils sont plein d’une eau limpide.

    Nous échangeons encore un peu, remercions pour ce moment de zénitude et prenons congé pour nous diriger de l’autre côté de la route vers la maison cube de …

    Manu Henrion

    Bien que le ciel soit encore menaçant, le paysage est de nouveau ensoleillé éclairant d’une vive lumière la maison blanche, cubique et ultra moderne des époux Henrion. Manu est occupé à faire visiter son atelier. C’est donc avec un grand sourire que Cécile nous ouvre la porte et nous reçoit dans l’entrée où déjà sont exposées de grandes toiles de son époux et d’autres œuvres d’art acquises ici et là au hasard des rencontres du couple. Déjà beaucoup de couleurs sur ces tableaux abstraits dont le titre laisse deviner le sujet qui animait l’artiste au moment de sa conception.

    Nous passons de l’entrée à l’espace cuisine-salon. Cette vaste pièce de vie, comme l’atelier de l’artiste à l’étage, est ouverte sur le parc grâce à de grandes baies vitrées plus hautes que larges qui laissent entrer la nature et mettent en lumière les tableaux du maître. Outre ses toiles, on y découvre un portrait de Steve McQueen qu’il a fait au crayon noir et une magnifique photo d’un paysage de bord de mer chargé de nuages noirs où évoluent des parapentes, petits points de couleurs sur ce tableau sombre. Cécile nous apprend que cette photo a été faite par le fils de Manu Henrion, Olivier, et qu’ils exposeront tous deux dans le village de Arbre en Belgique du 30 septembre au 9 octobre.

    Nous sommes ensuite invitées à rejoindre l’artiste dans son atelier. Pour cela, il faut emprunter un bel escalier de fer en colimaçon éclairé lui aussi par ces hautes fenêtres laissant appréciées la vue sur l’extérieur. Manu est en pleine démonstration de pastel devant ce couple qui nous précède. Nous nous immisçons vers le groupe pour observer le travail et participer à la conversation. Les questions fusent. Les réponses sont précises et nous incitent à faire le tour de l’atelier pour détailler les nombreuses toiles qui y sont exposées. Beaucoup de couleurs pour certains des tableaux, des nuances de noir et de gris pour d’autres avec cependant bien souvent un filet de rouge ou de bleu ou de vert. Détail déroutant, la signature du maître ne se trouve pas sur le tableau mais sur la tranche de la toile. Pour ne pas gêner l’œil dans son observation de l’œuvre !

    Nous comprenons que chaque tableau représente un morceau de vie de celui qui peint ou une interprétation des événements … Manu passe dans une pièce où nous ne sommes pas invités à entrer pour ramener une toile très sombre réalisée le 24 février … début de la guerre en Ukraine. On y lit l’inquiétude et la tourmente, l’interrogation et la consternation ! Si cette toile n’est pas exposée pour Dropt’Art, c’est parce que Manu Henrion partira avec elle, et d’autres, en Belgique pour l’exposition mentionnée plus haut.

    Nous pourrions échanger encore longtemps. L’artiste aime parler de son travail et de sa passion. On sent une sensibilité à fleur de peau et le besoin de s’exprimer par la peinture. Il aime la nature et la dépeint à sa façon sur la toile. Une abstraction qui invite à la contemplation. Mais l’heure a tourné. Il faut rentrer. Merci à tous deux pour cette agréable et amicale visite.

     

  • Dropt’Art avec deux artistes confirmés sauvetatois

    Pour la quatrième année, les artistes du Pays du Dropt vous invitent à découvrir leur atelier et pour certains leur invité en ouvrant leurs portes au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’expositions à l’occasion de DROPT’ART du 16 au 25 septembre.
    Les 73 artistes : Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens vous proposent de découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.
    Parmi eux, deux artistes sauvetatois, Audrey BASTARD et Manu HENRION qui se présentent ici.

    Audrey BASTARD

    … « Non loin du canal, la lumière du matin rehausse un temps le jaune de la bannière portée par l’unique servante puis divulgue le bleu du carreau de faïence qui repose sur l’établi. Le sage artisan, lui, polit méticuleusement des lentilles pour lunettes et microscopes sous le regard du dieu qui ne juge ni ne condamne. »
    Daniel KAY, SPINOZA extrait de Tombeau de Jorge Luis Borges suivi de Autres stèles.

    Audrey renouvelle l’expérience de DROPT’ART cette année et pour l’occasion convie la plasticienne Laure NEUMANN. Ces deux artistes confirmées vous proposent de venir apprécier le fruit artistique de leur rencontre qui a conduit à l’élaboration de 2 pièces réalisées en “quatre mains”. Les œuvres, au sens large du terme, sont ainsi collectives et collaboratives, chaque artiste apportant en résonance, savoir-faire, interrogation, accompagnement et éclairage sur le travail de l’autre, et réciproquement.
    Une de ces pièces, immersive, sera présentée à l’atelier. La seconde sera exposée lors du Vernissage du Florilège du 16 septembre à Moustier, dans l’église et la salle des fêtes. Au cours de ce vernissage, Audrey et Laure proposeront alors une performance artistique.

    Pour joindre l’artiste Audrey Bastard : labomarto@audreybastard.fr ou 06 10 68 11 32 – Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Audrey porte le n°4. Adresse : 1245 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt


    Manu HENRION

    Peintre pastelliste abstrait, Manu Henrion ouvrira son atelier et travaillera le pastel en direct. Non pas à la demande mais suivant son inspiration du moment…

    Naissance en 1951. Études en arts graphiques I.A.T.A. Namur , Belgique. Cours de dessin, croquis et peinture à l’Académie Constantin Meunier à Etterbeek (Bruxelles) en 1980 et 1981. Diplômé de l’ Académie des Beaux Arts à Namur : Cours de peinture de et avec Jean-Pierre Gonthier de 1987 à 1988 et de 1998 à 2004. Stages avec Sébastien Delire en 2003 et 2004.​

    “H.uman réinvente la fête, le dérèglement des sens, il peint sur nos murs un fulgurant poème de passion et de fureur de vivre. »

    Ce qu’en dit Louis Richardeau, critique d’art, en mars 2021

    « Une immersion dans la pure nature.

    Loin de l’agitation des médias et de la critique, Manu Henrion peint par passion, par conviction, pour lui et pour celles et ceux qui lui accordent la reconnaissance d’une attention. 

    Lui-même est un contemplatif, savourant le paysage terrestre, céleste, total pourrait-on dire. Rien d’anecdotique dans son approche picturale, une savante décantation, une ultime page comme au premier ou au dernier jour de la création du monde …

    … Ses tableaux sollicitent nos sens comme notre méditation. Face à ses brassages d’espace et de territoire, d’éléments fluides et solides, devant ces architectures fragiles venues du fond des âges, devant ces opéras géants qui soufflent le clair et l’obscur, le doux et le sévère, le fluide et le compact, nous ne pouvons que faire silence et communier avec l’artiste aux murmures de la vie. »

    Pour joindre l’artiste Manu Henrion : manu.henrion@gmail.com – 05 53 83 38 80 ou 06 37 77 99 49 – H-uman.be ou Instagram – Sur le parcours de DROPT’ART, Manu porte le n°5. Adresse : 1162 Rte de la Tuilerie – 47800 La Sauvetat du Dropt

  • DROPT’ART 2022, des ateliers d’artistes ouverts au public

    Des artistes dans votre village

    Dix jours de balades en Pays du Dropt, sur nos routes de campagne, au rythme des ateliers d’artistes.
    Au cœur de 15 villages et bastides, 17 ateliers d’artistes et 12 espaces d’exposition vous ouvrent leurs portes.

    Vous y rencontrerez les 73 artistes et découvrirez leurs œuvres, leurs techniques, leur univers…

    Pour la quatrième année, les artistes du pays du Dropt vous invitent à découvrir leurs ateliers et leurs invités en ouvrant leurs portes.
    Peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens, graveurs, mosaïste, designer, calligraphe, assembleur, bricoleuse, artiste visuel et textile vous proposent de
    découvrir leurs lieux de création et leurs différentes démarches artistiques.

    Des vernissages, des rencontres, des performances et des concerts sont programmés sur les différents sites tout au long de la manifestation.

    Ouverture du Dropt’Art

    Vernissage du florilège – Vendredi 16 septembre 2022 à 18h30 – Salle des fêtes et église – Bourg – 47120 Moustier

    Ouverture des Ateliers

    Du samedi 17 au dimanche 25 septembre – Tous les jours de 10 heures à 19 heures – Entrée libre et gratuite

    Deux artistes sauvetatois

    A découvrir plus avant dans un article précédent, Audrey BASTARD et son invitée Laure NEUMANN et Manu HENRION, dont les ateliers respectifs sont situés Route de la Tuilerie à La Sauvetat du Dropt.

  • DROPT’ART, visite des deux ateliers de peintres sauvetatois, Audrey Bastard et Manu Henrion

    Samedi 25 septembre, avec Jean-Luc Gardeau et son épouse, je pars visiter les ateliers des peintres sauvetatois prenant part à l’itinérance artistique de la semaine DROPT’ART.
    Ces deux artistes, Audrey Bastard et Manu Henrion, ne se connaissaient pas avant de s’implanter dans le village de La Sauvetat du Dropt, au lieu-dit Peyronnette. Maintenant voisins, c’est tout naturellement qu’ils ont échangé sur leur travail d’artiste et que Manu incitait Audrey à faire découvrir son travail au cours des dix jours de balades en Pays du Dropt.

    AUDREY BASTARD

    Le premier atelier visité fut celui de AUDREY BASTARD. Déjà en pleine conversation avec un amateur de peinture, Audrey, au regard bleu azur, nous recevait en jeans, blouse et boucles d’oreilles aussi colorées et gaies que ses tableaux. Très peu de figuratif, surtout de l’abstraction, et libre aux visiteurs d’y découvrir des personnages ou des paysages, car la fluidité de l’encre suggère à chacun de s’imaginer une histoire derrière la libre expression d’Audrey. Suivant le grain, plus ou moins fin, ou suivant la texture du support plus ou moins absorbante, son travail est à la fois technique et ludique.

    Bien qu’elle ait commencé sa carrière d’artiste par la sculpture, Audrey, victime de grave maladie, a dû abandonner les volumes pour s’adonner à la peinture et au dessin. Une évidence lorsque dans son coma, elle avouera plus tard avoir littéralement intégré, “comme si elle avait été inondée de chaque œuvre”, les grands maîtres peintres et photographes qu’elle avait étudiés et aimés depuis l’enfance.

    Il en résulte dès le début de son difficile réveil, un attrait immédiat pour la couleur avec la réalisation de petites peintures carrées, aujourd’hui marouflées sur Médium (mdf). Puis durant les épreuves de sa longue convalescence, elle développe en parallèle deux petites pratiques, faciles à mettre en œuvre quelles que soient ses conditions de santé.

    S’ensuit un travail en noir et blanc où l’encre de Chine intensifie les contrastes et les gestes du dessin au pinceau, puis un travail d’expressions et techniques libres dans un journal de bord.
    Il en découle une très grande diversité de graphismes, une foisonnante liberté, une énergie follement colorée et un goût certain pour les encres de toutes sortes avec lesquelles elle peint et joue aujourd’hui. Quelles que soient les épreuves, Audrey cherche à les sublimer au travers de sa peinture.

    Une rencontre riche en émotions. Le partage d’une expérience douloureuse pour comprendre le chemin parcouru et ce besoin d’expression visible dans ces belles créations que vous pourrez découvrir à votre tour si vous contactez Audrey via labomarto@audreybastard.fr

    Photos des journaux de bord de la collection personnelle de l’artiste.

    MANU HENRION

    Second atelier, de l’autre côté de la route, dans une maison cubique d’allure ultra moderne bâtie autour de l’atelier de l’artiste, nous étions reçus chez MANU HENRION. Ce Belge installé avec son épouse dans le village depuis quelques années est toujours resté discret quant à ses activités artistiques avant d’accepter de participer à l’itinérance DROPT’ART.
    Nous entrons dans sa maison par l’entrée où sont accrochées de grandes toiles, là aussi, colorées. Sur la plupart des tableaux, une couleur domine et se décline en nuances subtiles. Des gris infinis, des bleus turquoise, des verts prairies de printemps … le style est abstrait bien que l’on y devine de vastes paysages ou des étendues d’eau aux reflets changeant, aux mouvements menaçants, surplombées de ciels chargés au travers desquels percent des rayons de lumière. Le fil conducteur en est toujours une ligne horizontale posée sur le premier tiers de l’œuvre et aussi, souvent, une touche de rouge flamboyant qui rappelle l’œil malicieux et pétillant du peintre.

    Dans cet univers cubique, nous empruntons un escalier rond en colimaçon pour parvenir à ce qui est véritablement l’atelier de l’artiste. Atelier où de grandes baies vitrées font jouer la lumière sur de nombreuses œuvres exposées aux murs et sur des tables. Des peintures acryliques et des pastels. Tout en discutant à bâton rompu, Manu Henrion propose une démonstration de pastel. Sur un petit papier carré au grain prononcé provenant des papeteries du Moulin de Larroque en Dordogne, la main est sûre et le geste précis. D’autant plus que ce travail, qu’il va offrir à Madame Gardeau, raconte, avec tout l’humour qui le caractérise, leur première rencontre dans le village. Contact mouvementé pour ne pas dire houleux au sujet d’une place de parking ! Histoire retranscrite au pastel qu’elle ne pourra pas oublier !
    Pour moi, un ancien grément toutes voiles gonflées prend le large. Au centre de la ligne horizontale de départ, une virgule rouge vermillon qui signale, au choix, le point d’ancrage quitté, le pompon du marin ou peut-être un avertissement à ne pas se fier au calme apparent de la mer qui semble, là, apaisée …

    Bien que Manu Henrion ait reçu une petite centaine de personnes au cours de ces 10 jours DROPT’ART, nous sommes seuls à ce moment-là et avons le privilège de partager un verre au comptoir de sa cuisine. Un autre espace de la maison où l’on prend conscience de l’échange permanent de l’artiste avec la nature. A travers une large baie vitrée se déploie un immense parc de verdure. Quelques arbres et posée au sol, une sculpture de métal rouillée que l’on dirait représenter un château fort aux murailles crénelées.

    Un grand merci pour cette intrusion dans votre univers d’artiste. La porte de l’atelier de Manu Henrion reste ouverte à qui le souhaite. Il suffit de prendre rendez-vous sur la page ad hoc de son site. Vous pouvez également suivre l’actualité de ses expositions sur sa page Instagram.

    Photos des tableaux seuls de H-uman.

     

  • DROPT’ART, visites d’ateliers d’artistes en Pays du Dropt

    Photo de l’affiche DROPT’ART créée par Manu Henrion, artiste peintre de La Sauvetat du Dropt.

    Dix jours de balades en pays du Dropt, sur nos routes de campagne, au cœur de 13 villages et bastides, du 17 au 26 septembre au rythme de 14 ateliers d’artistes et 7 lieux d’expositions, vous y rencontrerez les 56 artistes et découvrirez leurs œuvres, leurs techniques, leur univers.

    Pour la troisième année, les artistes du pays du Dropt : peintres, sculpteurs, photographes, tisserande, dessinateurs, plasticiens vous invitent à découvrir leurs lieux de créations, leurs différentes démarches artistiques, leurs invités en ouvrant leurs portes et en s’associant à des lieux de culture et du patrimoine.

    Le florilège vous permet de rencontrer une œuvre de chaque artiste du parcours sur trois jours dans le village de Monteton.

    Vendredi 17 septembre : Ouverture du Dropt’Art avec le vernissage du florilège à 18h30 au Bourg de Monteton.
    Samedi 18 et dimanche 19 septembre : Florilège de 10h00 à 19h00 au Bourg de Monteton.
    Du samedi 18 au dimanche 26 septembre : Ouverture des ateliers d’artistes et des lieux d’expositions, tous les jours de 10h00 à 19h00. Entrée libre et gratuite.

    Des vernissages, des rencontres, des ateliers découvertes (adultes et enfants) et des concerts sont programmés sur les différents sites tout au long de la manifestation (voir dépliant ou site).

    Contact : dropt.art.ateliers@gmail.com – 06 49 11 50 32 / 06 74 54 54 03
    https://droptartateliers.wixsite.com/artistes/ ou https://www.facebook.com/visitesdateliersdartistes

    Parmi les 56 artistes qui ouvrent leur atelier, deux sauvetatois

    Manu HENRION et Audrey BASTARD sont tous deux sauvetatois et se sont rencontrés parce qu’ils sont voisins. Leur maison respective se situent au lieu-dit Peyronnette, sur les hauteurs du village. Ils ouvriront tous deux leur atelier lors de ces journées DROPT’ART. Entrée libre.

    MANU HENRION, peintre pastelliste abstrait, il ouvrira son atelier et travaillera le pastel en direct.

    Naissance en 1951. Études en arts graphiques I.A.T.A. Namur , Belgique. Cours de dessin, croquis et peinture à l’Académie Constantin Meunier à Etterbeek (Bruxelles) en 1980 et 1981. Diplômé de l’ Académie des Beaux Arts à Namur : Cours de peinture de et avec Jean-Pierre Gonthier de 1987 à 1988 et de 1998 à 2004. Stages avec Sébastien Delire en 2003 et 2004.​

    AUDREY BASTARD, graphiste en art contemporain.

    Née à Marseille en 1975. Elle entre successivement aux Beaux-arts de Rueil-Malmaison, Amiens et Paris dont elle obtient les diplômes. C’est au cours de cette période intensive d’étude, qu’elle voyage en Grande-Bretagne, Chine, Thaïlande, Australie, Norvège, Italie, et développe sa maturité, sa sensibilité et l’assurance d’un travail artistique précis et “abrasif”.

    Après avoir travaillé 10 ans en région parisienne, Audrey Bastard se retire dans le sud-ouest de la France afin de poursuivre sereinement son travail. Ses sculptures, dessins et installations interrogent et revendiquent le monde contemporain en y convoquant les liens physiques et émotionnels qui le relie au passé ; « ce qui fait que le monde est ce qu’il est : difficilement palpable au présent et dans lequel une mise en ordre des choses finit par nous échapper… »

    DROPT’ART, les ateliers d’artistes, l’agenda et les temps forts