Suite du parcours achevé de Martine Brosse sur le Chemin d’Amadour. Martine, pèlerine confirmée, conseillère municipale de La Sauvetat du Dropt qui se propose de vous conseiller si vous souhaitez faire ce parcours de Soulac à Rocamadour …
En ce 2 juin, au petit matin, le vieux pont de Bordeaux est traversé sans problème.
L’agglomération rive droite est un peu longue à passer mais on prend légèrement de la hauteur vers Floirac et Bouliac d’où on a une dernière vue sur le panorama de Bordeaux.
Je rentre dans l’Entre-Deux-Mers, emprunte un moment la piste cyclable Roger Lapébie et arrive à La Sauve Majeure (magnifique abbaye bénédictine qui accueillait en son temps pèlerins et croisés) où je passe la nuit chez 2 sympathiques paroissiennes.
Le lendemain de nouveau la piste cyclable direction Sauveterre de Guyenne. Arrêt à Rauzan – Impossible de trouver un logement pour la nuit !
Je continue vers Saint Ferme où je sais trouver un refuge de pèlerins de la voie de Vézelay. L’imposante abbaye domine le village.
Le 4 juin je reprends le chemin tranquillement vers Duras. Terrain connu : Sainte Colombe, Baleyssagues…
Le 5 juin ma dernière étape vers La Sauvetat. Depuis Saint Ferme le chemin est bien balisé. Je retrouve facilement ma maison!!
Le chemin d’Amadour continue sur Eymet, Issigeac, Saint Avit Sénieur, Cadouin, Belvès, Castelnaud la chapelle, Grojélac, Saint Julien de Lampon, Souillac et Rocamadour. Ayant effectué ce chemin dans les 2 sens (2018 et 2021) je m’arrête donc.
10 jours c’est un peu court mais très chaud (pour les pieds!).
Chemin ouvert depuis peu pour la portion Soulac-Eymet les hébergements ne sont pas prévus et j’ai trouvé le balisage un peu juste. Merci encore aux ami(e)s qui m’ont aidée à trouver des âmes charitables.
Si vous vous décidez à partir sur ce chemin d’Amadour je peux vous donner tous les renseignements possibles.
« L’unique moyen de savoir jusqu’où on peut aller, c’est de se mettre en route et de marcher » Henri Gergson … E Ultreïa, en avant !